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SOMMAIRE  

Zone de Texte: 2ème étape
 La mise en œuvre de la mondialisation a commencé le jour où la décision a été prise de ne plus lier le dollar à l'or. C'est loin de n'avoir été qu'une décision économique. Car ce choix a transformé le dollar en une masse monétaire virtuelle, dont toute la valeur ne repose plus que sur une seule chose : la confiance des opérateurs dans la capacité du système répressif d'État à interdire toute forme de concurrence monétaire privée, c'est-à-dire toute forme d'auto organisation des citoyens et des entreprises.
 
La mondialisation repose d'abord sur le monopole monétaire des États, que des organisations internationales de chiens de garde sont chargées de faire respecter. 

Un monopole qui n'a strictement rien de naturel ni de 
libéral : ce communisme monétaire est imposé à tous par la machine d'État, car elle est la condition première de la mondialisation, décidée par l'État. En effet, comme la valeur de l'argent n'est plus garantie que par les milices de l'État, pour que l'argent de la mafia (50% de l'argent en circulation) et des fonctionnaires, continue à avoir de la valeur, il est indispensable que l'État interdise aux pauvres d'organiser leurs propres circuits de crédit mutuel (c'est-à-dire de fabriquer leur propre argent), quitte à  ce que ces derniers en crèvent : mais, si d'aventure les pauvres n'avaient plus besoin de l 'argent des riches, la valeur de l'argent des riches dégringolerait: c'est la loi du marché. 
 Dans ce jeu bureaucratique, le secteur privé n'a aucune place, sinon dans des alliances occasionnelles tu-m ‘appuies-et-je-te-concède-ton-monopole-dans-ton-secteur. Toutes les organisations qui, dans un flou artistique entretenu, sont généralement qualifiées de "néolibérales" ou "ultralibérales" n'ont absolument rien de privé : car le propre de ces apparatchiks du néo-communisme mondial est de ne faire confiance qu'à eux-mêmes. L'OMC, c'est qui ? Des fonctionnaires, payés par les États, et détachés par leurs États respectifs pour veiller à l'application du monopole. L'OCDE, c'est qui ? Des fonctionnaires payés par les États, chargés « d’observer" la marche des opérations. La Commission Européenne, c'est qui ? Pas besoin de préciser...
La manipulation qui consiste à présenter ces organismes comme des espèces de nébuleuses de financiers véreux aux ordres des multinationales, quelle poudre aux yeux ! Car ces types sont des fonctionnaires, et à ce titre bénéficient - comme tous les fonctionnaires - de la sécurité de l'emploi à vie. Comme tous les fonctionnaires, ils sont payés par le contribuable, qui n'a aucun droit de regard sur leur boulot. Comme tous les fonctionnaires, ils obéissent à leurs chefs : les apparatchiks de l'oligarchie. Et comme tous les fonctionnaires, leur unique préoccupation est la préservation de leurs propres intérêts et de celle de leur caste.

Et le libre-échange ! Encore de la poudre aux yeux ! Car ce "libre-échange", que veut-il dire ? C'est le droit d'échanger du coca contre des dollars. Et c'est absolument tout. Faut-il rappeler qu'en français, libre-échange veut dire : liberté d'échanger ce qu'on veut contre ce qu'on veut. Y compris d’échanger son travail ou ses produits contre des monnaies non contrôlées par un quelconque Régime Unique.
 
