ETUDE APPROFONDIE DE L’IDEE EUROPEENNE

 

Sans remonter à NAPOLEON, CHARLEMAGNE, INNOCENT II, Jules CESAR ou ALEXANDRE LE GRAND, la construction « européenne » n’a pas commencé le 9 mai 1950 avec la déclaration de Robert Schuman qui, rappelons-le, avait voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940, fut confirmé sous secrétaire d’État du gouvernement du Maréchal PETAIN,  se contenta de lire la déclaration du 9 mai 1950, transmise par les services de l’américain Dean ACHESON (secrétaire d’État entre 1949 et 1953 de l’administration du Président des USA Harry TRUMAN) à la demande d’un ancien Juriste allemand de l’époque nazie, retourné par les services américains, est devenu leur agent, Valter HALLSTEIN.

La 2e Guerre mondiale fut un moment d’intégration européenne sous contrôle du Reich.                    Le 6 juin 1941, sous l’occupation allemande, eut lieu au Grand Palais à Paris, l’inauguration de la première exposition de la France européenne, comme le montrent les actualités de cette période : http://www.dailymotion.com/video/xp1wiw . Sur la vidéo de ces actualités, contrôlées par les Nazis, apparaissent deux immenses cartes de l’Europe dont l’une avec l’effacement des Nations et des frontières.

 

Hitler et Mussolini avaient chargé Walter HALLSTEIN professeur de droit Allemand, membre d’organisations professionnelles Nazies, et non du parti, (des commentateurs disent qu’il l’était en somme obligation) de préparer le plan de la nouvelle Europe sans nations ni frontières.

 

Lorsque les américains l’ont arrêté habillé en militaire à CHERBOURG,  il fut prisonnier de guerre aux États-Unis Les services américains le retournèrent comme d’autres allemands, afin de l’utiliser pour vassaliser l’Europe de l’Ouest, conformément au partage du monde convenu avec STALINE lors des conférences de Téhéran, Yalta et Potsdam. (Rappelons l’absence d’un représentant français légitime lors de ces événements. Et pour cause, De Gaulle, en cohérence avec l’Appel du 18 juin s’est toujours battu pour l’indépendance de la France, s’opposant à l’ Europe supranationale, sous domination Américaine comme Allemande).

 

Plus d’un lecteur sera surpris d’apprendre que l’ancien membre d’associations professionnelles juridiques nazies, Valter HALLSTEIN, homme de confiance de HITLER, devenu homme de confiance des américains, fut le premier président nommé à la commission européenne de 1958 à 1966 ! Pour preuve, voici la liste des anciens présidents de la commission européenne : http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20040628.OBS1903/les-precedents-presidents-de-la-commission-europeenne.html

 

Voici un article de la GAZETTE FRANCAISE : https://gazettefrancaise.com/2015/12/14/lhistoire-de-walter-hallstein/ Pour les services américains il fut la pierre angulaire de la stratégie de neutralisation des États d’Europe afin de conserver leur hégémonie sur la moitié du monde.

 

En 1965 Walter HALLSTEIN présente son plan pour créer une Europe fédérale sans États ni frontières sous prétexte de libérer le marché afin d’éviter la guerre en Europe. Ce projet suscite un veto immédiat de Charles de Gaulle à l'occasion du vote de la politique agricole commune (PAC) Il s'oppose aux règles proposées par le commissaire tendant à remplacer le vote à l'unanimité par le vote à la majorité qualifiée. Il en  résulta la politique de « la chaise vide » puis le Compromis de Luxembourg en janvier 1966.

 

Walter HALLSTEIN était perçu comme intouchable. Toute la presse aux ordres de la finance critiquait la position du général DE GAULLE  Il fut présenté comme un homme de l’enfermement, l’homme des frontières cloisonnées et du siècle dernier… Ces termes sont toujours en usage  médiatique contre qui ose la moindre critique sur les malfaçons de l’Europe.

 

La rhétorique du III ème Reich a été reprise par le projet de « la nouvelle Europe » : https://lesbrindherbes.org/2016/05/25/nazi-devenu-president-de-commission-europeenne-preuve/

 

Il est inquiétant que le fédéralisme supranational sous domination allemande continue à se poursuive de nos jours comme à l’époque où la France vichyste était soumise parce que la France avait été vaincue, écrasé, occupée. La destruction des nations, des frontières, de la souveraineté des peuples, le refus du protectionnisme, de l’auto détermination devient la règle.

 

 Évolution des idées  depuis 1922 :  plan attribué à  KALERGI :

KALERGI ( contrairement à HALLSTEIN, ce dernier ne s’entendait pas avec HITLER et émigra aux USA) pense que le peuplement européen évoluera en s’abêtissant par mixage avec des races jugées intellectuellement inférieures (terme inadmissible). Le plan ancien (à partir de 1922) a évolué ; le nouveau plan ( attribué à KALERGI depuis 1978) de peuplement européen, fut manipulé : il prévoit une immigration massive voulue, actualité  organisée avec les guerres enrichissant les fournisseurs membres de l’oligarchie régnante.

 

Le comte Richard COUDENHOVE KALERGI, diplomate, né le 16 novembre 1894 à Tokyo au Japon, de père austro-hongrois et de mère japonaise, mort le 27 juillet 1972 à SCHRUNS en Autriche, est bien l'un des premiers, au XXe siècle, à proposer un projet d'Europe unie. Il peut être considéré comme Le père des pères de l’Europe en tant initiateur et militant important.

 

AGORA VOX, évoque les prémonitions de KALERGI au sujet du mixage avec des races dites inférieures (terme inacceptable). Mais en contre partie, il se formerait une race supérieure de bonne qualité, dominant la race mélangée inférieure, de quantité, abêtie, dépendante. Il s’agirait de constatations prémonitoires ; non d’un souhait de KALERGI.

 

Selon cette théorie, le mixage des races aurait pour effet de dénaturer la qualité de la population européenne pour la rendre plus facile à diriger par le gouvernement mondial à venir, l’union de l’Europe n’étant qu’un prélude à la globalisation politique du monde.

 

Le but du Plan attribué à KALERGI pour changer de peuple, par le mixage sans attaches aux nations, permettrait d’accepter la disparition des États et des frontières, le libre-échange, la domination par une « race supérieure ». Le nouveau peuplement européen serait dépourvu de cohésion ethnique, historique et culturelle, sans esprit ni volonté, facile à gouverner.

 

Les nouveaux dirigeants seraient la « race des maîtres », « race des seigneurs », « race des leaders spirituels européens » qui « se distingue, comme la haute noblesse ». Elle détiendra industries et richesses dans le monde entier et ne craindra pas le libre-échange.

NDLR : Il est tout de même curieux de constater que tout se passe aujourd’hui comme si les institutions de l’Union Européenne exécutaient à la lettre le plan attribué à KALERGI. Notamment aux autochtones en favorisant l’invasion migratoire secrètement organisée, grâce aux guerres pour faire fuir et l’aide aux « passeurs » organisés, protégés. Aucune résistance n’étant aidée, organisée. L’objectif ne serait pas de prévenir les guerres, argument mensonger dont les dirigeants se servent comme d’un outil au demeurant rentable, mais soutenir la puissance financière et commerciale anglo-saxonne au Moyen Orient et en Afrique tout en affaiblissant l’Europe.  https://www.youtube.com/watch?v=YBKzgq-ReN4     

En 1922, Richard Coudenhove-Kalergi fonda à Vienne le mouvement « Paneuropéen », visant à l’instauration d’un Nouvel Ordre Mondial, basé sur une Fédération de Nations dirigée par les États-Unis. Ce dernier point n’est pas clair vu les rencontres et la correspondance entretenus avec de GAULLE.

Dans AGORA VOX, DADOUX s’explique la migration actuelle à la lumière de ce qui est considéré comme un Plan mis en application:

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-plan-kalergi-genocide-des-172751

 

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Extraits dans Clio du texte de PANEUROPA (publiés en 1923)

par Christiane Peyronnard, Patrice Delpin

https://clio-texte.clionautes.org/Pan-Europa.html

 

« …dans le monde Paneuropéen imaginé par KALERGI, il est précisé « Seule sera libre l’alliance des hommes les plus nobles avec les femmes les plus nobles, et inversement »… « Les personnes de valeur moindre (sic !) devront se satisfaire de personnes de valeur moindre. Ainsi le mode d’existence des personnes de valeur moindre et médiocre sera l’amour libre, celle des élus : le mariage libre »… Pour « l’européenne humanité de quantité » de « valeur médiocre » : « l’amour libre » a pour but d’assouvir des instincts sexuels primaires avec des « personnes », le sexe important peu ici (plus question d’homme et de femme) dans une relation qui peut être homosexuelle ou hétérosexuelle. L’amour libre exclut toute perspective de « reproduction ».

 

En opposition à ce que l’on peut juger être des prémonitions sur le peuplement futur de l’Europe, KALERGI paraît attaché à la démocratie, au moins dans le temps qu’elle s’intéresse à ses idées. Les « partis démocratiques » ont le « devoir » de soutenir le mouvement paneuropéen : « la fédération paneuropéenne, en effet, constitue la seule protection sûre de la démocratie européenne contre le bolchévisme et la réaction ».  De plus, « L’idéal paneuropéen offre aux partis démocratiques un programme d’action et de réalisation, touchant la politique extérieure ».

 

KALERGI précise : « Dès qu’une nouvelle et véritable noblesse se sera constituée, la démocratie disparaîtra d’elle-même » (PI 28) et laissera la place à une « aristocratie spirituelle » se félicite-t-il.  Le « chaos de la politique moderne » prendra fin lorsque cette aristocratie se sera approprié les « instruments de pouvoir de la société » : la « poudre » (la force miliaire et policière), « l’or » (le pouvoir financier), « l’imprimerie » (le pouvoir culturel)

 

Pour KALERGI, la démocratie, « l’âge démocratique », n’est qu’un « pitoyable interlude », un « temps intermédiaire ». La démocratie n’est qu’une « façade » de la « ploutocratie » (l’oligarchie).  Il énonce qu’en démocratie, les hommes d’État sont des « marionnettes » et les capitalistes des « tireurs de ficelles » (PI 31). Ce sont les oligarques qui dictent les choix politiques et manipulent les électeurs à travers « l’achat de l’opinion ».

