Zone de Texte: M1 et M2,

Remarque de Jean Yves Haberer ex PDG du Crédit Lyonnais 
Sur le point de vue de Jean Claude Trichet 
 (Dans "Cinq ans de Crédit Lyonnais ») 

"J'ai toujours conservé l'habitude, née au Trésor, de lire avec soin 
les statistiques monétaires éditées périodiquement par 
la Banque de France. 

J'y vois avec une stupeur croissante (car personne n'en parle), 
à partir de 1990, une diminution de la masse monétaire selon M1 
(masse monétaire définie par 
les strictes liquidités : billets et dépôts à vue) 
et M2 
(instruments financiers à court terme) 
d'environ 5% par an en pouvoir d'achat déflaté. 

De 1990 à 1992, les moyens de paiement immédiat disponibles dans l'économie française se sont contractés de 15% ! 

J'en parle naturellement au gouverneur de la Banque de France. 
Mon cher Jean-Yves, me dit-il, 
aujourd'hui on ne s'intéresse plus à M1 et M2, agrégats trop étroits. 

Nous autres Banquiers Centraux, nous ne regardons que M3 (instruments financiers à moyen terme) 
agrégat de synthèse plus significatif dont la Bundesbank, 
à juste titre, a fait son principal indicateur.
 
Mon cher Jacques, lui dis-je, s'il t'arrivait d'aller remplir un caddy dans une grande surface, tu découvrirais à la caisse que 
tu ne peux pas payer tes achats avec des Sicav !»

M Jean Yves Haberer s’inquiète de voir baisser 
les moyens de payement 
(par les billets et les dépôts à court terme)

 

CSVA

82

M1 et M2,

   ACCUEIL                                        SOMMAIRE                                  CONTACT

 

 

CONFEDERATION