En Belgique, à la suite de quelques défections notoires dans leurs rangs,
 (ex : http://www.transaction.net/money/book/index.html ) les apparatchiks de la dictature ont pressenti le danger que faisaient courir à leur Idéologie Unique les mouvements multi monétaristes. Alors, tout en se gavant à en vomir des mots de "démocratie citoyenne" (comme c'était le cas dans l'ex-RDA d'ailleurs !) ils les ont, purement et simplement, interdit : http://www.censure.org/politique/pays/belgique/flicage/342b.htm
Et dans ce petit jeu, pas besoin de préciser qu'Euromerde n'est que l'avant-dernière étape avant le gouvernement mondial, tel que préparé depuis des décennies par la Commission Trilatérale américaine.
Un conseil si vous voulez (vraiment) les emmerder :
D'abord, évitez comme la peste ces organisations, manipulées par les cercles des Partis et de l'État, qui réclament (le plus risible, c'est qu'ils présentent cela comme un remède à la mondialisation !)  Davantage d'État : car davantage d'État, c'est (encore) plus d'OMC, d'OCDE, de Commission Européenne et autres monopoles imposés par la force.
Et surtout, réclamez haut et fort la privatisation de l'euro, de la BCE, de l'OCDE, de l'OMC, et de la Commission Européenne ; la fin du monopole de ces structures, la fin du communisme du fric, et la libre concurrence entre systèmes monétaires privés. Pour tout cela, ce ne sont que des textes de loi à changer. C'est tout : le reste, c'est le marché, le vrai, c'est-à-dire le libre choix des citoyens, qui s'en occuperont.
La privatisation et la libre concurrence des monnaies, c'est d'abord la libération de l'homme, de son imagination pour créer des systèmes plus efficaces et plus justes, et de toutes ses capacités à produire et à échanger ses richesses avec autrui. Le communisme du fric à l'échelle planétaire, c'est son asservissement, son esclavage définitif vis-à-vis d'une Secte Unique d'où il ne pourra plus s'enfuir. Entre la liberté et la dictature, chacun doit faire son choix. Et maintenant, c'est le mieux. Car après il sera trop tard.
 Dobb »
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Lettre de « lectrice » (05 09 2000) : 
«je ne suis pas tout à fait d’accord »
Cher Raoul, 
snip 
J'ai bien apprécié ton mail avec lequel toutefois, je ne suis pas tout à fait d'accord, je m'explique : 
Lorsque tu dis que tout salarié devrait avoir une retraite par capitalisation, c'est une profonde erreur. Lorsque l'on en connaît tous les sens cachés, tous les stratagèmes les plus ambitieux et les plus tordus par ses fondateurs on ne peut que se battre contre. 
La plupart des employés américains qui ont participé financièrement à ce système de capital, se sont retrouvés dans la misère à l'entrée de leur retraite. 
Je tiens ces informations de sources sûres. En effet, j'ai eu la chance de collaborer étroitement avec un grand spécialiste sur la question, qui s'est retrouvé pendant quatre ans aux États Unis, aux premières loges. 
Nous nous sommes tous mobilisés en France, voici deux ans, pour éviter qu'une loi prévue passe, Nous avons failli l'avoir par la suppression de la retraite par répartition au simple profit de cette fameuse retraite par capitalisation à l'américaine. 
Tous les syndicats à l'époque, étaient tombés dans le panneau. 
Nous sommes dans un monde de loups, qui jouent avec l'argent par n'importe quelle stratégie, employant sans aucun scrupule, tous les moyens dont ils disposent (fortune, chaînes de T.V., journaux, artistes…) pour arriver à parier sur leurs gains au détriment des peuples. 
snip . 
Un livre a été écrit que je te recommande de lire "la Comédie des fonds de pension "de Jacques Nikonoff, éditions Arléa ». 
Réponse de RLC sur la retraite 
Mon indépendance me permet je juger selon les résultats de mes propres analyses et de ma synthèse. 
Avant de rappeler brièvement le projet de retraite que je propose à mes compatriotes, je rappelle quelques réalités : 
1- Je m'élève contre la libération totale des échanges, libéralisation qui fait jouer les pays à bas salaires contre les pays à développement humain plus avancé comme le nôtre et je conseille "un certain degré de libéral protectionnisme de l'emploi et du niveau de vie" qui a baissé par rapport à ce qu'il devrait être dans la foulée des 10 années passées avant le 15 Août 1971, quand Nixon a fait son " coup d’État monétaire mondial » et a décidé la baisse des salaires réels. 
2 - Je suis choqué de voir que les mouvements des capitaux spéculatifs journaliers soient égaux à près de dix fois les capitaux nécessités par les échanges mondiaux de l'économie réelle. 
