Zone de Texte: Le débat entre les économistes porte seulement sur un dixième des connaissances économiques. Cette partie constitue un problème politique majeur. Nous l’avons vérifié lors de nos interventions dans les débats sur les réseaux sociaux Internet et ailleurs.

Les économistes se divisent en deux grands groupes : 
1 - ceux qui pensent que l'objet de leur étude est pragmatique, positif.
2 - les militants ayant une pensée normative, idéologique

L’analyse positive appréhende le monde tel qui est
L’analyse normative, l’étudie tel qu’il devrait être.
Le courant libéral fait confiance à la régulation automatique des prix pour maintenir les marchés en équilibre, même à la suite de secousses pouvant entraîner le chômage, la récession, l’inflation, le déséquilibre des échanges extérieurs, les guerres. Pour cette théorie, l’intervention de l’État n’est pas nécessaire.

Les libéraux s’appuient sur la théorie d’ADAM SMITH du « laisser faire, laisser passer ».

Depuis RICARDO, les libéraux veulent profiter du principe de l’“avantage comparatif ”terminologie favorable à la propagande en faveur du grand commerce mondial. Ils préfèrent les “échanges ”déséquilibrés à une politique de développements économiques harmonieux. Ils sont opposés à la consommation de produits intérieurs plus chers du fait qu’ils sont  soumis à un code du travail exigeant et à des salaires plus élevés, un monnaie ferme.

Pour Milton Friedman : «il faut abolir la fixation des prix par le gouvernement, laisser les taux devenir des prix de marché libre ». 
Hélas, on voit que la l’équilibre des marchés, n’assure pas forcément l’équilibre des balances commerciales des États.  Le premier peut déséquilibrer le second.

La théorie libérale s’oppose à l’économie planifiée qui était celle de l’URSS et des autres pays socialistes. Ce régime dirigiste rigide a eu une influence sur l’Europe et la France. Il en subsiste des séquelles. Une partie de nos difficultés vient de là quand l’autre vient de l’ultralibéralisme pur et dur où le fort détruit le faible. 

Mais les Européens, les Français en particulier, sont  impliqués dans la « démocratie sociale » et ne souhaitent pas l’abandonner. 
Elle n’a pas que des inconvénients sur les prix car elle joue un rôle régulateur de soutient à l’économie d’un pays en période difficile. 
Elle est parfois désignée sous le terme de « démocratie chrétienne ». 
Au contraire des Anglo-saxons, les libéraux français admettent des mécanismes de correction sociale. Mais ces dernières sont contrariées par le libre échange du GATT et des traité européens, le CETTA et le projet TAFTA.

Le livre II étudie le libre-échange et le protectionnisme.

En Europe continentale, beaucoup moins en GB et aux EU, les mécanismes de la pensée libérale classique sont souvent contre balancés par un interventionnisme marqué à l'intérieur de l’État. 
Le libre-échange ouvert « à tous les vents de la concurrence » (Maurice Allais) est contraire à la pensée libérale française classique mesurée.  Cette dernière est combattue par l’establishment associé dans BILDERBERG, réunie à DAVOS.

Le socialisme marxiste ne tient pas compte de la nature complexe de l’homme. Il l’a démontré dans les pays où il s’était implanté.

D’un autre coté nous observons que le libéralisme extrémiste se retourne contre lui-même en tant que théorie philosophique dont le but devrait être l’homme. C’est l’ultralibéralisme .

Nous avons travaillé sur une notion nouvelle que nous avons nommée : le travail du capital (représenté par les usines modernes, les machines de plus en plus intelligentes, plus productives, plus précises ; les techniques mises au point ; les es brevets, etc… ).

Ce que nous nommons travail du capital, résulte du progrès des machines et de l’intelligence artificielle dont l’explosion est imminente.
Il remplace le travail de l’homme. Il peut exclure ce dernier de son poste de travail. Il est à prévoir qu'il se développera de plus en plus vite et l'homme pourrait manquer d’offre de travail.

Cela pose un problème pouvant se résoudre par une réorganisation de la société en vue de faire participer les salariés au capital de l’entreprise, par augmentation du capital provenant de l’auto financement (au lieu d’une distribution totale des bénéfices aux seuls actionnaires).

Cette réforme responsabiliserait les travailleurs, diminuerait les antagonismes. Mais l’ irresponsabilité des salariés est souhaitée par des syndicalistes voulant maintenir leur pouvoir d’affrontements. 
 
Nous pensons qu’il faut valoriser le capital humain autant que l’argent investi en machines, faire participer les salariés au capital, conserver les mécanismes sociaux tout en réduisant l’assistanat de l’État-providence sans contre partie d’effort toutes les fois qu’il conduit à la culture de la pauvreté d'où l'individu ne voit plus aucun intérêt d'en sortir. Prenons des mesures claires telle que « l’échange » entre une « aide » et « un effort » ... 

L’histoire du Parti Whig et List est un enseignement pour nous. 
Face au danger que les politiques économiques représentaient pour l'existence des États-Unis, l’économiste Matew Carey (1760-1839), futur président des États Unis, John Quincy Adams (1767 -1848) et le futur ministre des affaires étrangères Henry Clay (1777-1852), ont organisé la résistance contre le système anglais de l’époque, en créant le parti Whig. 

Ils ont entraîné le président Madison à déclarer la seconde guerre d'indépendance contre l'Angleterre de 1812 à 1815. 

Ils l'ont gagnée grâce à une mobilisation économique autour de la construction d'une flotte . 

Ils ont rétabli des barrières protectionnistes, lancé des travaux d'infrastructures et attaqué les idées de libre échange d'Adam Smith  en adoptant le protectionnisme.

Le parti whig a été aidé par l'économiste germano-américain Friedrich List (1789–1846). 

Ce dernier était opposé au libre-échange plus que Hamilton. 
Père du Zollverein union en Allemagne. Il avait jeté les bases de l'unité allemande, défendu en Allemagne la création d'un réseau d'infra structures, notamment ferroviaires.

Lorsqu'il immigra aux États-Unis, il mena la même bataille économique qu'en Allemagne, montrant qu'il était patriote en son pays et citoyen du monde. 

Si, dans les livres VI, VII, VIII, IX et X nous faisons une analyse  normative, le livre II appréhende les lois économiques à la lumière de la réalité historique et actuelle (analyse positive) 

En conclusion, la nation a besoin que les citoyens s’instruisent en économie. Pour ajuster la politique.

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Zone de Texte: DEFI CONTRE LE DECLIN

Raoul louis CAYOL


A coté du politique à ne pas exclure;
les citoyens doivent étudier l’économie. 
Elle n’est pas une science comme les autres :
lorsqu’on jette une pierre en l’air, 
les lois de la physique peuvent permettre de prévoir 
qu’elle tombera au sol. 
Lorsqu’on jette une pierre sur un homme, 
on ne peut prévoir quelle sera sa réaction. 

Zone de Texte:  Pour Paul Samuelson 
Prix Nobel de Sciences Économiques 
Dans The Wall Street Journal, oct. 19, 1988 ( traduction )


 " -Allais est une source de découvertes inédites et originales. 
Si ses premiers ouvrages avaient été traduits en anglais, 
c'est la politique économique de toute une génération 
qui aurait pris un cours différent ".

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