 

NDLR : Ne sommes-nous pas dans une des phases de réalisation de ces prémonitions ? En 2017, lors de la présidentielle n’avons-nous pas connu « l’achat de l’opinion »? .

 

Selon Antonin CAMPANA, pour KALERGI « l’oligarchie (et non le « peuple ») est à la tête de la démocratie. L’oligarchie dirige en sous-main les « partis démocratiques », possède aussi la grande industrie. C’est elle qui exploite le sous-sol, détient des monopoles et des industries suffisamment puissantes pour ne pas craindre la concurrence étrangère ».

 

Elle ne craint ni le libre-échange, ni l’union douanière. Aussi KALERGI propose-t-il sans honte que les partis faussement démocratiques et la grande industrie apatride se mettent au service de l’idée « paneuropéenne » (PN 145) et de son mouvement. Selon lui ils n’en tireront que des avantages. Quant aux travailleurs et gens du commun qu’il méprise, cette « européenne humanité de quantité, qui ne croit qu’au chiffre, qu’à la masse », ces perdants du « combat éternel de la quantité contre la qualité, des groupes de valeur moindre contre des individus de valeur plus élevée » (PI 42), nul doute qu’ils profiteront eux-aussi du libre-échange, mais en tant que « consommateur » seulement (PN 144). 

 

Selon Antonin CAMPANA, « pour KALERGI la « démocratie »  n’est qu’une parenthèse « pitoyable » qu’il espère voir refermée au plus vite. Le peuple n’est qu’une « quantité » dominée par une pseudo-aristocratie non dénuée de qualités (la ploutocratie). Le peuple est une « masse » qui après la fin de l’époque pseudo-démocratique, sera sous le joug d’une véritable aristocratie qui cumulera caractère, esprit, beauté, maintien, éthique et… pouvoirs. Un Georges SOROS, souligne CAMPANA, qui dépense des milliards pour promouvoir une démocratie oligarchique, les Femens, l’idéologie du genre et la « société ouverte » trompeuse, est sans doute, avec d’autres humanitaristes de son calibre, l’archétype de cette aristocratie éthique et altruiste à qui est promise, selon KALERGI, la domination du monde.

 

Antonin CAMPANA souligne que KALERGI « affirmait, sans demi-mesure, qu’il était nécessaire de « croiser » les peuples européens avec les Asiatiques et les Noirs, pour créer un troupeau multiethnique sans qualités spécifiques et facile à dominer pour les élites au pouvoir ».

 

Antonin CAMPANA relève que pour KALERGI, « L’homme du futur sera de sang mêlé. La future race eurasiato-négroïde, très semblable aux anciens Égyptiens, remplacera la multiplicité des peuples ». Et CAMPANA précise que le but est d’: « abolir le droit à l’autodétermination des peuples et, successivement, éliminer les nations en utilisant les mouvements ethniques séparatistes et l’immigration allogène de masse, favoriser les sexualités déviantes, homosexualité (mariage pour tous) et pédophilie (via les enseignants), détruire la famille traditionnelle (nuire à la Manif pour Tous), prendre le contrôle et acheter la docilité de la presse en rachetant les titres (Bergé, Niel, Pigasse, etc.) en les subventionnant, jouer sur la fibre humanitaire pour augmenter les impôts, ruiner les classes conservatrices et justifier les restrictions des libertés (Loi sur le Renseignement) », etc.

 

NDLR : Il est inacceptable que les Asiatiques et les noirs soient considérés comme des races inférieures, mais, ne sommes-nous pas soumis à une invasion migratoire à base religieuse attardée, féconde et dominatrice, invasion soutenue, organisée ( comme la guerre et la drogue servant à la financer) par les puissances de l’argent; immigration provenant successivement de pays ( KOSOVO, SOMALIE, AFGHANISTAN, IRAK, LIBYE, SYRIE ) où la guerre a été imposée de l’extérieur. Le terrorisme international sur fond religieux en provenance de ces pays bouleversés, a pour but de créer le chaos; hâter l’heure de prise du pouvoir par la nouvelle aristocratie.

 

Selon Antonin CAMPANA, « KALERGI rêve d’une division du monde en cinq grands ensembles régionaux, cinq « groupements » : le « groupement paneuropéen », le « groupement Panaméricain », le « groupement russe », le « groupement britannique », le « groupement mongol » (l’Asie Orientale) (PN 85). Pour KALERGI l’union européenne n’est pas le but ultime, elle n’est qu’une étape, l’objectif étant la constitution d’une société planétaire, une « communauté mondiale ». Il précise que « l’unité européenne sera une étape nécessaire sur le chemin de l’unification du monde » (PN 82).

http://www.autochtonisme.com/2016/01/coudenhove-kalergi-l-ue-et-le-genocide-du-peuple-europeen.html

 

Voici un lien pour lire une analyse du livre de de KALERGI « Idéalisme Pratique » publié deux ans après la parution de Paneuropa : http://balder.org/judea/Richard-Nicolaus-Coudenhove-Kalergi-Idealisme-Pratique-Vienne-1925.php

D’après Antonin CAMPANA, « Dans son livre PRAKTISCHER IDEALISMUS, Richard COUDENHOVE KALRGI  déclare que les habitants des futurs « États Unis d’Europe » ne seront plus les peuples originaires du Vieux Continent, mais plutôt une sorte de sous-humanité bestiale, issue de mélanges raciaux »

Ayant étudié PRAKTISCHER IDEALISMUS, Antonin CAMPANA invite à s’y reporter, souligne une philosophie que d’autres analystes ne relèvent pas. À terme, il y aurait en Europe une «race négroïdo-eurasienne » de quantité et une «nouvelle race noble» de qualité.

 

http://balder.org/judea/billeder-judea/Book-Cover-Praktischer-Idealismus-150.jpg

PRAKTISCHER IDEALISMUS Publié 2 ans après PANEUROPA

Pris de doutes ; nous avons consulté le mémoire de Maîtrise de Frank THERY, présenté à l’Université LYON III Jean MOULIN en septembre 1995, déposé à la Fondation ARCHIVES de l’Institut européen de l’Université de Genève, ayant pour titre : « Construire l’Europe dans les années vingt. L’action de l’Union paneuropéenne sur la scène franco-allemande, 1924-1932 » Le mémoire de Frank THERY est Lisible sur Internet grâce au lien suivant :

https://www.unige.ch/gsi/files/1814/0351/6357/thery.pdf

 

 On n’y trouve rien sur la théorie « multiethnique sans qualités spécifiques et facile à dominer pour les élites au pouvoir» de l’Europe à venir ; pas plus d‘ailleurs que des références aux difficultés de l’Allemagne des années 20 et du début des années 30, sauf la confirmation que HITLER et KALERGI ne pouvaient pas se voir

 

Le mémoire de Frank THERY relève qu’« A maintes reprises, dans ses mémoires, COUDENHOVE insiste sur l’aspect solitaire et laborieux de son action en vue de la création de l’Union paneuropéenne » : Il eut beaucoup de difficultés pour faire partager ses idées.

 

Pourtant « Dès 1926, l’idée paneuropéenne est diffusée en Europe et outre Atlantique par le biais de sections nationales conduites par des figures politiques situées au premier plan de la scène nationale et internationale. Moins de trois ans après l’énoncé du projet, il est converti en action militante, au sein de l’Union paneuropéenne, dont les principales structures sont d’ores et déjà établies ».

 

Des hommes politiques importants provenant de tous pays s’y intéressent. BRINON fera plus tard le discours à l’inauguration à Paris de la première exposition de la France européenne sous domination nazie, au Grand Palais, le 6 juin 1941( cité plus haut) et le payera cher à la libération. Édouard HERRIOT, Paul LOEBE, Carlo SFORZA, Émile MAYRISSCH sur le plan économique, Charles RIST, l’intellectuel Henri BARBUSSE, Hugo Von HOFMANNSTHAL, Albert EINSTEIN, Henry WICKHAM STEED (rédacteur du Times), le secrétaire d’État aux Colonies et Dominions, Léopold S. AMER), rejoindront les idées de KALERGI.

 

Le rejet britannique de l’idée paneuropéenne doit être nuancé.

Le principe des ACCORDS DE LOCARNO  (les accords de Locarno portant sur la garantie des frontières sont signés le 16 octobre 1925 à Locarno, une ville suisse sur les bords du lac Majeur entre les représentants des principaux États-parties : de l'Allemagne (Gustav Stresemann), de la Belgique (Émile Vandervelde), de la France (Aristide Briand), de la Grande-Bretagne (Austen Chamberlain), de ) obtient un certain écho auprès de la diplomatie de Sa Majesté. En témoigne la note produite en septembre 1927 par un membre du Département central au Foreign Office, Michael H. Huxley: « […] je reste convaincu que l’idée de Paneurope est une force d’avenir – sinon la force d’avenir en Europe […]. Certainement si le comte COUDENHOVE et ses adhérents font preuve d’assez de sorcellerie pour apaiser la fureur du nationalisme et du protectionnisme qui empêchent le développement de l’Europe centrale et orientale, il peut rendre un service à la paix européenne et au commerce britannique, qui peut dépasser les autres inconvénients de son plan, du point de vue britannique ». NDLR : l’Angleterre est libre échangiste

 

Le développement des comités nationaux.

A Vienne, COUDENHOVE recueillait en 1924, l’adhésion de la Grande Loge à l’idée paneuropéenne ; Ignaz SEIPEL acceptait la présidence du comité autrichien, l’ancien ministre des Affaires étrangères Karl RENNER, en relation personnelle avec le président MASARYK, favorise, à la fin de l’année 1924, une section paneuropéenne à Prague.

 

Présidé par le ministre du Commerce, Václav SCHUSTER, le comité obtint l’adhésion ambiguë du ministre des Affaires étrangères, le nationaliste Edvard BENES.

En lui fournissant un passeport diplomatique et des lettres de recommandation auprès de personnalités proches du Cartel des gauches, MASARYK et BENES offraient en outre à COUDENHOVE l’opportunité de déplacer le centre d’action du mouvement vers l’Europe occidentale, en particulier vers Paris.

