.

Sauf quelques politiques courageux, au caractère trempé (mis à l’index) peu de personnes n'évoquaient le fait que notre vrai problème est le libre-échange depuis 1974. Il a été aggravé par les accords du GATT qu’il ne faut perdre de vu, les Traités de Maastricht et d’Amsterdam, Nice, puis celui de Lisbonne illégitime au regard du référendum du 29 mai 2005

 

Peu de commentateurs se demandent encore pourquoi, après “ les trente glorieuses ”, depuis 1974, nous subissons un déséquilibre économique ayant porté le sous-emploi d’un taux de 2,7 % en 1973 à 12,5 % en 1997 pour atteindre plus de trois millions de chômeurs début 1998, chiffre auquel il faut ajouter 1 million de RMI à l’époque, les préretraites, les CES, la pratique des stages inutiles qui ne débouchaient jamais sur un emploi. Nous en sommes à plus de 6000 000 de chômeurs en 2017

 

Le taux de croissance est passé d'une moyenne de 3,4 % par an de 1950 à 1973 ( 6% durant les années 60) à un chiffre parfois inférieur à 1.

Cette croissance ne suffit pas à payer les intérêts.

 

Dans la classe politique, personne ne semble voir que l'année charnière 1974 avait été précédée par les accords de libre-échange entre la CEE et l’AELE lors de l’entrée de la Grande-Bretagne, l’Irlande et le Danemark dans la CEE en 1973, en exigeant le libre-échange

 

Ce fait essentiel a été masqué par le premier choc pétrolier dû à l’inflation du dollar sur émis. Il avait perturbé l'économie. L’effet pétrolier conjoncturel était éteint depuis bien longtemps alors que les faillites et le chômage augmentaient constamment avec le libre-échange, et cela se poursuit en 2017.

 

Nous courrons à la catastrophe et il est interdit de le dire. L'Europe s'est ouverte aux pays à bas salaires exerçant une pression sur les prix intérieurs, incitant à délocaliser dans les pays à bas salaires. Personne ne veut admettre que cette pression entraîne une tension sur l’emploi et sur les salaires, le pouvoir d’achat, le niveau des échanges, le PIB, augmente le chômage recherché par l'oligarchie du monde pour faire baisser les salaires et le social.

 

Les importations depuis les pays à bas salaires et à taux de change faible sont considérées comme négligeables (ce qui est faux) par les économistes de la mondialisation.

 

L’ Allemagne sous traite dans les PECO aux salaires bas à et monnaies faibles. Elle envisage d’utiliser la main d’œuvre des immigrés à un tarif incroyable pour des « mini job »:

 

 

 

Lorsque 5 % d’une marchandise arrive sur le marché à un prix correspondant à la moitié, le tiers ou le cinquième de son coût de revient intérieur, tous les vendeurs sont obligés d’adopter le nouveau tarif. Le producteur licencie le personnel remplacé par des machines automatiques ou bien il délocalise la production à l’étranger pour ne pas perdre sa part de marché.

 

Aujourd’hui, les passeurs organisés, protégés par les ONG subventionnés pat les États qui commandent le monde et les guerres , ne dirigent pas les immigrés en ARABIE SAOUDITE ou au QATAR ou à défendre leur pays, mais ils les orientent vers Europe pour casser les structures de notre civilisation, et aussi les salaires.  L’Allemagne envisage d’offrir 80 centimes d’euro de l’heure de travail aux immigrés, pour des mini jobs comme vu par le lien ci-dessus. Un marché aux esclaves noirs est maintenant ouvert en LIBYE                             

 

On trouve des économistes engagés dans l’ultralibéralisme. Contre toute réalité, ils sont capables de refuser d’admettre qu’il existe une offre étrangère déclenchant la baisse des prix de vente de la production intérieure à perte. Ils veulent la baisse de la masse salariale par la réduction du nombre des postes de travail remplacés par l’intelligence artificielle. Cela entraîne une diminution de la croissance du PIB à cause des délocalisations, un baisse des rentrées fiscales et sociales, une augmentation de l'endettement dont profitent les banques.

 

Au moment du Traité de Rome il nous avait été promis la préférence communautaire pour défendre la production et l'emploi européen. C‘était du vent. Le ver était dans le fruit avec le principe du libre-échange

 

Il est atterrant de voir que les syndicats ne trouvent pas matière à critiquer les excès du libre-échange : il existe un véritable terrorisme intellectuel, exercé contre toute personne qui ne se soumet pas aux idées mondialistes de libre-échange et à la corruption.