3 Je trouve le projet de Taxe Tobin bien gentil quand il s'applique à la spéculation qui joue la plus-value boursière rapide (et à crédit avec de la monnaie ex nihilo) au détriment du capital des entreprises productives qui ne voient rien de toute cette manne financière virtuelle (d'ailleurs) qui peut faire varier les taux de change sans aucun nécessité pour les besoins des soldes commerciaux de l'économie réelle. 
4- Je souhaite que les investissements à très long terme (l'actionnariat stable) soient récompensés par une absence d'impôts et que les plus-values à court terme soient très lourdement imposées dans le monde entier selon le système Tobin (sans quoi cela ne servira à rien) . Cela éviterait le va et vient des capitaux errants qui font varier dangereusement les taux de change ainsi que le prix des actions. 
5 Comme Nicolas Baverez, je considère que la valeur des actions devrait représenter 14 fois la moyenne des trois dernières années de bénéfice (PER = 14) avec un rendement de 6 à 7 %, les ordinateurs de la bourse devraient arrêter la cotation au-dessus d'un PER à 20 et au-dessous d'un PER à 10. J'ajoute que ce devrait être ainsi au moins en ce qui concerne les actions de première catégorie, seules admissibles pour constituer les fonds de retraite. 
6 A court terme, les mauvaises conjonctures économiques sont aussi nuisibles à l'emploi et donc à la retraite par répartition (chômage et baisse des salaires) qu'aux actions. Mais à long terme les actions s'avèrent être un bon placement pour ceux qui l'ont fait. 
7 Les fonds de pension sont en grande partie constitués d'obligations qui ne peuvent souffrir que du risque d'inflation, ce que l'on peut modérer en mettant une partie du capital en actions. 
8 les fonds de pension se constituent sur une durée de 35 à 40 ans par des versements réguliers qui bénéficient de la baisse comme ils subissent les hausses des cours, le tout faisant une moyenne à long terme. Les crises ne durent jamais si longtemps. Sur les 60 dernières années, il est prouvé que les actions ont rapporté en moyenne 6 à 7 % hors inflation et hors dévaluations. 
9 Les fonds de pension français (pour les citoyens qui le souhaitent) peuvent être régis par le Code de la Mutualité (que je connais bien pour avoir créé et présidé la Mutuelle des Profession libérales). 
10 -  Dans sa période de montée en puissance, un fonds de retraite accumule les capitaux qui travaillent en recevant des dividendes et en engrangeant des plus-values potentielles (comme une Sicav que l'on achèterait chaque mois et à laquelle on ne toucherait pas durant 35 à 40 ans). 
11- Dans sa période de maturité, un fonds fonctionne comme un régime de retraite par répartition qui bénéficierait des meilleures conditions démographiques et de stabilité monétaire (pas d'inflation). En effet, les pensions sont surtout servies sur les rentrées des cotisations. Ce n'est que le solde positif ou négatif qui doit être investi ou désinvesti, ce qui réduit les frais de bourse. Les fonds peuvent consentir des prêts à leurs adhérents pour acheter leur maison. Les intérêts bonifient le capital. 
12 En cas de baisse du nombre des adhérents, le fonds vend des obligations ou des actions valorisées des plus-values et il sera (selon toute vraisemblance) capable de payer toutes les retraites jusqu’au bout. 
13 Pour plus d'ultimes précautions, on peut (et à mon avis on devrait) prévoir une mutualisation de tous les régimes de retraite par capitalisation (par exemple sous la forme d'une confédération mutualiste - Code de la Mutualité) pour lisser les effets des grandes variations démographiques professionnelles afin d’éviter de vendre des actions (en faible quantité du reste) lors de périodes boursières défavorables, évitant de peser sur le marché. 
14 Si la conjoncture économique était mauvaise pour les fonds de pension, elle serait nécessairement mauvaise aussi pour la retraite par répartition (faiblesse des salaires et des ressources des caisses de retraite à cause du chômage et de la récession). 
On peut dire qu'en période de stabilité démographique (en équilibre), économique et monétaire, un système vaut l'autre. 
Mais nous ne sommes pas en situation de stabilité démographique. Pour compenser les risques inflationnistes, il faut mixer les obligations avec les actions (sans compter qu'en période inflationniste, le taux des obligations nouvelles est plus élevé et le fonds en profitera durant toute la durée de vie de l'obligation, même si l'inflation est ensuite résorbée). 