 

En janvier 1925, COUDENHOVE se rendait à Paris pour assister à une conférence dans les locaux de la Fondation Carnegie. Il y exposa son projet paneuropéen, sans susciter apparemment d’autre sympathie que celle d’Alfred FABRE-LUCE, Louise WEISS, fondatrice de la revue L’Europe nouvelle en 1918, ou Henry de JOUVENEL, ancien délégué de la SDN et rédacteur du Matin, qui tirait alors à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires.

 

En juin 1925, le prix Nobel de littérature et fondateur de la revue littéraire Europe, Romain ROLLAND, se fit l’avocat de l’idée paneuropéenne auprès de la diplomatie française.

 

COUDENHOVE affirma en outre avoir su convaincre plusieurs leaders socialistes (Joseph Paul BONCOUR, Albert THOMAS, Léon BLUM) et radicaux (Louis LOUCHEUR, Joseph CAILLAUX, Édouard HERRIOT, Paul PAINLEVE).

 

En la personne de Joseph CAILLAUX, de retour sur la scène politique après son amnistie en janvier 1925, COUDENHOVE découvrit un européiste convaincu et un de ses premiers soutiens notoires.  CAILLAUX prônait un européisme de raison, prenant en compte l’interdépendance économique et politique.

 

Le mémoire de Frank THERY ne révèle l’existence d’aucun comité local paneuropéens en France. COUDENHOVE semble avoir connu de grandes difficultés pour convaincre un leader politique de prendre la tête du comité français.

 

Par les liens étroits tissés avec la franc-maçonnerie, la presse locale et les milieux pacifistes de la Ligue des droits de l’homme, favorables au rapprochement franco-allemand (HERRIOT adhère à la section lyonnaise depuis 1898), les quelques huit cents comités du Parti radical constituaient, virtuellement, un puissant relais du pan européisme en France

 

S’il est incontestable qu’à la fin de l’année 1926, l’idée paneuropéenne était diffusée en France parmi une élite politique et intellectuelle favorable, les efforts fournis par COUDENHOVE en vue d’obtenir une reconnaissance officielle du gouvernement français et de confier à un leader politique la mise en place d’une structure militante, sont restés vains.

 

Pour Frank THERY, Luc CHABOT en donne la raison :

L’homme investi d’une charge politique, de par les pressions qu’il subit et les responsabilités qu’il assume, peut difficilement posséder la simplicité des convictions de l’intellectuel ou du propagandiste. Cette complexité du comportement et des actes de l’homme politique est accrue lorsque, dépendant des intérêts et de l’opinion de la nation qu’il représente, il se trouve confronté à une idée politique de caractère supranational.

 

Ce fut le cas de Frank THER, professeur de droit et européiste convaincu, dont l’éphémère attachement au mouvement paneuropéen se limita à l’année 1925, et surtout Georg BERNHARD, rédacteur en chef de la Vossische Zeitung, quotidien libéral dans lequel COUDENHOVE avait fait publier ses premiers articles militants en faveur de Paneurope, à l’automne 1922. L’idée paneuropéenne avait également suscité l’attention du président du Reichstag et membre du Parti social-démocrate, Paul LOEBE.

 

Le 1er juillet 1925, ces soutiens épars débouchaient sur la constitution officielle du comité allemand de l’Union paneuropéenne. Installé à Berlin. Le PUD était ouvert aux membres ordinaires (individus ou associations ayant versé une cotisation variant de un à dix mille marks) et extraordinaires (invités), qui s’engageaient “à œuvrer pour l’idée paneuropéenne et pour l’Union paneuropéenne”! A la tête était placé un comité directeur composé d’un délégué du Bureau central de Vienne et d’au moins trois membres élus lors de l’Assemblée générale annuelle des militants du comité.

 

Ce comité directeur était chargé de la gestion financière et administrative du PUD; il préparait l’Assemblée générale, dont il fixait l’ordre du jour et assurait l’exécution des décisions votées à la majorité relative. Aux côtés de COUDENHOVE, de Georg BERNHARD et de Paul LOEBE, le comité directeur regroupait le président du Parti démocrate (DDP) Erich Wilhelm HEILE, et d’autres personnalités.

 

La mise en place des structures militantes avec KOCH-WESER, le journaliste politologue Samuel SAENGER, à qui revenait provisoirement la charge de secrétaire, le député du Parti populaire (DVP) Carl CREMRERT, ainsi que le leader du très conservateur Parti populaire bavarois, assez proche des intérêts du Zentrum, le comte Hugo VON LERCHENVON constituaient la structure militante.

 

De la sorte, le comité directeur du PUD semblait concrétiser le consensus des partis démocratiques allemands participant aux gouvernements de coalition entre 1924 et 1932 (sauf le Parti social-démocrate), en faveur de Paneurope.

 

Arthur CRISPIEN, réclamait à la fois la publication gratuite d’articles de propagande dans les organes de presse proches du Parti, et une liste de personnalités politiques susceptibles d’adhérer au PUD ! Le ZENTRUM offrit au mouvement les mêmes facilités de propagande, notamment dans les colonnes de la Germania, sans toutefois lui accorder une quelconque reconnaissance officielle.

 

En 1926,: la vice-présidence du PUD était conjointement attribuée à KOCH-WESER et au comte LERCHENFELD.

 

Richard Coudenhove-Kalergi eut des concurrents.

Alors que Kalergi se prononçait sur l’Europe Politique, DELAISI « intervient pour revendiquer la nécessaire émancipation de l’économique à l’égard du politique. Il préconise une baisse progressive des tarifs douaniers, précédée par un système de traités de commerce incluant la clause de la nation la plus favorisée. “libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux”! L’aspect peut-être le plus novateur des Contradictions réside dans le rôle prépondérant accordé aux acteurs économiques dans la préparation et l’organisation de ce qui doit constituer, sur le modèle américain d’alors, une confédération des États-Unis d’Europe »

 

Le mémoire de Frank THERY relève que « C’est également une Europe économique sous l’égide des producteurs que MAYRISCH souhaitait voir érigée. Cependant il n’accordait aux ententes internationales privées qu’un impact limité en matière de solidarité européenne ».

 

Nous apprenons par ailleurs qu’à l’instigation de Fritz THYSSEN, qui envisage la création d’un cartel supranational de l’acier, sont réunis le 30 janvier 1925 à Luxembourg les représentants du Comité de Forges français et de la Rohstahlgemeinschaft allemande. Il a été décidé de négocier en vue d’une réalisation du plan THYSSEN pour l’Allemagne, la France, la Sarre, le Luxembourg et la Belgique. MAYRISCH, qui mène les pourparlers, réussit à écarter les dernières réticences belges et françaises, de sorte que le 30 septembre 1926 naît à Luxembourg l’Entente Internationale de l’Acier (E.I.A.) avec les quotas de production suivants : Allemagne 40,45 % ; France 31,89 % ; Belgique 12,57 % ; Luxembourg 8,55 % ; Sarre 6,54 %. La présidence du cartel est confiée à Émile MAYRISCH.

 

Revenant sur les analyses du mémoire de maîtrise de FRANK THERY, nous apprenons que Walter HAGEMANN affirme que COUDENHOVE « ne songeait pas à une Fédération, mais à une Confédération sur des bases fédératives avec à sa tête une instance Parlementaire et exécutive commune ». COUDENHOVE utilise simultanément les termes « État Fédéral » et « Confédération ». Il ne semblait pas avoir tranché cette question en 1923.

 

Cet État se doterait de deux organes de représentation fédérale, le premier représentant les délégués des Parlement Européens, le second représenterait les Gouvernements Européens. (NDLR : ces deux formes de représentation s’apparentent à une Confédération). Pour COUDENHOVE, il n’est pas question de commission Européenne de fonctionnaires nommés, ayant le droit exclusif de faire des propositions de directives puis de les faire appliquer comme c’est le cas de la Commission de Bruxelles; commission qui méconnait la séparation des pouvoirs; ni du Tribunal Européen pouvant légiférer. Contrairement à l’UE d’aujourd’hui, l’Organisation se serait dotée d’UNE UNION DOUANIERE POUR JOUER D’EGAL A EGAL avec les autres puissances. C’est à l’opposé du libre-échange, adopté par le TEAITE DE ROME, les ACCORDS du GATT, le traité de MAASTRICHT, le TRAITE DE CONSTITUTION refusé en mai 2005, réitéré et intensifié dans le TRAITE DE LISBONNE imposé (fédéral, sans oublier la circulaire des travailleurs détachés, non fédéral sur les salaires, le social, la péréquation de la production, les impôts).

 

Le Mémoire de Maîtrise de Frank THERY, précise que COUDENHOVE KALERGI « avait le souci d’une Europe indépendante », précisant : « Cent ans après l’Amérique, L’EUROPE doit proclamer sa doctrine de MONROE»; il était pour « l’Europe aux Européens ».

 

Favorable à l’union douanière il était pour « une monnaie commune » (ce qui est bien différent de l’euro monnaie unique). (NDLR: une monnaie commune entre des pays différents- est un système plus souple que la monnaie unique - noter que l’Angleterre et les PECOS ont gardé leur souveraineté monétaire)

 

Frank THERY relève aussi cette idée de KALERGI : « En instaurant l’égalité de droit pour toutes les nationalités, et en stimulant l’interdépendance des nations, à travers une union politique et économique, (l’union) doit, à terme, dédramatiser la question nationale et (contribuer à) l’apaisement des tensions nationalistes »

 

Pour le site MINURNE le gouvernement n’est que le grouillot d’institutions supranationales peu voyantes, souvent partiellement noyautées par la Franc-maçonnerie, Nouvel Ordre Mondial, Trilatérale, Bilderberg, FAF, etc. Elles ont en commun, outre le contrôle de la finance mondiale, l’application du Plan attribué à KALERGI pour l’Europe.

 

MINURNE exprime que le prétendu Plan KALERGI prônait que l’Europe ne serait que le premier pas vers un gouvernement mondial sous autorité américaine, exactement l’inverse de ce que voulait KALERGI

 

 Pour réaliser ce Nouvel Ordre Mondial”, il faut une super-élite et des peuples-bétails soumis par la pauvreté et disciplinés par la contrainte (du pur Orwell), exactement le contraire de ce qu’a enseigné toute sa vie KALERGI qui vantait le modèle démocratique et économique suisse.

