Zone de Texte: RLC sur les fonds de pension pour retraite complémentaire

Les fonds de pension par capitalisation pourraient venir s’ajouter à la retraite par répartition basée sur la consommation . Ils permettraient un certain contrôle du capital industriel par les travailleurs et une meilleures stabilité des entreprises, moins exposées aux OAP.

Je sais bien que Mr Marc Blondel est contre, qu’il interroge : « pourquoi le gestionnaire n’achèterait pas des actions étrangères? ». 
On peut déterminer un quota d’action ou obligations étrangères permises mais on doit décider d’investir principalement dans notre outil de travail.
 

Réponse de « La Lectrice » 2000: 
« La plupart des employés américains qui ont participé financièrement à ce système de capital, se sont retrouvés dans la misère à l'entrée de leur retraite » 
Réponse de RLC 
Pour en revenir aux fonds de retraite, il faut, bien entendu, éviter " tous les sens cachés, tous les stratagèmes les plus ambitieux et les plus tordus" afin d'inventer un système qui soit le nôtre et non un système imposé par la finance, souvent de l'extérieur. 
A ma connaissance, en France, il y a trois professions qui bénéficient d'un système de retraite complémentaire par capitalisation : les pharmaciens, la Banque de France, les fonctionnaires (même si on dit qu'ils sont peu nombreux, ils ne s'en plaignent pas). 
Huguette : « ça ne tenait qu'à moi, en ville,»
: Wednesday, September 06, 2000 8:05 PM
 Subject: Re: Pétition Internet concernant la TIPP
"Si ça ne tenait qu'à moi, en ville, les seuls véhicules qui devraient être autorisés seraient les transports en commun, les véhicules pour les personnes handicapées ayant de réelles difficultés à se déplacer, d'éventuels taxis et quelques livreurs, déménageurs et artisans... Le reste, à pied, en vélo, en trottinette et patins, en bus, métro, bateaux-mouches et RER ou trains de banlieue, c'est largement suffisant, et ça rendrait peut-être enfin la ville vivable !
Au revoir, et sans rancune !"               
  Réponse de RC à Huguette 
Chère Huguette,
Il n'y a aucune raison de ressentir de la rancune envers une personne qui pense des choses , autrement. On peut comprendre que vous ne puissiez plus supporter l'atmosphère polluée. C'est le moins que l'on puisse admettre. L'autocar pollue aussi énormément.
Je crains qu'avec l'augmentation du prix du pétrole et de celui dollar, une augmentation du prix du ticket de bus ou que les employés des transports en commun se mettent en grève parce que l'augmentation du coût de l'essence aura fait monter tous les prix et qu'ils ne s'y retrouveraient plus dans leur budget.
J'ai résolu la question de l'invivabilité en ville en habitant la campagne. Mais comme je ne peux disposer ni du train ni d'un service de cars, je dois circulèrent  voiture. Une solution élégante serait la voiture électrique récupérant un maximum d’énergie solaire

Pour faire de l'électricité , nous avons le choix entre le pétrole (ou le gaz) qui sont polluant, le deuxième moins que le premier. Mais bien qu'importantes , les ressources, ne sont pas éternelles et il me semble que nous devons en laisser à ceux qui nous remplaceront sur terre.

Une autre solution est de faire de l'électricité en captant la formidable
énergie qui se trouve dans l'hydrogène. Il faut investir
pour contrôler cette technique. Ce sera, de toute façon, notre dernier recours car " le fossile" a des limites qui ne permettront pas des progrès éternels.

Quant aux campagnes antinucléaires, je me demande jusqu'à quel point, sous couvert d'écologie, elles ne sont manipulées (de loin) par les puissants pétroliers, . Je remarque qu'avec le développement du nucléaire, le prix du pétrole avait baissé et que devant le recul du nucléaire, il augmente ! C'est ce que Mr Chevènement semble avoir compris.

Nous sommes sous domination dictatoriale des pétroliers et de ceux qui gèrent le dollar. Nous avons un impérieux besoin d'INDEPENDANCE ENERGETIQUE. Mais l'Europe n'a ni pétrole ni gaz !