 

Il est interdit de dire que depuis plus de 40 ans, la politique du libre-échange a défavorisé la croissance et l'emploi en France. Il n'y a pas de débat politique sur cette évidence dénoncée par Maurice Allais.

 

Ainsi s’explique l’échec politique d’Alain Juppé malgré le succès de sa politique de baisse des taux d’intérêt dont a bénéficié son heureux successeur,  Lionel Jospin (la cagnotte).

 

Il est vrai que ce dernier a ensuite subit la pression exorbitante des fonctionnaires (l’exécutif a renversé le gouvernement en usurpant au législatif  le contrôle du gouvernement, exigeant le départ des ministres chargés de la réforme du mammouth (Claude ALLEGRE et Luc FERRY). Cela est inacceptable dans la République, pose la question de la limitation du droit de grève accordé à l’exécutif.

 

L'inattention envers les véritables causes du chômage explique l'échec des gouvernants ignorant les lois économiques.

 

Les journalistes qui  obéissent à leur charte déontologique sont licenciés par les grands journaux et la télévision mais ces derniers perdent des lecteurs.

 

Il faut un renversement de la politique que l’Europe s’impose depuis 1994 (MAASTRICHT précédé par l’Acte Unique de 1988).

 

Il est connu que la faiblesse historique du dollar a permis de construire la puissance américaine. Pourquoi l’euro moins cher mais juste,  ne permettrait-il pas de construire l'Europe ? La propagande oligarchique dit le contraire afin de favoriser les affaires de ses commanditaires jouant sur les différences de taux de change avec d’autres continents où par surcroît les salaires sont faibles.

 

Corollairement, il conviendrait de rechercher notre indépendance énergétique, diminuer nos importations de pétrole.

 

Au nom du libéralisme économique, des sociaux-démocrates néolibéraux* associés aux libertaires et aux gauchistes qu’ils financent ( le mythe de la corde de LENINE), sont devenus des ultralibéraux* lancés à corps perdu dans une aventure totalitaire régressive, antisociale, soumise à l’hégémonie des instances mondiales corruptrices, s’appuyant sur la puissance politique et militaire de l’Amérique. Elle peut nous conduire à l’abîme en se retournant contre le libéralisme des pauvres (Jean-Paul II).

 

La mondialisation financière oligarchique capitaliste se lie à l’Internationale Communiste Trotskyste avec laquelle elle pactise: elles ont la même essence globaliste et se rendent service !

 

Pour Maurice Allais : «<l’Union Européenne est totalement libre de pratiquer une politique de libre-échange, ou au contraire de recourir à une protection raisonnable. Rien ne la force à s’ouvrir à tous les vents. Rien ne peut l’empêcher de préserver son économie, autant qu’il est possible, des désordres venus de l'extérieur. On ne saurait donc soutenir que le libre-échange mondialiste constituerait une nécessité inéluctable, un principe intangible auquel nous devrions nous soumettre aveuglément sans restriction ». Combats pour l’Europe. Clément Juglar. 1994. (p. 382).  Nul gouvernement n’a suivi ses conseils.

 

Les travaux du savant patriote Maurice ALLAIS sur le rôle des importations, sont confirmés par ceux de Jean Arthuis ancien ministre de l’économie. Il souligne la nécessité, l’opportunité, la possibilité de pratiquer, avec pragmatisme et modération, une politique de libéral protectionnisme léger qui ne bouleverserait pas le monde. Bien que UDF, il n’a pas été entendu.  Les travaux qu’il a présidé comme président de la commission du Sénat sur la TVA sociale, n’ont pas eu les suites qu’ils méritaient.

 

Le résultat des recherches des hommes libres a été mis sous boisseau (ou dans un étouffoir) pour obéir à la « pensée unique » mondialiste, à la mode mondialisée. Les politiciens servent les intérêts des financiers internationaux qui les soutiennent lors des élections. Nos dirigeants ne se sont jamais élevés contre la dérive qui, à Seattle, avait rendu l’Amérique si sûre d’elle qu’elle avait cru pouvoir imposer, avec arrogance, un ordre du jour strict conduisant à l’échec sous la pression des révoltés de la planète, dont beaucoup d’Américains mais aussi, on le dit moins, du Tiers Monde.

