Zone de Texte: Sophie Duchesne, chargée de recherches au CEVIPOF-CNRS, avait constaté que l’attachement à la Nation ouvre la voie à l’identité européenne : « ... l’identité européenne, celle qui donnerait corps à une véritable citoyenneté se développe essentiellement grâce aux identités nationales qu’elle abrite. Il n’y a pas d’antagonisme théorique ou empirique, entre le fait de se sentir appartenir à l’Europe et d’être, par exemple, fier d‘être Français, Allemands ou italiens.

On pourrait même dire : au contraire. ... Cet attachement se traduit par ce que l’on appellera le sentiment national, qu’il faut bien distinguer du nationalisme. Ce dernier implique le désir de la supériorité du groupe national, alors que le sentiment national suppose seulement la croyance en une communauté de destin ».

Pierre Bréchon, Bruno Cautrès et Gilles Ivaldi, IEP de Grenoble (centre d’information de données socio politiques) ont déploré que le scrutin européen en 1999 ait été dominés par les enjeux politiques nationaux.

Les 53 % d’abstentions en France, 70 % en Grande-Bretagne et 51 % dans toute l’Europe, l’importance des bulletins nuls, montrent le désintéressement des peuples concernant l’Europe. Le fait que la seule liste (de VILLIERS avec PASQUA) qui se soit permis d’expliquer les enjeux réels, partie de rien, soit arrivée première formation de droite, démontre que les Français ont besoin d’explications pour connaître l’Europe dont on leur cache bien des enjeux. 

Pour notre part, nous considérons que, par leur désistement, les acteurs politiques nationaux ne sont plus que des nains face aux géants organisant les enjeux politiques mondiaux et européens dont  nous dépendons, et pour lesquels les citoyens ne reçoivent aucune information, n’ont à donner aucun avis, ne sont jamais interrogés.

Par ce livre, nous espérons apporter des informations utiles pour faire émerger en certitude une intuition largement partagée. Nous apportons une synthèse d'études brillantes, souvent confidentielles. 

Ainsi, cet essai est une recherche utilisant des travaux et des citations d’auteurs négligés pour ne pas dire jalousés d’avoir reçu le prix Nobel comme Maurice ALLAIS; mis à l’index par les « soumis » en économie et les « carriéristes » dévoyés par la mondialisation corruptrice, sans en voir les excès ni les atténuer. Nous y ajoutons notre propre réflexion.

Dans l’avant-propos du livre sur l’Europe nous faisons part de nos espoirs et de nos désillusions.

Espoir des années d’après-guerre, la construction de la Communauté Européenne mérite d’être abordée par un rappel de faits historiques ayant marqué sa fondation en dehors de l’avis des peuples d’Europe. 

Dans la réalité quotidienne, nous sommes loin d’être satisfait à cause du déficit démocratique, l’impuissance à promouvoir une politique d’expansion économique, éradiquer le chômage, apporter tout le bonheur que l’on nous avait promis au nom de l’Europe.

On dit que l’avenir de l’Europe dépend de la volonté et du sentiment de chaque citoyen d’être concerné, responsable, intéressé et de se sentir bien chez soi : Ce n’est pas le cas 

La construction de l’Europe des nations en était arrivée au gros œuvre avec de GAULLE et Konrad ADENAUER . Elle avait besoin de finitions . 

En guise de finitions nous avons été entraînés dans le chômage, l’immigration, les guerres inopportunes du Golfe, en Libye et en Serbie Elles laisseront une tâche entre des peuples amis. 

Nous entretenons des relations inamicales avec la RUSSIE, avec la non livraison des frégates, rétorsions dont on ne sait pourquoi.

En guise de prospérité, nous observons un appauvrissement des plus pauvres et des classes moyennes sont laminées.

 L’Europe avait réussi son premier objectif qui n’était pas des moindres et elle aurait pu être magnifique avec un Marché Commun entre six pays européens. Il fut décidé en 1957 à Rome après l’échec de la Communauté Européenne de Défense (CED) à cause des exigences Américaines et des Allemands qui ont joué le rôle de cheval de Troie en imposant un commandement militaire américain, refusé par la France, réimposé avec l’OTAN. 

Tous les Rounds du GATT, dont le dernier à Marrakech, ont eu pour conséquence de détruire le principe de la préférence communautaire du traité de ROME et les Accords de LOME ( 1975) pour aider à fixer les Africains à leur sol. 

Depuis 1973 , date de l’entrée de l’AELE ( Angleterre, Danemark, Irlande) dans la Marché Commun, l’Europe a changé d’architectes (pour reprendre ceux d’avant de Gaulle). Ils sont globalistes, adeptes de l'idéologie du libre-échange destructeur comme le reconnaissait Karl MARX en le souhaitant pour «  hâter l’heure de la révolution ». 

Nous sommes déçus du résultat inférieur à celui que nous étions en droit d'attendre. Écartés du chantier ! Nous connaissons de plus en plus de difficultés: misère, chômage, recettes sociales et fiscales  insuffisantes. Nous ne savons rien de ce qui se passe au niveau de la préparation des décisions prises en très haut lieu ! 

En 1999, la démission de la Commission de Bruxelles ( SANTER), accusée de corruption, d'incapacité et de népotisme, n'a fait que renforcer le sentiment de malfaçons européennes criardes. 

