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Zone de Texte: LES EMPLOIS SUPPRIMES NE SONT PAS FORCEMENT REMPLACES PAR D’AUTRES. Marx critique ce qu'il appelle la "théorie de la compensation" p. 313, « selon laquelle les emplois supprimés sont remplacés par la création d'autres emplois : En dehors de leurs anciennes occupations, ces hommes, rabougris par la division du travail, ne sont bons qu'à peu de chose et ne trouvent accès que dans des emplois inférieurs, mal payés, et à cause de leur simplicité même, toujours surchargés de candidats" p. 316. Pour Marx, la "machine est innocente des misères qu'elle entraîne ». Il montre que cette logique industrielle s’étend à l’agriculture pour conclure que la production capitaliste épuise : “les deux sources d’où jaillit toute richesse ; la terre et le travailleur” p. 363. N’est-ce pas d’actualité ? RECHERCHES ULTERIEURES sur “la production de la plus-value ». Pour Marx, : "n'est censé productif que le travail qui rend une plus-value au capitaliste”. Il rejette l’hypothèse selon laquelle le “surtravail” aurait une origine naturelle. Dans une société primitive, les producteurs peuvent obtenir en moins de temps ce qu’il leur faut pour vivre. Dans le système capitaliste de la plus-value, le travailleur est contraint de fournir du surtravail. CONSEQUENCES sur la plus-value des variations de la durée et de l’intensité du travail : “sa productivité augmente, le travail rend dans le même temps plus de produits, mais non plus de valeur. Si son intensité croît, il rend dans le même temps non seulement plus de produits, mais aussi plus de valeur, parce que l’excédent de produits provient alors d’un excédent de travail” p. 376. Pour Marx, le prix de la force de travail résulte non seulement de la valeur de la force de travail mais aussi du “poids relatif que la pression du capital d’une part, la résistance de l’ouvrier de l’autre, jettent dans la balance” p. 374. Il s’élève aussi contre le "système de concurrence anarchique" qui nous conduit à la “dilapidation la plus effrénée du travail productif et des moyens de production” p 376. LE SALAIRE EST LE PRIX DU TRAVAIL. Le travail non payé est non perceptible. Dans le système esclavagiste, tout le travail semble non payé mais alors une partie de la journée de travail est consacrée à la reproduction de la force de travail de l’esclave. Pour Marx : “le salaire aux pièces est la forme du salaire la plus convenable au mode de production capitaliste” p. 400. CONCURRENCE INTERNATIONALE. Marx insiste sur les différences des salaires nationaux d'un pays à l'autre. Il faut tenir compte des facteurs qui font varier la valeur de la force de travail, notamment : “l’étendue des besoins ordinaires, les prix des subsistances, la grandeur moyenne des familles ouvrières, les frais d’éducation du travailleur, le rôle que joue le travail des femmes et des enfants, enfin la productivité, la durée et l’intensité du travail” p. 402. L’ACCUMULATION DE CAPITAL. Marx analyse d’abord la “reproduction simple” du capital nécessaire pour poursuivre la production de période en période, sans s’agrandir. Mais, dans le système capitaliste, la reproduction ne peut être une “reproduction simple” : la “concurrence impose les lois immanentes de la production capitaliste comme lois coercitives externes à chaque capitaliste individuel. Elle ne lui permet pas de conserver son capital sans l’accroître et il ne peut continuer à l’accroître à moins d’une accumulation progressive” p. 428. Pour aboutir à une “reproduction progressive” ou reproduction élargie, il est nécessaire que les capitalistes ne consomment pas tout le “ produit net” et qu'ils en épargnent une partie pour en faire du capital.

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