 

L’étouffoir est si sûr de lui qu’il ne voit pas monter le rejet de cette politique et la lame de fond en faveur d’une demande de transparence réelle, une régulation salvatrice du capitalisme ignorant superbement que l’économie et le capital n’ont de sens que s’ils servent l’homme. Ce nouveau capitalisme ne voie pas qu’il crée une remontée du marxisme et du fascisme, comme dans les années 30.

 

Depuis la fin du dernier millénaire, la démocratie est bafouée. Si l'on veut faire carrière en politique nationale, même municipale, ou dans les instances internationales, il n'est pas souhaitable de se rebeller contre la Puissance de la Mondialisation oligarchique. L'ambition politique, le carriérisme, commandent la soumission aux impératifs du nouvel Ordre Mondial en faisant fi des devoirs d’élus - mais pour combien de temps encore ? A la libération, il y eut des règlements de compte, des procès, des expropriations, des condamnations à mort exécutées

 

2017 a connu un record d'abstentionnisme aux élections. Désormais, les peuples découragés exigent des comptes ou se désengagent en ne votant plus. Depuis plus de 40 ans, la mondialisation détruit les Nations européennes en dissolvant le tissus économique et social, ainsi que notre civilisation. Cela s’est accentué depuis Maastricht, Amsterdam, Nice et Lisbonne, supprimant la souveraineté des nations et les frontières, ce qui permet une invasion migratoire  dans le but de changer la population européenne.

 

Soumise à l'idéologie fédéraliste diffusée durant des décades, la Commission de Bruxelles est accusée de, sciemment, détruire les nations.

 

Mission secrète est recommandée par leurs protecteurs mondiaux, aux fonctionnaire de la Commission et aux hommes politiques carriéristes, de créer une Europe fédéraliste bâtie sur les cadavres des nations réelles. Lorsqu’ils se réveilleront, les peuples la refuseront. On n’a encore rien vu après l'abstentionnisme record pour une élection commanditée et gagnée par l’oligarchie mondiale

 

D’idéologie opposée au libéralisme à la française, l'erreur mondialiste n'a d'égale que les erreurs marxiste, fasciste et nazie. Elle est de la même essence impériale violente et manipulatrice au point de créer des guerres civiles depuis l’extérieur.

 

Quelques hommes ont osé se dresser contre ce jeu d'apprentis sorciers, de profiteurs, d’égoïstes servant la tyrannie. Ils ont osé braver la puissance tutélaire de la finance mondiale, le consensus coupable, la lâcheté carriériste, pour réveiller le peuple de la lourde anesthésie dans laquelle il est plongé pour que quelques eurocrates avides de pouvoir puissent lui dérober sa souveraineté , prétendant connaître mieux que le peuple ce qui lui convient.

 

Pour détruire les nations, nous sommes accusés de délit d’opinion par la pensée unique qui va jusqu’à des allusions douteuses nous faisant passer pour des retardés mentaux ou nous accusant de dériver vers quelque « extrémisme», alors que les vrais dictateurs extrémistes sont ceux qui profèrent ces accusations aussi infondées que l'étaient celles des procureurs des tribunaux expéditifs de l'ex-URSS.

 

Ils se croient permis de dire n'importe quoi et la propagande conduit vers un pouvoir fort qu'ils souhaitent : une dictature mondiale qu'ils préparent !

 

Le débat d’idées avait commencé par une lettre ouverte de Denis Jeambar au Président de la République dans l’Express du 1er septembre 1996. Il avait aussi été entrepris par d'autres personnalités

comme Maurice Schumann et Gérard Laffay qui constatait que :

“ la politique monétaire française avait été la plus restrictive de toutes celles menées dans le G7 ”.

 

Dans le même temps, surpris par les résultats décevants d’Alain Juppé, Charles Pasqua demandait que le Président de la République de “s’implique plus”, tout en s’élevant contre “ les critères purement comptables de Maastricht”. Réclamant le retour à la « préférence européenne » du Traité de Rome, il ajoutait que “le débat est indispensable ”, et demandait aussi “une nouvelle politique économique à suivre pour sortir du chômage ».