Se voulant supranationale, l’Europe s'occupe de trop de choses. Elle devient envahissante et stérilisante. Il en résulte l’ inefficacité car elle est bureaucratique. Les compétences régionales qu'elle encourage court-circuitent les États pour mieux les abolir dans le but de promouvoir une fédération, un empire utopique, avant-garde d’un gouvernement mondial dictatorial.

Nous insistons sur le fait que la mondialisation de l’économie imposée par le GATT a conduit à abandonner la préférence communautaire, ce qui est peu connu, peu évalué, mais grave pour la France.

Les dirigeants européens ont presque réussi à supprimer les Nations, ce qui en France, s’est concrétisé le 18 Janvier 1999 (réunion du Parlement à Versailles pour modifier la Constitution et cela s’est reproduit encore plusieurs fois sans ratification par le peuple souverain). 

Ainsi notre patrie a perdu sa Constitution d'État souverain après avoir perdu sa monnaie. Elle n'est plus une démocratie : elle fait partie d'un début d'empire fédéral mondial dont on ne connait pas les vrais décideurs. L’abstentionnisme aux élections, prouve le découragement des peuples mais aggrave la situation.

Avant le passage à l’euro, il eut fallu créer les convergences structurelles nécessaires à une Union par laquelle nous aurions dû commencer avec une frontière véritable, une protection de l’emploi pour éviter le chômage, s'opposer à l'immigration qui inaugurait mal la nouvelle politique ; créer les institutions loyales nécessaires au fonctionnement démocratique de la Communauté. Cette dernière a besoin d’abandonner le projet de destruction des nations qui la motive. Elles chercheront toujours à renaître, car elles représentent des peuples millénaires. 

L’Union Européenne ne peut pas se survivre longtemps.

Nous proposons un compromis : la 




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CRISE DE CONFIANCE ENTRE                                          L’EUROPE DES PEUPLES ET L’AMERIQUE 
PAR OTAN,  ROUNDS du GATT, OMC INTERPOSES ?
 
Le peuple constate l’acceptation inadmissible par nos dirigeants de soumettre l’Europe à la tutelle américaine. Elle gêne la Diplomatie française dans ses alliances traditionnelles, rendant par exemple inopérants                                      pour aider l’Afrique à se développer et à fixer ses populations sur leur sol par un soutien économique et commercial préférentiel, capable de réduire les tendances migratoires. C’est interdit par les accords du GATT pour favoriser l’Amérique du Sud afin d’éviter l’immigration des Sud Américains aux USA .

Nous mettons en évidence le rôle prépondérant de l’Amérique dans une politiques aléatoire de guerres injustes.  Elles n’étaient pas souhaitables ni en Serbie, ni en Afghanistan, ni en Irak; ni en Lybie, ni en Syrie. Elles ont pour but  la domination par l’oligarchie d’affaires ayant obtenu le soutien politique et militaire de l’Amérique, au cœur de l’Europe, au Moyen Orient pétrolier . On comprend le rejet de l’Amérique à Seattle. 

La politique de domination de la Maison Blanche au service des hommes d’affaire, sera de plus en plus rejetée par les peuples .

Nous déplorons cette situation parce que le peuple américain est notre ami de toujours. Nous avions placé notre confiance en l’Amérique et nous sommes déçus par sa politique expansionniste. Son oligarchie s’en prend aujourd’hui au président TRUMP favorable à un protectionnisme devant le déficit de la balance commerciale et l’immigration important le fascisme islamique aux USA aussi. 

Nous observons que le sursaut de l’Europe pourrait être interprété positivement par le peuple américain. Il pourrait se produire plus facilement que nous le croyons. L'amitié des peuples peut avoir raison des difficultés crées par les « affairistes ».

Nos concitoyens sont inquiets de constater les manipulations incroyables visant à créer un climat d’hostilité contre l’IRAN et contre la RUSSIE, en dépit de l’Acte OTAN-RUSSIE. 

Nous avons bien compris le but de s’approprier le pétrole iranien et les matières premières russes au profit du pouvoir mondial occulte. 

Le casus belli avec l’UKRAINE fut voulu par les va t’en guerres européistes voulant élargir l’UE à l’UKRAINE pour cerner la Russie.
En 2017; nous n’avons aucune raison de combattre la Russie 

Constituée de Russes orthodoxes et d’européens latins, L’UKRAINE devrait devenir un pays neutre comme cela avait été décidé. La Crimée est un ancien territoire Russe, peuplé par une majorité Russe qui veut rester russe.

Contrairement à ce que nous entendons dire par les gnomes de Bruxelles et les politiques carriéristes soumis à la pensée mondialiste, le projet européen représente une expérience humaine qui n'est pas aussi unique qu'on le dit : le Super Grand État Européen a-démocratique ressemble assez à la construction qui avait conduit les peuples de l’Est à se fédérer dans l’ex URSS, ce qui n’a pas marché et s’est effondré. 
 
Le traité de CONSTITUTION présenté et refusé en 2005, puis imposé illégitimement sous le terme de Traité de LISBONNE, ressemble étrangement à celui de Varsovie, cette fois au profit d’un monde atlantique.
Zone de Texte: DEFI CONTRE LE DECLIN
Raoul louis CAYOL
Au moment des élections, ils viennent serrer les mains et ensuite, nous ne pouvons même plus les rencontrer. Ils pensent à leur carrière bien plus qu’au peuple !

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CRISE ENTRE L’EUROPE DES PEUPLES ET L’AMERIQUE

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