 

Ce projet de Nouvel Ordre Mondial, contraire aux désirs réels de KALERGI est le modèle d’Europe que veut construire avec obstination Angela MERKEL avec le renfort de la Commission européenne présidée par Jean-Claude JUNKER, et la collaboration de François HOLLANDE, maintenant remplacé par Emmanuel MARCRON.

 

Ces dirigeants et les instances supranationales veulent mélanger les races pour croient-ils, diminuer leur qualité et dominer la nouvelle population européenne « Nous avons le défi du métissage à relever et nous le relèverons » (SARKOZY).

« Ce que les gens doivent développer en tous lieux, est le contrôle des naissances ET les mariages mixtes (interraciaux), dans le but de créer une seule race dans un monde unique et dépendant d’une autorité centrale » (G.Brock Chisholm, ex-directeur de l'OMS, Islamic Organization for Medical Sciences).

 

MINURNE se pose la question de savoir « qui a eu l’idée de ce Plan KALERGI dont COUVENHOVE-KALERGI n’est pas l’auteur et qu’il aurait rejeté avec horreur.

 

Au départ, il y a eu SIGRID HUNKE, militante néo-nazie, ex-maîtresse de HIMMLER et amie du grand mufti nazi de Jérusalem. Elle épousa Walter HALLSTEIN

Le professeur de droit Walter HALLSTEIN était membre de plusieurs organisations professionnelles nazies du Reich, mais pas membre du parti nazi, ce qui lui permit de s’en sortir sans trop de dommages après la guerre. Redevable aux services américains, il deviendra le premier président de la Commission européenne en 1958.

 

En 1960, SIGRID HUNKE- HALLSTEIN écrit le livre « Le soleil d’Allah illumine l’Occident » … « qui sert de référence à tous les gogos comme JACK LANG qui soutiennent que l’Europe doit énormément à la civilisation arabo-musulmane. Dans ce livre, elle suggère de réintroduire en Europe un maximum d’Arabes musulmans pour métisser les peuples européens »

 

Pour MINURNE, « SIGRID et son mari font dans les milieux européens une intense promotion des idées qui deviendront plus tard le faux PLAN KALERGI déjà esquissé dans le Plan HALLSTEIN pour une Europe Fédérale(1965) que KALERGI, partisan de l’Europe des Nations chrétiennes, dénonça, et qui fit bondir Charles DE GAULLE.

 

« Les politiciens socialistes européens acquis au Plan attendirent la mort de KALERGI en 1972 pour recruter parmi l’élite européenne, récupérant et noyautant la Société européenne Coudenhove-Kalergi et créant en 1978 le fameux Prix COUDENHOVE-KALERGI dont RAYMOND BARRE a été premier à le recevoir, puis HELMUT KOHL l’ami de MITTERAND, Ronald REAGAN, et finalement Angel MERKEL, van ROMPUY et Jean-Claude JUNKER. Ils ont fait appel aux compétences rédactionnelles de plusieurs énarques pour finaliser les modalités d’action »’

 

 « François HOLLANDE est un farouche partisan du Plan, ainsi que VALLS  et MACRON. Bilderberg aurait donné  instruction de soutenir le plan . Si Sarkozy l’encourage aussi, c’est que le club Le Siècle dont il est membre, ainsi que beaucoup de personnes de son entourage à l’UMP-LR, l’ont convaincu que c’était son intérêt»

 

MINURNE poursuit : « Il est dit sur de nombreux sites Internet tellement semblables les uns aux autres (même celui de Dieudonné !) que l’on dirait que les copiés-collés ont fonctionné à tours de bras, que le Plan KALERGI visant au déclin de l’Europe par le remplacement et le métissage de sa population, a été préparé par des think-tanks (réservoirs de réflexion) basés aux États-Unis. C’est complètement faux, une simple manœuvre de dissimulation, c’est une coproduction de l’élite franco-germanique séduite à l’idée de conserver héréditairement le pouvoir par la soumission à la manière musulmane des peuples d’Europe, masse métissée de travailleurs».

 

Nous apprenons que « JC JUNCKER, nouveau président de la Commission européenne se dit «déçu » de ce que les peuples refusent d’accueillir et financer le torrent des “réfugiés”…»

 

Nous sommes informés que « La véritable question est de savoir si oui ou non nous sommes prêts à continuer à assurer notre tradition d’accueil et en particulier vis-à-vis de la communauté musulmane. Moi, naturellement, je réponds oui à cette question» (JUPPE)»

 

MINURNE conclut : « Les Américains sont peu favorables à un métissage forcé des peuples européens qui, pensent-ils, affaiblira leur capacité productive et d’échanges économiques, échanges dont ils espèrent être les gagnants. De plus, comme ils ne sont pas certains du succès du Plan KALERGI porté par MERKEL-HOLLANDE, dont ils sentent qu’il est quelque peu néo-nazi et pourrait provoquer une révolte des peuples, ils préfèrent en cas d’échec les laisser en porter la responsabilité».                                    

http://www.minurne.org/?p=5094

 

LECTURE ERONNEE DE KALERGI OU SUPERCHERIE ?

Pour le site minurne.org, « COUDENHOVE KALERGI ne serait pas l’auteur du Plan actuellement mis en avant et qu’il aurait rejeté avec horreur car il était pour l’égalité des nations. … Jean MONNET, Robert SCHUMAN et leurs successeurs, ont repris quasiment in extenso les idées de KALERGI publiées dans ses livres : marché commun, politique agricole commune, mais monnaie unique en plus ( NDLR : au lieu de monnaie commune prônée par KALERGI)  Et en oubliant les idées (de KALERGI) qui gênaient les affaires: fiscalité commune, harmonisation sociale, Communauté Européenne de Défense indépendante des USA. Ils craignaient que ces harmonisations leur fassent perdre une partie de leur pouvoir sur les peuples, et freinent leur enrichissement personnel ».

COUDENHOVE KALERGI aurait voulu une Europe des Nations chrétienne, une Europe des Etats où les peuples seraient à égalité, une Europe politique. 

MINURNE relève que « l’époque de “l’Europe des Six” à laquelle les peuples étaient très favorables dans cette version proposée par COUDENHOVE KALERGI avait eu pour résultat la prospérité inégalée des Trente Glorieuses (1946-1976) et la paix, ou l’absence de guerres, dans cette Europe non-communiste (sans l’Europe de l’Est) et non-musulmane (pas de Macédoine, Albanie, Croatie, Kosovo). De plus, COUDENHOVE KALERGI avoue douter de la volonté des dirigeants de l’époque d’aller vers l’Europe des Nations ».

À peine KALERGI mort (en1972), la Commission Européenne entreprit, dès 1973, d’élargir l’Europe des Six (qui fonctionnait si bien), en recrutant de nouveaux pays, jusqu’à arriver aux 27 d’aujourd’hui, cette Europe qui fonctionne si mal qu’une majorité d’Européens n’en veut plus.

C’est peu après, en 1978, six ans après la mort de COUDENHOVE KALERGI , qu’apparaît le Plan COUDENHOVE KALERGI. Certains tentent de le faire remonter à 1920, alors que le premier livre de COUDENHOVE KALERGI, Paneuropa a été publié en 1923. On lui attribue le Plan KALERGI. Il porte son nom, mais il est permis de penser qu’il s’agit d’un faux et que les auteurs ont cherché à utiliser sa notoriété pour dissimuler leur projet néo-nazi, celui de la Nouvelle Europe inaugurée au Grand Palais à Paris en juin 1941.

En effet, les rédacteurs du Plan s’appuient sur le livre Praktisher idealismus, mais quand on a lu ce livre, on s’aperçoit vite que l’on ne retrouve dans le Plan attribué à KALERGI que des bouts de citations tronquées, sorties de leur contexte, sans références directes et qu’il va à l’encontre de la philosophie du père de l’Europe des Nations.

« En effet, selon le prétendu Plan KALERGI, l’Europe ne serait que le premier pas vers un gouvernement mondial sous autorité américaine, exactement l’inverse de ce que voulait KALERGI. Pour réaliser ce “Nouvel Ordre Mondial”, il faut une super-élite et des peuples-bétails soumis par la pauvreté et disciplinés par la contrainte (du pur Orwell) encore exactement le contraire de ce qu’a enseigné toute sa vie KALERGI qui vantait le modèle démocratique et économique suisse. Et c’est là, dans ce projet du nouvel ordre mondial, que l’on retrouve le modèle d’Europe que veut construire avec obstination Angela MERKEL, avec le renfort de la Commission européenne présidée par JUNCHER, la collaboration de HOLLANDE» et maintenant Emmanuel MACRON, avec ceux qui tirent les ficelles mondialistes.

Selon MINURNE, « Les dernières moutures du Plan attribué à KALERGI en font carrément le Plan du Nouvel Ordre Mondial qui veut la disparition des races jusqu’à effacer le mot même (c’est fait, au moins dans le Larousse !) pour arriver à une espèce unique, monochrome, métisse et abâtardie, dominée par la super-élite ; celle-ci étant réduite aux socialistes et aux juifs ( NDLR : où vont-ils chercher cette idée ?) qui auraient seuls la nationalité de la Nouvelle République Mondiale, le peuple restant apatride pour qu’il oublie à la longue le mot « Patrie » »

 

MINURNE souligne que pour KALERGI « développant une mystique européenne fondée sur : a) la culture classique européenne, b) la foi chrétienne, c) la conception de l’honneur des chevaliers médiévaux de même que dans tout être vivant, le corps est façonné par l’âme, de même le corps de l’Europe ne naîtra que sous l’impulsion d’un esprit européen ».

 

« L’Europe doit être une Europe majoritairement blanche, chrétienne : tendance sociale et humanitaire chrétienne, foi chrétienne portée par un esprit héroïque et chevaleresque, afin qu’elle reprenne son rôle à la tête de la planète (L’Europe de demain, Conférence du 17 mai 1939 à l’hôtel Ambassadeur à Paris). Cette définition d’une Europe des Nations, réunissant les peuples européens, blancs, de civilisation chrétienne, excluant les pays communistes et musulmans, a mis les gauches européennes en fureur. Elles ont haï COUDENHOVE KALERGI jusqu’au moment où elles ont trouvé le moyen de récupérer son projet pour en faire un plan totalement détourné de l’original, un plan effroyablement raciste que l’on attribue à tort à KALERGI. Elles l’ont même accusé de nazisme, alors qu’il était marié à une juive, détestait HITLER, qu’il a fui le régime hitlérien en fin d’année 1939 en se réfugiant aux États-Unis jusqu’à son retour en France en fin d’année 1945 ».