VENONS EN A MA FAÇON DE VOIR LA RETRAITE. 
Je te renvoie à la présentation du livre VIII Mais je résume : 
De toute façon, répartition ou capitalisation, au préalable, il convient de retrouver la stabilité monétaire et financière qui conditionnent l'emploi, et une situation financière plus saine
1er pilier de la retraite : répartition semblable à celle qui existe mais financée par la consommation avec suppression totale des cotisations de sécurité sociale (salariales et patronales - le salaire brut devenant le salaire net ) baisse des prix hors taxes et augmentation du pouvoir d’achat avec la reprise de l'emploi ( voir détails dans les livres VII, VIII, l X et l' Épilogue ) comme le prouvent mes recherches et calculs
2e pilier de la retraite : une capitalisation financée par les salariés (sur la différence entre le gain dû à la suppression des charges sociales et le surcoût TTC de la vie) et par l'employeur dans la cadre de l’association Capital-Travail par la répartition d’une partie du bénéfice transformé en actions attribuées gratuitement aux salariés (selon des accords paritaires). 
3e pilier de la retraite : facultatif : il peut être ouvert à la naissance de chaque enfant, recevoir (hors fiscalité) des dons, des legs, des héritages et l'épargne durant la période adulte ainsi que (éventuellement) la part du 3e pilier qui n'aurait pas été utilisée par les parents. Ce troisième pilier peut servir à aider un ou des enfants à faire des études, à 
compléter les ressources de la retraite (si pilier 1 et pilier 2 insuffisants) ou en cas de dépendance exceptionnelle. 
Il est transmissible sans impôts aux enfants (patrimoine familial à but de prévoyance et sécurité pour études/chômage/ vieillesse/dépendance/ départ des jeunes dans la vie, transmission du patrimoine) 
VENONS EN A MA CONCEPTION DE L'ÉPARGNE. Le Progrès veut que les machines, l'énergie et l'intelligence artificielle qui sont du capital (CAPITAL), travaillent et produisent désormais de plus en plus à la place des hommes. C'est un PROGRÈS EXCLUSION qui jette les travailleurs sur le pavé (en premier lieu ceux qui n'ont pas bien travaillé à l'école. Mais les autres aussi actuellement. Les emplois détruits ne sont pas forcément remplacés par les nouveaux emplois malgré que depuis 30 ans on nous inculque mensongèrement le contraire. Le capital qui travaille à la place des hommes devrait rapporter plus que les 0,5 à 2,5 % si le prix des actions n'était pas surévalué .
J'en conclus qu'il faut que les travailleurs, les salariés, les classes moyennes aujourd'hui laminées, menacés de perdre leur emploi, leur activité ou leur niveau de vie, possèdent du capital dont le rapport complèterait le revenu du travail qui, globalement, se fera de plus en plus rare sans disparaître totalement. 
La réduction du temps de travail ne permet pas de remplacer des gens compétents par des incompétents du fait d’une éducation insuffisante.      Vu de cette façon, le capital devrait être considéré comme l'outil et si celui-ci travaille à la place du salarié, il est moral que ce dernier reçoive le revenu du capital qui travaille à sa place ( le surplus de gain pourrait aller au 3é pilier sans impôts pour des jours plus mauvais (pour le travailleur salarié ou indépendant) ou pour ceux qu’il aime et souhaite protéger.

 

Étudier les questions monétaires avec Maurice Allais

http://allais.maurice.free.fr/

 

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