Je suis d'accord sur le principe général de limiter l'usage des véhicules polluant les villes. Mais beaucoup de personnes pourront démontrer
qu'elles font partie d'une profession indispensable et d'autres tricheront. 
Mais on doit commercer. Cependant, sans nier le bien que cela ferait pour la santé, l'environnement , le climat, il ne me semble pas possible de recommencer à nous déplacer comme nous le faisions sous l'occupation, à pied, en vélo, à  cheval ou avec le gazogène (polluant aussi) si nous ne voulons régresser comme les pays de l'Est européen. Le peuple habitué autrement ne l’accepterait pas.     
Enfin, le prix de l'essence devenu moyen de déplacement pour la vie courante, est injuste ! La hausse des taxes, n'entraînera pas de limitation significative de la consommation et la baisse des taxes n'empêcherait pas de prendre des mesures environnementales pour les villes.

Voilà, la réflexion simple que suscite votre correspondance et je vous la soumets bien amicalement.
Raoul louis CAYOL.

REPONSE DE HUGUETTE :
Cher Raoul,
« J'opte pour les véhicules électriques et à alcool ou à énergie solaire ! Mais tant que le lobby des pétroliers sévira, nous serons tous et toutes pris à la gorge... Et faire des salamalecs à de tels voleurs, c'est vrai que ça énerve un peu. N'empêche, les voitures et transports moins polluants, ça peut se faire, il suffit de le vouloir !

L’ASSASINAT DE KENNEDY
L’assassinat de Kennedy et les States Notes du Trésor US destinés à remplacer à terme les Fédéral Notes de la Fédéral Reserv. Cacfuté <laplace@worldnet.fr> a écrit dans le message : 8umgpv$bri$1@wanadoo.fr…

Le 4 Juin 1963, Kennedy avait décrété l'ordre exécutif 11110 qui consistait à créer $4,292,893,815 de States Notes par le Trésor US destinés à remplacer à terme les Federal Notes de la Federal Reserve. En cela il rétablissait la Constitution qui interdisait au Congrès de déléguer le pouvoir de la création monétaire à des sociétés privés ce qui est le cas de la FED (Banque Centrale US, mais association de plusieurs banques mondiales).

Kennedy fut assassiné le 22 Novembre 1963 tout comme l'ont été deux autres Présidents qui avaient fait la même tentative. Apparemment il était au courant que quelque chose se tramait contre lui puisque le 12 il a dit:" The high office of the President has been used to foment a plot to destroy the American's freedom and before I leave office, I must inform the citizen of  this plight."

 Sans commentaire. 

La lectrice. 
« Bonsoir JPW. Pour répondre à ta question si je peux exprimer mes idées, une politique de libération des échanges permet pour moi, des privilèges pour ceux qui les mettent en place. »

JPW
La restriction des échanges permet aussi des privilèges pour ceux qui
les mettent en place. Il conviendrait donc de peser le pour et le contre, non ?

Intervention / réponse de RL Cayol le sur les échanges  05 12 2000.
Le contrôle et la modération du libre échanges est une nécessité pure et simple. Aux USA, ça ne marche pas si bien que ça ! Dans le cas où une économie comme celle de l'Europe produit 20 millions de chômeurs officiels (30 au moins si l’on tient compte des emplois artificiels, des stages, des radiations, des retraites anticipées et j'en passe) et que le PIB est insuffisant pour ramener le Taux des Impôts et des Charges Sociales à des chiffres raisonnables par rapport au PIB, la restriction des importations évitables n'est plus - à mon point de vue de simple citoyen - un privilège mais, une nécessité pure et simple. 
Et je crois que c'est parce que les hommes politiques - et conseillers économiques ne l'ont pas vue, ou se refusent de le voir, que le citoyen à bout de patience, se plonge dans l'étude de l'économie. Les causes des années calamiteuses après les trente glorieuses sont maintenant faciles à voir et comprendre.
 
Il est démontré par les savants physiciens que l'énergie naturelle reçue du soleil , captable par les éoliennes, les cellules voltaïques, la betterave ou la canne à sucre (ou autres cultures) est intéressante mais insuffisante eu égard à nos besoins. Nous captons moins d'énergie que le soleil nous en envoie et nous en consommons beaucoup. 