 

« En 1966, au Xème Congrès paneuropéen à Vienne, il se déclare déçu par l’orientation prise par l’Europe naissante, la fonctionnarisation du Conseil de l’Europe et du Parlement européen, demande une politique étrangère commune afin de tenir tête aux États-Unis, pour pouvoir arrêter d’être toujours à la remorque des États-Unis et de l’OTAN. Il demande la restructuration, et un renforcement de la coopération technologique intra-européenne afin de faire de l’Europe la première puissance économique du monde ».

Pour MINURNE, « Le Plan attribué à KALERGI est complètement faux, il est une simple manœuvre de dissimulation, une coproduction de l’élite franco-germanique séduite à l’idée de conserver héréditairement le pouvoir par la soumission à la manière musulmane des peuples d’Europe, masse métissée de travailleurs.

Le plan américain est plutôt de profiter des effets secondaires de ce plan, car il aide, par la migration massive de populations arabes qu’il provoque vers l’Europe, à déstabiliser les États du monde arabo-musulman, déstabilisation sur laquelle les États-Unis comptent pour en prendre le contrôle direct ou indirect, via l’Iran et l’Arabie Saoudite, de ses richesses énergétiques ».

Mais, selon MINURNE « Les Américains sont peu favorables à un métissage forcé des peuples européens qui, pensent-ils affaiblira leur capacité productive et d’échanges économiques, échanges dont ils espèrent être les gagnants. De plus, comme ils ne sont pas certains du succès du Plan KALERGI porté par François HOLLANDE ( NDLR remplacé par Emmanuel MACRON) plan dont ils sentent qu’il est quelque peu néo-nazi et pourrait provoquer une révolte des peuples, ils préfèrent en cas d’échec les laisser en porter la responsabilité »

 

Les relations que KALERGI avait établi avec le général de Gaulle n'étaient jusqu’à présent connues ou supposées que d'un très petit nombre de personnes mais, l'étude de la correspondance, des rendez-vous, des textes des deux personnalités, montre à l'évidence l'ancienneté et la continuité de relations de plus en plus confiantes et la parenté des points de vue sur une « Europe européenne » telle qu'elle fut proposée en particulier dans le plan Fouchet et repoussée par le Benelux dirigé par Paul Henri SPAAK qui, contrairement à

De GAULLE, était pour l’entrée de l’Angleterre (libre échangiste et cheval de TROIE des USA) dans le marché commun.

 

Le PLAN FOUCHET était celui de l’Europe confédérale des nations et des projets. Il s’opposait aussi bien à l’intégration qu’à l’entrée de l’ANGLETERRE dans la CEE.

 

Lien pour le Plan FOUCHET : http://www.forum-scpo.com/union-europeenne/plan-fouchet-accord-politique-france-allemagne.htm

 

Correspondances entre le mondialiste KALERGI et de GAULLE :

Fondation Charles de Gaulle. 5, rue de Solferino 75007 Paris.

Fondation Coudenhove-Kalergi. Case Postale 3279 Genève 3 CH 1218

 

Lien de l’ UNION PANEUROPE FRANCE

http://www.paneuropa.org/fr/index.html

 

On ignore comment et qui a repris le plan KALERGI à son propre compte, en y intégrant les populations africaines et arabes maghrébines, puis moyen-orientales. Les choses ne sont pas claires sur l’évolution continue, ou un détournement ultérieur des idées de KALERGI, par des élites au pouvoir, dans la mesure où personne ne s'en revendique ouvertement. Après VGE, la politique immigrationniste continue sous François MITERRAND

 

On se souvient de GISCARD D’ESTAING fut impliqué, dans la rédaction de la Constitution Européenne, alors qu'il n'était plus président.

Le Traité de LISBONNE fut imposé aux français, contre le refus par référendum du 29 mai 2005, entrainant le départ protestataire de Nicolas DUPONT-AIGNAN du parti majoritaire pour fonder son propre parti, Debout la France.

 

Les Prédateurs Migrateurs ou terroristes deviennent des « réfugiés ». C’est en 2015, sous François HOLLANDE, que le projet s'accélère, et que s'ouvrent les vannes d'une immigration déclandestinisée, sponsorisée, accordant aux "migrants" gentiment appelés "réfugiés" des droits au logement et des aides supérieures aux français autochtones sans domicile fixe.

 

Comme dans LES OBSERVATEURS CH et RIPOSTE LAÏ QUE : « Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de plan KALERGI . Non, KALERGI n’a jamais voulu une race future « négroïdo-eurasienne » !  http://ripostelaique.com/il-ny-a-pas-et-il-ny-a-jamais-eu-de-plan-kalergi-1.html

 

L’auteur, Christine TASIN , critique le PLAN qu’elle qualifie de faux, de copiés collés répétitifs. Elle exprime que le fameux passage sur la race du futur est un constat prémonitoire et non un souhait de KALERGI. Le phénomène du mixage prévisible est la conséquence de l’évolution d’un monde sans limites, un monde où l’on voyage, un monde sans frontières, une expérience que nous vivons, près de 100 ans après les écrits de KALERGI (NDLR : il s’y est ajouté l’invasion migratoire en 2017, organisée avec les guerres internes dirigées de l’extérieur, voulue pour déstructurer les pays, rapportant de l’argent aux fournisseurs des guerres) .

 

Pour Christine TASIN « Il (KALERGI) avait déjà constaté que l’Intelligentsia journalistique trahit sa mission. Elle s’est rabaissée dans sa nombreuse majorité en esclave du Capital »

 

Prophétique et lucide, RICHARD COUDEBHOVE-KALERGI pointe du doigt nos limites, les risques que nous courons, et donne des pistes, des solutions… qui visent toutes à un seul but, qu’elles soient utilisées pour le bien de la communauté : https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Coudenhove-Kalergi

 

Il y a une mystification malhonnête sur le fédéralisme d’une Confédération des États souverains, imposture volontairement organisée au cours de la  construction européenne dans laquelle KALERGI n’a jamais été invité à prendre une responsabilité car il souhaitait une construction politique cohérente de l’esprit, indépendante des USA, où toutes les nations auraient été égales, une confédération.

 

Les décideurs ont bâti une Europe des affaires sans les harmonisations qui déplaisent au commerce parce qu’il les exploite, Europe dépendante de l’Amérique des affaires, acceptant les inégalités sociales, fiscales, économiques, pour les utiliser par la concurrence imposée au lieu de les réduire, ce qui va à l’encontre d’une Europe de la paix.

 

Sur le métissage : comme nous l’avons vu; il y aurait eu le rôle éminent joué par  SIGRID HUNKE, militante néo-nazie, ex-maîtresse de HIMMLER, amie du grand mufti pro nazi de Jérusalem. Nous avons vu plus haut quelle épousa Walter HALLSTEIN qui devint le premier président de la Commission européenne en 1958.

Auteur en 1960 du livre Le soleil d’Allah illumine l’Occident, SIGRID HUNKE- HALLSTEIN suggère de réintroduire en Europe un maximum d’Arabes musulmans pour métisser les peuples européens. http://www.minurne.org/?p= 5094.

 

L’attribution du Plan à KALERGI serait une supercherie. Cependant un article d’AGORA VOX ignorant le rôle de Valter HALLESTEIN, insiste sur la paternité de KALERGI : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-plan-kalergi-genocide-des-172751

 

Après sa mort, COUDENHOVE KALERGI fut remplacé à la tête de PANEUROPE par OTTO de HASBOURD LORRAINNE qui avait renoncé à la couronne d’Autriche en faveur de la Construction Européenne. Noter qu’il fut haï par Hitler car il avait refusé l’annexion de l’Autriche

 

Mais parmi les concurrents de la Paneurope de KALERGI, il y avait le MOUVEMENT EUROPEEN INTERNATIONAL pour une EUROPE FEDERALE UNIE, Fondé en 1948 lors du Congrès de la Haye. Son siège est à Bruxelles. Le 20 janvier 1968, HALLSTEIN fut élu président du Mouvement européen où il continua à promouvoir sa vision d'États-Unis d'Europe  voulue sans États ni frontières par HITLER

 

Selon le texte du lien ci-dessus « le soutien américain au mouvement européen se serait élevé à 3 millions de dollars versés sur une période de 10 ans (1949 à 1960), ce qui représentait alors, selon Aldrich, entre la moitié et environ les deux tiers du budget global du mouvement. D'après Aldrich, en 1951, Paul Henri SPAAK, alors président du MEI, crée un budget spécial qui permet de rendre moins apparent les apports croissants des fonds américains, ceux-ci servant à financer le European Youth Campaign, un programme orienté vers la jeunesse européenne. Le Baron BOEL, trésorier du MEI, explique en 1953 que la discrétion était nécessaire, afin que les adversaires de l'unité européenne ne puissent pas accuser certains des programmes du MEI d'être une création américaine. Pour cette raison, les fonds du Comité américain ne servirent plus au fonctionnement habituel du MEI. Grâce à la création de budgets spéciaux, des sommes importantes allouées par les américains n'apparurent plus dans le budget ordinaire du MEI, ce qui rendit complexe l'évaluation de l'apport américain dans le financement du MEI »

«  Il reçoit aussi une subvention de la Commission européenne » qui peut ainsi faire une propagande effrénée comme on l’a vu pour le référendum sur la Constitution fédéraliste du 29 mai 2005, ce qui n’a pas empêché un « NON » à 55 %  (méritoire) le 29 mai 2005.

 Christophe DELOIRE et  DUBOIS, deux journalistes, estiment, quant à eux, que les financements américains étaient « absolument nécessaires » au Mouvement européen

Le texte du lien ci-dessus exprime que le MIE est « une constellation comportant différentes associations internationales ou nationales, qui présentent des caractéristiques différentes selon les pays, ainsi qu'un attachement inégal aux idées fédéralistes ».

