La maladie à prion transmise par des injections d'hypophyse humaine. Raoul louis CAYOL.

Zone de Texte: LA MALADIE A PRION TRANSMISE PAR DES INJECTIONS D'HYPOPHYSE HUMAINE, CHEZ DE JEUNES SUJETS TRAITES POUR NANISME. Raoul louis Cayol Il semble que ce dernier scandale ait pour origine le non respect des mesures de précaution qui avaient été édictées et des raisons financières, comme dans l'affaire du sang contaminé et de la vache folle. Ici, il s’agit de produire un médicament moins cher, comme le souhaite la politique de restrictions. Dans les trois cas, les économies à réaliser ont entraîné des responsables à commettre des fautes graves. A divers titres, il faut s'attendre à d'autres scandales qui auront la même origine : le coût ! Pour se « faire valoir » des responsables croient qu’il est exigé de faire un choix entre le devoir et les conséquences pécuniaires des précautions. Une cause de transmission de cette maladie par les extraits d'hypophyse, comme dans le cas du sang contaminé réside dans l'industrialisation des procédés de production. La cause de l’ampleur du désastre est dû au mélange des prélèvements d’hypophyses en provenance de plusieurs cadavres humains, afin d'obtenir une production plus économique. Il résulte qu'un prélèvement effectué sur un seul sujet atteint a pu contaminer des lots de plusieurs dizaines de milliers de doses. Ce n'est pas impunément que l'on fait de la médecine à bon marché, dans le but de diminuer les dépenses de la Sécurité Sociale ! LA THEORIE DES PRIONS PROTECTEURS. Les dix premiers cas de Creutzfeldt Jakob rapportés en Angleterre et les cas français inhabituels chez des sujets jeunes, ont évolué très rapidement. Ils sont peu nombreux par rapport à la masse de viande ingérée et à l'exposition des populations. Ces constatations poussent D DORMONT a émettre l'hypothèse du principe de l'acquisition de facteurs de résistance par une large partie de la population. Expérimentalement, on a observé qu'une souche à durée d'incubation longue, protège contre la surinfection par une souche à durée d'incubation plus courte. En réalité, les cas observés seraient survenus, non dans une population majoritairement infectée, mais dans une population majoritairement protégée par une infection à évolution lente. On se demande donc si une grande majorité de la population ne serait pas protégée par des prions dont la période d'incubation serait assez longue pour dépasser l’âge de l'espérance de vie !

Zone de Texte: Les cas de transmission de prions aux enfants traités par les extraits d’hypophyse, sont le résultat d’une fraude vis à vis de la conscience médicale et pharmaceutique avant d’être une fraude vis à vis des lois.

Page précédente

65

Suite à la page suivante

ACCUEIL SOMMAIRE CONTACT