Nous pouvons économiser mais une restriction de la consommation entraînerait un arrêt du progrès comme l'avait  préconisé le Club de Rome (croissance 0). Depuis 30 ans nous supportons les conséquences de l'idiotie de cette théorie


CAUSES DE LA MAUVAISE POLITIQUE ECONOMIQUE
DEPUIS 1973
 (année charnière)

1 suppression des la stabilité monétaire par l'inflation des eurodollars
1955 - 1973) suivi de la suppression des accords de Bretton Woods le 15 
Août 1971 par Nixon conseillé par Volker, lui même lié aux banques et imbu de monétarisme.

2 Entrée de l'Angleterre, et son groupe de libre échange du nord, ( AELE) dans le marché commun en 1973,  en exigent le libre échange.

3 Confirmation du libre échange par 4 fois dans le Traité de Maastricht
 et celui de Lisbonne, en contradiction avec la clause de la préférence communautaire promise par le Traité de Rome, rendu caduc par le GATT .

 ——————————

Raoul CAYOL A tous les correspondants (2001à 2017)

Il faut aller à la source du mal et traiter les causes connues depuis au moins 30 ans, bien étudiée par Maurice ALLAIS prix Nobel français en 1988

Concernant les dirigeants français qui ont signé le traité de Maastricht, Maurice ALLAIS demande comment ils ont pu accepter une clause majeure, fondamentalement libre-échangiste en précisant que l’économie communautaire se fonde sur: “le principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre : Article 3A, 102 A, 105 du Traité de Maastricht, et Article 2 de son protocole monétaire. Peut-on valablement soutenir que des “d’État” responsables pouvaient ignorer cette stipulation répétée avec insistance 4 fois dans le Traité” p. 310 à 312. Combats pour l’Europe. Clément Juglar, 1994. 

Il exprime aussi :"La politique commerciale de la CEE doit se fonder sur le double principe de la préférence communautaire et d'une protection raisonnable vis à vis d'importations antiéconomiques, déstabilisatrices et génératrices de chômage"..." La CEE a une taille suffisante pour que la  concurrence intra-communautaire puisse y produire tous les progrès permis actuellement par les progrès des technologies". 


AUTRES CITATIONS DE MAURICE ALLAIS...
« La libéralisation totale des échanges n’est possible, elle n’est souhaitable, que dans le cadre d’ensembles régionaux groupant des pays économiquement et politiquement associés, de développement économique et social comparable et s’engageant réciproquement à ne prendre aucune décision unilatérale, tout en assurant un marché suffisamment large pour que la concurrence puisse s’y effectuer de façon efficace…  Chaque organisation régionale doit pouvoir mettre en place une protection raisonnable vis à vis de l’extérieur pour éviter les distorsions indues de concurrence et pour rendre impossibles des spécialisations indésirables et uniquement génératrices de .déséquilibres, de chômage, tout à fait contraire à la réalisation d’une situation d’efficacité maximale à l’échelle mondiale »
« Le monde se trouve aujourd’hui à un tournant de sa longue histoire, et il nous faut repenser complètement les conditions du commerce international... les extrêmes sont ici également inadmissibles. Il serait tout aussi absurde de s’enfermer dans un protectionnisme aveugle et buté que de se livrer à un libre-échangisme  dogmatique et démesuré...” ...“... Les perversions du socialisme ont provoqué l’effondrement des sociétés de l’Est. Prenons bien garde que les  perversions du libéralisme n’entraînent l’effondrement des sociétés occidentales (P 186)".

En 1994, Maurice Allais demandait une renégociation du traité de Maastricht. Le prix Nobel de sciences économiques 1988 estimait du reste :“le retard qui pourrait être entraîné n’est rien au regard de ce qui est effectivement en jeu, l’avenir de l’Europe pour des décennies à venir” p. 477. 

Notons aussi les articles du Figaro des 6 avril, 29 avril, 18 et 20 mai 1992 et Allais, 1991"'Europe face à son avenir - Que faire » ? Robert Laffont et Clément Juglar. 

Pour plus d'informations voir le site que les élèves du savant lui ont consacré :  

Zone de Texte: Il est nécessaire que les citoyens, les syndicats et les parlementaires s’instruisent en économie pour mieux participer aux décisions parfois assez difficiles à comprendre et à décider d’une façon responsable et intelligente . 
Jean Arthuis consacre un chapitre entier à l’intelligence économique. 
Dans les coulisses de Bercy, Albin Michel, 1998, P. 235 à 274. 
Il faut être libres et cohérents

 

CSVA

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