 

Philippe Séguin écrivait dans le Monde : « Laurent Fabius apporte de mauvaises réponses à de bonnes questions”, mais Karl LAMERS ministre allemand des Affaire européenne, répondait : « monsieur Séguin , il n’y a pas d’autre Politique ». C’était le “ dictat allemand ” : il exige une réalité supranationale, celle de la concurrence globale ” convenant si bien à la politique de l’oligarchie ayant soumis les représentants américains et les fonctionnaires de la commission de BRUXELLES .

 

Ce début de débat fut idéologique « pro-américain » pour les uns, « pragmatique et souverainiste » pour les mécontents.

 

La conférence de presse du Président de la République le 14 décembre 1996, montrait qu’il ne savait pas où veut aller la France quand il déclarait « nous devons dire dans quelle société nous voulons vivre ».

 

Les hauts dignitaires du pays ont été, et sont toujours, l’objet de la pression d'une «pensée» qu’ils n’ont pas déjouée parce qu’ils veulent le soutien de cette dernière.

 

Le débat esquivé s’est consumé dans «l’étouffoir » pour aboutir à la dissolution de mai 1997, une campagne électorale terne qui n’a su aborder aucun des problèmes vitaux, aucune question essentielle; perdue pour poursuivre la même politique à peine plus osée avec Lionel JOSPIN ayant cru imposer l’Europe sociale dans le traité d’AMSTERDAM. Déçu de n’avoir pas été élu, il finit par abandonner la politique.

 

Au cours de cette campagne législative, seul Charles Pasqua avait évoqué notre projet de CSVA; le principe du transfert des charges sociales de l’emploi sur la consommation, les problèmes européens.

 

Transmis au premier ministre RAFFARIN qui le soumit à BERCY, Nicolas SARKOZY ayant fait décider plus tard de l’appliquer au taux de 5%, ce qui est peu, cette proposition fut l’étouffée par le président HOLLANDE, tout comme le projet de TVA sociale du Senat présenté par Jean Arthuis et la proposition de Charles De GAULLE d’Association entre le Capital et le Travail.

 

La visite d’Helmut Khôl à Paris a donné l’occasion de faire savoir aux Français comment ils devaient voter au référendum de mai 2005, ce qui avait eu un effet contraire.

 

Le Président Chirac perdra sa majorité en juin 1997 et Helmut Khôl la chancellerie en septembre 1998.

 

L’acte fondateur OTAN-RUSSIE a effacé Yalta. Il a été signé le 27 mai 1997 à Paris, dans la plus parfaite indifférence médiatique. Il effaçait l’erreur de Roosevelt d’avoir accepté le partage du monde en deux.

Les affaires internationales de cette ampleur n’avaient pas intéressé nos médias durant la campagne électorale nationale décevante et terne à souhait. Que reste-il de cet Acte fondateur OTAN-RUSSIE après que la France ait refusé de livrer les navires commandés à nos chantiers navals et « les rétorsions » dont on doit se demander contre quoi ?

 

Le débat étouffé n’a jamais abordé les véritables enjeux de la France, de l’Europe et de l’humanité. Mais, de toutes parts commence s’organiser une Résistance à la mondialisation aveugle, une Résistance au déclin de la France et de l’Europe, mouvement intellectuel spontané mais dispersé, pourtant jugé capable de sauver l’Europe soumise au chaos économique.

 

Elle est susceptible de libérer le monde selon le principe humaniste qu' " il n’y a de richesse que d’homme ” (Bodin).

 

Le livre V « L’étouffoir » dont nous venons d’étudier des passages, reprend les chiffrées comparatifs et les soumet à la réflexion.

 

Combattre l’étouffoir est un devoir pour tout patriote. C’est difficile dans un contexte contraire à notre nature paisible. Mais la Résistance de tous les hommes et de toutes les femmes de bonne volonté ne manque pas de détermination : Il faut rassembler le peuple dans la nation.

 

L’étouffoir puissant et inique, n’empêche pas les patriotes courageux de s’élever contre le déclin de la France pour exiger la maîtrise de nos lois, de nos frontières, de la monnaie, de notre budget, nos affaires étrangères, notre  identité, le référendum d’initiative populaire dans le cadre d’une Europe des nations et des projets

 

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Notre vraie problème est le libre-échange total 
depuis l’élargissement de 1972 
(entré de la Grande Bretagne dans le marché commun )