Coudenhove-Kalergi était réticent à l’égard des seuls projets "technocratiques" menés par des "intégrationnistes", tels Jean Monnet… Il avait toujours été favorable - contrairement aux fédéralistes véritables - à l’option politique qu’aurait alors constituée une Europe confédérale : Union "souple" formée d’États souverains

Nous comprenons clairement qui étaient les vrais ennemis de l’idée d’une Europe Confédérale selon COUVENHONVE KALERGI. Ils se sont servi de lui contre l’indépendance, la souveraineté défendues par DE GAULLE

CREATION DU CONSEIL DE L’EUROPE

5 MAI 1949.

 

En 1949, l’Union Parlementaire européenne contribua à la création du Conseil de l’Europe. COUDENHOVE KALERGI obtint que le Conseil de l’Europe ne consista pas seulement en un Conseil des ministres, mais soit complété par un second organe, une Assemblée parlementaire consultative. Ce fut le début de l’histoire du parlementarisme européen.

 

Rappelons que COUDENHOVE KALERGI obtint le prix CHARLEMAGNE bien avant Robert SCHUMAN. Des détails sur le CONSEIL DE L’EUROPE à la page précédente

 

DECLARATION DE ROBERT SCHUMAN

9 MAI 1950.

 

Un Américains, nommé Dean ACHESON sous secrétaire d’État du président TRIUMAN , était en rapport avec Valter HALLSTEIN et Jean MONNET.

 

Valter HALLSTEIN toucha Dean ACHESON pour que MONNET fasse Parvenir à Robert SCHUMAN un projet de Déclaration toute prête pour le 9 mai 1950. Comme on était le 1er mai, que Robert SCHUMAN « n’avait pas d’idée personnelle » et que « ses services n’avaient rien proposé » le texte transmis tombait à pic et il fut lu intégralement le 9 mai 1950 par Robert SCHUMAN. Le texte fourni par les services américains à un moment important de la guerre froide.

 

 Texte de la déclaration de Robert SCHUMAN prononcé le 9 mai 1950

 

Il propose la création d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier dont les pays membres mettraient en commun leur production.

La CECA (les membres fondateurs sont : France, Allemagne de l'Ouest, Italie, Pays-Bas, Belgique et Luxembourg) est la première des institutions supranationales européennes qui donneront naissance à ce qu'on appelle aujourd'hui « l'Union européenne » à 28 membres.

Elle institue « des mécanismes de péréquation des prix, création d'un fonds de reconversion facilitant la rationalisation de la production. La circulation du charbon et de l'acier entre les pays adhérents sera immédiatement affranchie de tout droit de douane et ne pourra être affectée par des tarifs de transport différentiels. Progressivement se dégageront les conditions assurant spontanément la répartition la plus rationnelle de la production au niveau de productivité le plus élevé ».

 

 

L’évolution avec agrandissement à 9, puis à 15, puis à 28, s’occupant d’une grande quantité de questions subsidiaires ne correspond pas à l’état d’esprit de la CECA. L’Union Européenne favorise les lobbies internationaux, s’occupe de questions subalternes au lieu de traiter de sujets essentiels, il n’y a pas de péréquation de la production et des prix, pas d’organisation pour d’autres productions européennes de masse sur le modèle de la CECA et surtout pas d’harmonisation sociales et fiscales, ni sur les tarifs des transports. Aucune mesure visant à l’équilibre des balances commerciales, instauration d’une concurrence interne avec la circulaire des travailleurs détachés.

 

Au contraire des principes de la CECA, la circulaire des travailleurs détachés crée une concurrence intérieure déséquilibrant les balances commerciales, l’emploi, les recettes sociales, les impôts, aggravant la dette .

 

On ne retrouve pas dans l’Union Européenne 2017, l’état d’esprit de la Déclaration de Robert Schuman le 9 mai 1950 sur la CECA

 

Au contraire de cet état d’esprit, l’Union Européenne 2017 crée les conditions incitant la délocalisation des entreprises des pays avancés vers ceux en retards, pratiquant un code du travail moins exigeant, des salaires bas, des taux de change faibles, sans normes environnementales et de sécurité inégales et pratiquant la corruption.

 

Un matraquage médiatique intense est favorable à l'immigration massive quand nous avons 6 000 000 de chômeurs alors que Georges MARCHAIS secrétaire général du parti communiste y était opposé quand nous avions 2 000 000 de sans emploi .

 

Des pans entiers de notre industrie ont été délocalisés à l’étranger (automobile; tissus, vêtement; cuir, chantiers navals, meubles, informatique, production du numérique, panneaux solaires … etc… et la communauté Acier Charbon a disparu, laissant les chômeurs à la charge de la France, obligée de pratiquer l’assistanat envers les personnes en détresse, mesure devenue un appel d’air pour l’immigration.

 

La France est sommées par BRUXELLES de recevoir une invasion migratoire considérable alors que nous avons plus de 6 millions de chômeurs à aider, des SDF depuis 1981, et que les producteurs sont accablés d’impôts et charges à des taux élevés.

 

 Sous peine de détruire sa carrière politique il faut se taire sur l’immigration. Le 20 avril 1968 déjà, Enoch POWELL avertissait le peuple Britannique des conséquences selon lui de l'immigration en provenance du Nouveau Commonwealth. Ce discours  marqua la fin de sa carrière politique. Pendant plus de vingt ans Powell sera traité comme un isolé parlementaire et se verra refuser la parole dans de nombreuses régions du pays. Pourtant, il était une figure très populaire et il représentait un sentiment général. Le powellisme aura de nombreux partisans. Son discours traitait principalement de grandes questions relatives aux relations entre l'individu et l'État, la souveraineté de l'État, l'identité nationale et la Communauté économique européenne. Bien qu'il eut la réputation de défenseur de la libre économie de marché, après 1968, il a longtemps été identifié à l'opposition au multiculturalisme. Aujourd’hui l’Angleterre nous oblige, moyennent participation financière,  à faire fonction gendarme de CALAIS, alors que nous ne le faisons pas pour la France.

 

Opposé à la peine capitale et méfiant à l'égard des États-Unis Enoch POWELL estimait que la Grande-Bretagne avait renoncé à son rôle important dans le monde. Défendre sa patrie devient suspect à l’oligarchie qui bloque votre carrière.

 

L’immigration est pensée, voulue et organisée par l’ONU

 

Le Plan d’immigration massive, attribué à KALERGI  pour changer la population européenne rendue médiocre, s’inscrit dans une conjoncture qualifiée de révolutionnaire par le Canadien Alain DENEAUL

Même la Gauche révolutionnaire est manipulée. Depuis des années, les courants libertaires, trotskistes, « antifas » formant la gauche révolutionnaire ont été retournés par les services américains pour servir les objectifs mondiaux, dont des guerres camouflées en fausses révolutions conduites de l’extérieur.

l’HUMANITE.fr, organe de presse internet du parti communiste a publié que les deux derniers présidents de la commission européenne, BAROSO et  Jean-Claude JUNCKER - ce dernier étant (selon l’HUMANITE) le meilleur« ami du grand capital » - ont tous deux étés membres d’organisations dites « d’extrême gauche » avec lien directs ou indirects à la CIA et les services spéciaux des États-Unis

https://www.humanite.fr/blogs/commission-europeenne-barroso-et-juncker-anciens-maoiste-et-trotskiste-reperes-par-la-cia

 

     Pour Alain DENEAULT, on est au bord d’une conjoncture révolutionnaire

 

 

LE PROJET D’ARMEE COMMUNE EN 1953

 D’ORIGINE FRANCAISE 

Fut abandonnée à la suite de l’exigence allemande qu’elle soit sous commandement américain

 

LUTTE CONTRE LES DEVIANCES EUROPEENNES :

 

Nous sommes favorable à «l’Europe pour les Européens», Europe dans laquelle chaque nation resteraitsouveraine et libre mais « déléguant » une part de sa souveraineté;  délégation  pouvant être reprise en cas de désaccord. Le but est de favoriser la paix par le bien commun, l’équilibre des balances commerciales y contribuant obligatoirement.                Cela est possible dans une Confédération d’États-Nations souverains.

 

Contre les déviances, nous souhaitons que la France retrouve la maîtrise de ses lois, de ses frontières, de sa monnaie dans un système européen régulé, son budget, sa politique étrangère ; et que les décisions importantes soient ratifiées par référendum, y compris d’initiative populaire.

 

Les Frontières nationales doivent permettre de contrôler l’entrée des marchandises, protéger la production et l’emploi; stopper l'immigration non souhaitable; expulser et rejeter les étrangers délinquants parmi lesquels se recrutent les terroristes auteurs de tueries ; ceux aussi qui refusent de reconnaître nos lois.

 

Incarcérer les djihadistes de retour de SYRIE ou d'IRAK et les expulser sans aucun droits.

Expulser les étrangers délinquant car ils ont prouvé leur non assimilation et l’impossibilité de s’assimiler

 

Inéligibilité des binationaux (comme en AUSTRALIE ); déchéance de la nationalité française des binationaux coupables d’actes anti français, actes ou activités portant préjudice à la France, les expulser ou les interner ( aux KERGUELEN par exemple et à leurs frais).

 

N’ouvrir l’assistanat ( différent des droits à la Sécurité Sociale pour tout travailleur) qu’aux immigrés légaux ayant chargé leurs droits par 5 ans minimum de travail effectif avec cotisations ( proposition de Nicolas DUPONT-AIGNAN).

 

Lutter contre le chômage et la baisse du pouvoir d’achat des salariés et des retraités car, plus le chômage montera, plus sera élevé le taux des impôts et des charges sociales à payer, ce qui amputera le pouvoir d’achat  de ceux quitravaiollent et l’économie nationale.

 

A défaut d’avoir créé une péréquation Européenne de la production commune, une harmonisation des salaires, des charges sociales, des impôts, des monnaies (en tenant compte des différences économiques entre pays, ce qui est rejeté par l'UE ), des prix ; de revenir à la préférence communautaire du traité de ROME, il faut autoriser le protectionnisme provisoire en faveur des pays ayant un déséquilibre de la balance commerciale.

 

Il faut instaurer une politique d’équilibre de la balance commerciale de tous les pays pour éviter le chômage et les risques de guerre, comme c’était prévu dans la Charte de la Havane.

