Zone de Texte: Des abus ont lieu. Les médicaments substitutifs font l'objet d'un trafic illicite à partir de prescriptions détournées de leur but. Il faut mettre de l'ordre dans leur distribution en instaurant un suivi médical , social et légal des utilisations. 

Ce n’est pas difficile à organiser.  Le principe du médecin et du pharmacien référant pour les toxicomanes serait un moyen sûr. .

La situation actuelle permet à des sujets manipulateurs, au caractère pervers bien connu, une dérive vers des abus. 

Je m’adresse aux pouvoirs publics : pourquoi ne pas légiférer en vue d’une organisation de la distribution des stupéfiants sous contrôle sanitaire et douanier de l'État afin de satisfaire aux besoins des drogués en état de mal , tout en préservant les sujets sains ? 

La douane pourrait s’occuper du coté production, administratif et financier, comme pour les tabacs et les alcools, le ministère de la santé ( praticiens, pharmaciens, inspecteurs de la santé et surtout la sécurité sociale ) s’occuperaient du contrôle des drogués, leur utilisation et l’accompagnement médical des sujets.  

Cela limiterait la propagation de l'usage des stupéfiants par le trafic des drogués/dealers qui, pour se procurer l'argent dont ils ont besoin pour leur usage (environ 1000 francs par jour l’an 2 000 pour les drogues dures, soit 360 000 francs par an) doivent vendre cinq fois leur usage pour acheter leur dose personnelle ( informations donnés par nos malades et calculs avant l’an 2000) 

Les calculs théoriques montraient que pour obtenir un tel financement, ces individus devaient vendre de la drogue à d’autres utilisateurs pour une somme pouvant aller jusqu’à de 1 800 000 francs par an. C'est le chiffre d'affaire d'une PME. Au cinquième échelon de l'organisation, cela ferait  (toujours théoriquement) un chiffre d'affaire de 228  millions de frs pour 125 drogues/dealers d'un réseau. C'est dire la force de propagation du fléau qui se répand comme en nappe d’huile.

On peut réduire l’extension «épidémique» de la toxicomanie et du trafic illicite en organisant une distribution contrôlée, avec obligation de se soumettre périodiquement à des  entretiens avec des spécialistes de la santé en vue de se voir proposer un contrôle de l’état de santé physique et mentale (toujours précaires), une cure de désintoxication. 

    Toute la difficulté tient au fait que le trafic, source de profits fabuleux - hors fiscalité - finance d'autres activités , politiques, criminelles et terroristes, en vue de prendre ou de conserver le pouvoir, corrompre et dominer notre société en empoisonnant nos enfants !   

    De toutes façons, la drogue est en vente dans la rue. Si des personnes veulent prendre le risque de s'intoxiquer, ne vaut-il pas mieux qu'elles puissent le faire sans être « obligées » de se livrer à un prosélytisme/deal empoisonnant les enfants qui ne demandent rien ? La cheville ouvrière du trafic est le drogué lui-même. Qu’avons nous à perdre à organiser une distribution légale et d’un usage contrôlé ? 

    Un moyen de s'opposer au trafic serait de le ruiner par une concurrence légale incitant l'usager à bénéficier de la Loi pour trouver la voie d'un usage conduisant à une désintoxication grâce à une prise en charge spécialisée

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