 

Sinon et à défaut, si nous voulions équilibrer la balance commerciale, nous serions condamnés à faire une politique d'ajustement économique par la diminution des salaires, des retraites, du social, de tout le régalien ancestral et de la sécurité sociale. Ce qui n’est pas souhaitable car il se produirait un effondrement des recette fiscales et sociales en augmentant les déficits. Il y aurait augmentation des taux des impôts et des charges, ce qui réduirait encore plus le pouvoir d’achat, l’activité économique, l’emploi; créant un cercle vicieux infernal

 

Le fédéralisme européen c’est révélé impossible à mettre en place.

Les intentions fédéralistes dominées par la finance sont cachées par le Mouvement Européen et toutes les instances européennes  : elles sont réelles et tenaces.  Avec la fédération ce serait la guerre de la majorité des État contre la minorité qui finirait par se révolter...                                                                                  

Ce serait la perte de la cohésion et du sens de la nation comme cela commence à se mettre en place, ainsi que des valeurs de notre civilisation qui faisait l’admiration du monde. L’origine étymologique du mot nation est « groupe humain de la même origine ». A tout le moins, le peuple d’une nation partage et respecte son  drapeau, sa langue, ses lois, ses valeurs, sa façon de vivre. Le terme nation est  proche de celui de peuple : il s’y ajoute l'idée d’ État souverain, ce qui est reconnu en politique internationale (ONU)

Nos ennemis créent l’incohérence politique et sociétale, l’insécurité à l’intérieur, les tueries pour nous déstructurer par la peur et pour provoquer d’autres tueries; la guerre dans beaucoup de pays d’où nous vient l’immigration massive, voulue, organisée, accompagnée, avec des mercenaires payés et passeurs aidés et protégés, pour détruire la cohésion ethnique en Europe, supprimer les frontières, les États, afin de dominer les peuples comme c’est prescrit dans le Plan attribué à KALERGI, une Europe sous domination allemande comme le voulait HITLER, et comme l’ont voulu les services américains, quoi qu’en dise MINURNE.

 

Pour faire une fédération, les criminels à l’œuvre ne répugneront pas de marcher sur les cadavres des nations,  notre liberté, ce qui réveillera le patriotisme.

 

 Nul ne peut ignorer le rejet de l’Union Européenne par les peuples, ni la volonté de construire une Confédération respectant la souveraineté de chaque nation, le vote à l’unanimité les ratifications par référendum. Le vote à la majorité qualifiée ne doit pas s’imposer aux pays qui  refusent la décision prise par cemoyen. Il faut créer et administrer un système monétaire en vue d’équilibrer les balances commerciales des nations ainsi qu’une Union Douanière avec la Préférence Communautaire promise à l’occasion du Traité de ROME.

 

Les ACCORDS DU GATT, vont à l’encontre de la préférence communautaire et de la CONVENTION DE LOME. Le CETA, cheval de TROIE des USA , le TAFTA , concourent à la perte de notre liberté économique, de notre industrie, notre agriculture et doivent être abandonnés

 

En 2005, Philippe SEGUIN fit un discours refusant le traité de Constitution Fédérale et proposant la solution Confédérale qui avait concouru aux 30 années glorieuses

 

DISCOURS DE PHILIPPE SEGUIN

Cliquer

 

Pour ceux qui aiment la France,

Nous avons proposons le traité alternatif pour

une Europe des nations et des projets

http://www.debout-la-france.fr/sites/default/files/traite_alternatif_version_finale.pdf

 

Tout en permettant les coopérations concrètes, à la carte, par objectifs sur des bases consensuelles acceptées librement, le projet de traité proposé restaure la souveraineté des nations par le contrôle plein et entier de leur propres lois, rétablissement de l’unanimité par le droit de veto, leur budget, leur monnaie, transformation de l’euro unique en monnaie commune plus souple pour chaque nation bénéficiant de taux de change appropriés ou autorisation provisoire du protectionnisme permettant d’équilibrer les balance commerciales, la dénonciation d’accords de libre échange déséquilibrant, leurs frontières. Il faut supprimer la commission à remplacer par un secrétariat du conseil des chefs d’États, supprimer la Cour de Justice de LUXEMBOUG. Le Conseil des chefs d’État et de gouvernements doit disposer de l’initiative. Les parlements nationaux doivent avoir le droit de s’opposer aux projets d’actes normatifs n’entrant pas dans les compétences de la communauté.

 

CONCLUSION :

 

Le vrai premier promoteur de l‘idée européenne, COUDENHOVE KALERGI a été mis aux oubliettes de l’histoire pour nous faire abandonner l’idée de la Confédération des nations souveraines et un plan attribué à KALERGI meut nos dirigeants. L’attribution du Plan à KALERGI serait une supercherie. Cependant un article d’AGORA VOX ignorant le rôle de Valter HALLESTEIN, insiste sur la paternité de KALERGI :

 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-plan-kalergi-genocide-des-172751

 

Coudenhove-Kalergi n’osera jamais heurter de front le problème les souverainetés nationales.

Suite au virage fédéraliste d’inspiration néo-nazie, ne serait-ce que par la personnalité agissante du premier président de la Commission  Européenne, Valter HALLSTEIN non nazi mais homme de confiance de HITLER avant le devenir pour les services américains,  imposition du libre-échange mondial pour accéder aux exigences de la Grande Bretagne et son AELE pour entrer dans la CECA qui avait naguère donné satisfaction, les citoyens cohérents ne se reconnaissent pas dans l’Union Européenne.

 

 Les nouveaux entrant de l’AELE dans le marché commun ayant exigé le libre échange, la construction européenne se voulait désormais sans frontières, ce qui constituait un premier pas de soumission vers un gouvernement mondial unique, aristocratique, forcément tyrannique. La France a abandonné le politique, l’idée de bien commun, pour adopter la loi du marché.

 

Le 1er janvier 1973 La Grande Bretagne est entré dans la  Communauté économique européenne élargie à 9 États avec le Royaume-Uni l'Irlande et le Danemark en imposant le libre échange, ce qui ne tarda pas de créer en France une envolée de chômage en et de l’inflation.

 

1974 est l’année charnière entre les 30 glorieuses et la période calamiteuse suivante, faite de dépôts de bilans, OPA agressives, délocalisations d’entreprises, chômage exponentiel, inflation.              

 

Le nouveau projet européen; PLAN attribué plus tard à KALERGI, vise à remplacer les populations anciennes dont la cohésion sera supprimée par le brassage ethnique conduisant à un peuplement de qualité inférieure (inacceptable), sans attache à l’État ni aux frontières, ce qui permettrait à une « race supérieure » ennoblie par ses richesses  (comme les nouveaux membres nommés à la House of Lords depuis la réforme Tony BLAIR) de s’emparer du pouvoir pour diriger le monde à travers des organisations commeLE MONT PELLERIN ( la plus ancienne organisation économique libérale que Maurice ALLAIS avait quittée)  BILDELBERG; TRILATERALE, rencontres à DAVOS.

 

Ces rencontres au sein d’organisations permettent de mettre sur pied le pouvoir mondial des décideurs occultes qui n’oublient pas de s’enrichir davantage par des méthodes commerciales basées sur les différences économiques et sociales entre pays et donc de prix, aux dépens des nations avancées; et par les fournitures des guerres qu’ils ordonnent.

 

L’équilibre des balances commerciales, essentiel pour maintenir la bonne entente, est difficile avec le libre-échange. Ce dernier est destructeur d’industries nationales essentielles de pays avancés comme la France, car elle a des normes salariales, sociales, supérieures, et une monnaie forte. Le libre échange est destructeur des États.

 

 Le pouvoir des décideurs mondiaux (multinationales et des banques) veut remplacer les anciennes populations européennes qui deviendront médiocres par un mixage grâce à  une immigration provoquées par les guerres enrichissantes pour les fournisseurs, organisées afin de déstructurer des peuples condamnés à errer, soumis aux nouveaux maîtres du monde dont KALERGI prévoyait la montée. Il est plus facile de gouverner les nouvelles populations issues du mixage ethnique destiné à provoquer le GRAND REMPLACEMENT des anciennes populations, terme accusé de complotisme par la pensée unique, alors que le phénomène est évident pour les citoyens se rendant compte de la réalité.

 

 C’est contraire au principe de la souveraineté et de l’indépendance défendue par De Gaulle

à LONDRES, durant la Grande guerre, contre les intentions américaines.

 

L’idée Européenne de COUDENHOVE KALERGI, en accord avec DE GAULLE à son retour en 1958, était de construire une CONFEDERATION DES ETATS NATIONS libres, représenté par le slogan « l’Europe aux Européens » avec des frontières, les États, le vote à l’unanimité (droit de veto).

 

L’abandon de cette ligne politique a conduit aux déviances du Traité de Constitution refusé par des peuples conscients des dérives inacceptables, notamment la France à 55 %, lors du référendum du 29 mai 2005, malgré la puissance médiatique du oui martelé par les medias financés.

 

La France profonde refuse la Constitution Fédérale. Elle lui a été imposée par le Traité illégitime de LISBONNE non soumis à ratification par le peuple, donc illégitime car lui seul peut défaire ce qu’il a fait en 2005.

 

Imposée à un parlement carriéristes, soumis à l’oligarchie dont faisait parti le président SARKOZY,  nous renvoyant au fédéralisme néonazi du projet primitif HALLSTEIN, le traité de LISBONNE est dictatorial. Le vote du Parlement porte un tort considérable à la représentativité des Députés et des Sénateurs : il conduit à un absentéisme électoral record.

 

Depuis 1972 à aujourd’hui, nos dirigeants trahissent l’héritage du général de Gaulle en nous soumettant au pouvoir de l’argent qui achète les consciences en échange de postes bien payés. Parmi eux se trouvent des philosophes, des politiques, des parlementaires…., estimant nécessaire de pactiser pour durer et finir par faire valoir les bonnes idées. C’est méconnaître la puissance asservissante jusqu’à l’épuisement total de la souveraineté offshore des multinationales et de la finance. Elle a supplanté les nations sauf pour le subsidiaire pour occuper les gens.

 

La souveraineté du peuple peut s’y opposer à condition qu’il se rassemble sérieusement. Elle a besoin d’un chef sain d’esprit, cohérent, courageux, honnête; capable d’être  raisonnable une fois au pouvoir.

La France a la chance d’avoir ce chef.

 

Une confédération des États souverains dans une Europe des nations et des projets, décidées à coopérer, créer une défense commune indépendante d’un commandement américain, permettrait de reconstruire l’Europe.

 

Ce  projet Confédéral des nations souveraines existe :  publié sur Internet (19 pages seulement)  il est soumis au débat entre ceux qui aiment la France.

 

Par notre passivité laxiste devant une domination étrangère inacceptable, nous sommes responsables de ce qui nous arrive : nous devons nous relever .

 Allons-nous nous rassembler pour construire une Europe confédérale des États-nations pour les Européens, avec nos frontières d’État, nos projets mis en commun, sauvegarder notre civilisation; ou allons-nous nous poursuivre la faiblesse de nous laisser imposer par une volonté étrangère, une Europe fédérale, occupée par une population nouvelle voulue médiocre,  inférieure, par mixage imposé afin d’être dominée par la souveraineté offshore des multinationales et de la finance tyrannique, Nouvel Ordre Mondial représentés par « une race supérieure « devenue «  nobles » par sa capacité d’amasser richesses et pouvoir?

Chacun doit prendre positon entre l’Europe sans États, ni frontières, ni politique,  dominée par l’oligarchie des multinationales et les banques; ou l’Europe des nations souveraines, libres, coopérant pour le bien commun

Le combat est celui du patriotisme contre le mondialisme matérialiste, financier, libertaire, d’une élite fonctionnaire, destructrice de l’humain. 

Courage !

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GENESE DE L’IDEE EUROPEENNE

depuis l’après guerre 14-18 à aujourd’hui

& plan de remplacement

de la population Européenne

 

Raoul louis CAYOL

GENESE DE L’IDEE EUROPEENNE

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Zone de Texte:  RESUME
Une partie de l’étude approfondie de la genèse de l’idée européenne provient de traductions et d’articles interprétatifs que nous avons évalués

L’idée d’une Europe unie pour éviter les guerres remonte à la fin de la guerre 14-18 avec le Comte Richard CADENHOVE KALERGI mais, elle a été dévoyée d’abord par le nazisme pour construire une Europe nouvelle sans États ni frontières, sous domination allemande puis, depuis 1972-1973 pour faire entrer l’Angleterre dans la CECA sous domination américaine avec obligation d’opter pour le libre échange qui a déclenché le chômage.
 
Les européistes acharnés réalisent (peut être sans le savoir) la volonté  de HITLER et MUSSOLINI de l’ Europe fédérale, sans États ni frontières, sous domination allemande. Ils avaient missionné Valter  HALLSTEIN, professeur de droit Allemand, non encarté nazi, mais nommé doyen de la Faculté de Rostock. 
 
La Nouvelle Europe d’Hitler fut inaugurée au Grand Palais de PARIS (occupé) en Juin 1941 comme le montre la vidéo des actualités de l’époque. On y voit parfaitement la carte de l’ancienne Europe avec les États et les frontières et celle de la nouvelle Europe sans États ni frontières comme le veulent les européistes fédéralistes d’aujourd’hui. 
 
 
 
Prisonnier de guerre retourné par les services américains qui voulaient dominer l'EUROPE de l'OUEST (comme c'était entendu avec STALINE) Valter HALLSTEIN eut un destin stupéfiant. Grâce à lui, nos libérateurs on repris à leur compte l’idée nazie de la nouvelle Europe.
 
Cela a de quoi surprendre: Valter HALLSTEIN auteur du plan commandé par Hitler pour la Nouvelle Europe, devint le premier président du Mouvement Européen et le
président de la première commission Européenne ! La construction de l’Europe fédéraliste continue de se poursuivre sur les bases HALLSTEIN qui, en désaccord avec DE GAULLE sur la souveraineté des États impliquant le vote à l’unanimité, démissionna.   
    
Le but du mouvement européen est la suppression des frontières et des États, la supra nationalité en faveur de la liberté du commerce mondial sans régulations nationales possibles . Le Mouvement Européen avait reçu l’aide financière des services américains  avant de recevoir depuis 1960 les subventions de la Commission Européenne sur laquelle il veille.  

Mais l’idée du vote à la majorité qualifiée fut reprise à la disparition de De GAULLE , dans le projet de traité de Constitution et réellement dans le traité de Lisbonne. Elle continue à empoisonner le projet européen. Rappelons que le traité de LISBONNE 
n’a jamais été ratifié par référendum et qu’il reprend les articles du traité de constitution refusé par référendum. 
 
Le lecteur non averti sera surpris d’appendre que la déclaration de Robert SCHUMAN le 9 mai 1950 fut écrite par HALLSTEIN. Prisonnier et protégé des américains, il se mit en politique après la grande guerre. Dean ACHESON (secrétaire d’État entre 1949 et 1953 de l’administration du Président des USA Harry TRUMAN) connaissait Jean MONNET, Robert SGHUMAN, Valter HALLSTEIN. La déclaration lue par Robert SCHUMAN fut écrite par Valter HALLSTEIN, transmise à Dean ACHESON qui la fit parvenir à Robert SCHUMANN par l’intermédiaire de Jean MONNET.
 
Rappelons que le projet d’armée commune proposée par la France en 1953 avait été abandonné à la suite de la décision du Bundestag (manipulé par des pressions américaines pour que l’armée européenne soit sous commandement américain).
Mais grâce aux intrigues la France est entré dans l’OTAN (par décision de Nicolas Sarkozy au Congrès à Washington le 7 novembre 2007) d’où De Gaulle en était sorti.
 
Les hauts dirigeants de la commission européenne ont tous eu des relations  spéciales avec les dirigeants des USA et bénéficié du soutien des services américains. Certains sont passés par la prestigieuse université de Georgetown. 
 
L'HUMANITE.fr, journal Internet communiste, nous rappelle que BARROSO, ancien président de la commission, et JUNCKER nouveau président, sont deux membres des mouvements extrêmes gauchistes, pris en main, retournés et dirigés, par la CIA et les autres service américains.
 
Mais l’ idée ( différente et respectueuse des États) de l’Europe vient de plus loin. 
Depuis les années 1923, il y eu le mouvement paneuropéen créé par le Comte Richard COUDENHOVE KALERGI qui communiqua plus tard avec le général de GAULLE en faveur d’une Europe Confédérale, indépendante (" l'Europe aux européens" disait-il).  Il prévoyait une union entre États souverains avec leurs frontières et admirait le système suisse.
 
 À sa mort (1972)  " le mouvement européen " subventionné par les services américains depuis le début et par la commission européenne depuis 1960, rappelons-le, suivit « la politique des petits pas » au profit d’ un projet européen différent de celui de KALERGI. Son but est le libre-échange mondialiste et, à terme,  l’exclusion programmée des États et des frontières. Ce projet fut intégré dans le TRAITE DE CONSTITUTION que le peuple français a refusé le 29 mai 2005. Mais il lui a été imposé par le traité de LISBONNE sous la présidence SARKOZY, sans référendum. Il est donc illégitime.  
 
C’est en 1978, six ans après la mort de Coudenhove-Kalergi, qu’apparaît la propagande basée sur un Plan attribué à KALERGI. Certains européistes le font remonter à 1920, alors que le premier livre de COUDENHOVE KALERGI, PANEUROPA, a été publié en 1923. Certains disent qu’on s'est servi de la notoriété de KALERGI en retournant ses idées en sens contraire de sa volonté; transformant ses prémonitions sur l'immigration en un plan d'immigration massive pour changer la population européenne.  L’attribution du Plan à KALERGI publié 6 ans apres sa mort, serait une supercherie. Cependant un article d’AGORA VOX ignorant le rôle de Valter HALLESTEIN, insiste sur la paternité de KALERGI  



Le Plan attribué à KALERGI prévoit de changer le peuplement européen en une race mixte "« mélangée », souhaitée « inférieure »  ( termes inadmissibles) n'ayant aucune attache ethnique, ni avec les États,  ni avec des frontières; en sorte de mettre sur pied l’ex projet de Fédération HALLSTEIN voulue par HITLER; repris à leur compte par les services américains; Cette Fédération serait dominée par « l a race supérieure », « intelligente », devenue « noble » par sa capacité d'accumuler richesses et pouvoir.
 
Comme toute l'Europe; notre pays est  déstructuré par le changement de sa population dans le but de rompre ses attaches historiques, linguistiques, philosophiques, religieuses et patriotes. Pour être dans le vent, il ne faut plus parler de patrie, ni d’État, ni de frontières ni de valeurs traditionnelles, ni de culture européenne. Les promoteurs de ce plan espèrent que la nouvelle population sera facile à dominer. 
 
Le mondialisme est vanté par une propagande d'autant plus effrénée qu'elle est rejetée par beaucoup de citoyens sinon par les structures des partis politicards qui nous trahissent en disant le contraire de ce qu’ils font en combattant les patriotes.

Par exemple le matraquage médiatique est orchestré  par un chœur gaucho naïf  favorable à l'immigration alors que nous avons 6 000 000 de chômeurs.  L’ancien secrétaire du parti communiste, Georges MARCHAIS, y était opposé quand nous avions 2 000 000 de français et immigrés sans emploi . Voici une vidéo :  
 
 
 
Proposée par le président MACRON la commémoration de 1968 fait partie de la propagande en faveur de la déstructuration du pays car les libertaires gauchistes se sont liés aux libéraux du grand capital qui les finance ( le mythe de la corde de Lénine)
 
Nous pouvons nous opposer à ces dérives par le 
Traite Alternatif d’Europe de Nations et des projets 
publié sur Internet (19 pages seulement) 
                                                                                                    
 
 


Allons-nous nous laisser dominer par les forces offshores des multinationales et de la finance mondialiste tyrannique, représentées par une sorte de nouvelle race supérieure devenue «  noble » par sa capacité d’amasser des richesses et le pouvoir ? 
Il est possible de construire une confédération d’États souverains, libres, indépendants,  œuvrant au bien commun. A défaut nous pourrions sortir de la forme actuelle de l’Union Européenne (en cas de refus de changer l’Europe).
 Etude détaillée ci-dessous:
Comment est née l’Union Européenne