La solution est délicate à mettre en place en raison des enjeux de profits fabuleux basés sur les différences de prix de revient entre continents, mais elle existe. Il est possible de l’appliquer, à condition que nous soyons d’accord pour adopter les mesures économiques, sociales et fiscales le protectionnisme favorables à l’emploi et à la production nationale.

 

La circulaire des travailleurs détachés crée une concurrence déloyale intra européenne pour favoriser les PECO qui, en euros et avec le change, ont des salaires 3 fois moins élevés que chez nous.

Il existe des pays européens à bas salaires où notre industrie automobile y délocalise ou bien y sous-traite comme le fait l’Allemagne avec des pays de l’Europe de l’Est.

 

La politique européenne conduit à diminuer la production française.

 

Une politique de la réussite économique requiert l’indépendance de l’État et un apriori de défense des intérêts vitaux du pays .

 

La concurrence des PECO est insupportée par la majorité des pays de l'euro unique , en France en particulier. Notre pays est parvenu à un niveau salarial élevé vis-à-vis d’autres pays, avec des normes de sécurité et d’hygiène évoluées ; face à un océan d'égoïsme mondial darwinien !

 

La protection sociale qui n’est plus assez contrôlée est utilisée comme une caisse de chômage bis. Elle est handicapée par le chômage.

 

L'immigration de personnes non qualifiées, non employables dans les secteurs de l'activité moderne est une autre cause d’aggravation du chômage, de précarité et d'assistanat couteux qui provoque un appel d'air migratoire.

 

La France est héritière d’une politique économique et sociale « naïve et caritative », à ne pas prolonger !

 

L’immigration favorisée par un trafic de clandestins aidés, est encouragée par les régularisations périodiques, alors que la clandestinité est un délit. Elle devrait interdire toute régularisation et s'opposer à la naturalisation.

 

Pour tout arranger, un Rapport préliminaire de l'ONU de Janvier 2000, a proposé de juguler les difficultés démographiques par la venue en Europe de 159 millions d’immigrés (50 % de la population ) alors que nous connaissons un chômage record et le développement de l’intelligence artificielle.  Elle va libérer un grand nombre de postes de travail. L’immigration massive est utilisée pour affaiblir le niveau de la population européenne, la rendre docile.                                                       

 

L’ensemble des causes du chômage a créé 6 000 000 de personnes ayant un grave problème d’emploi, 15 000 000 de sans-emplois officiels en Europe (le double en réalité). Comme il s'agit le plus souvent de chefs de familles, il faut multiplier par 3 ou 4 le nombre de personnes concernées (20 % de la population).

 

L’économie européenne est conditionnée par la nature, les lois économiques et les traités internationaux qui avantagent un monde asocial au détriment des peuples sociaux. Les accords internationaux doivent être renégociés dans l’intérêt et la survie de la Communauté Européenne.

 

Le cycle du millénaire a été un échec pour l'Europe. Il eut dû être l'occasion de dire NON plus nettement à la dérive mondialiste avec ses effets négatifs aussi bien pour les pays pauvres que pour l'Europe. La première réunion à Seattle ne s'est pas terminée comme à Marrakech qui fut un Munich pour l'Europe. Mais nous avons été désinformés car on nous a caché le rôle du Tiers Monde dans le rejet de Seattle.

 

Maintenant on nous dit que nous avons raté une bonne occasion de mettre les pendules à l’heure de la maîtrise des effets négatifs de la mondialisation. Ce n’était pas dans les intentions des organisateurs.

 

C’est de l’hypocrisie. Il serait encore temps de maîtriser les dysfonctionnements. Mais pas au prix de nouvelles concessions comme le CETA, traité international de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, signé le 30 octobre 2016, une horreur, car il ouvre l’Europe aux produits américains via le Canada. Le TAFTA, projet d’accord de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne est extrêmement dangereux.

 

La mondialisation libre échangiste sans frein met le modèle social en péril. Le socialisme que les gouvernements de droite et de gauche ont géré, est incompatible avec le libre-échange ouvert à tous les vents de la concurrence”, selon les termes de Maurice Allais.

 

Qu’elles soient libérales ou socialistes, les idéologies doivent être tempérées par le pragmatisme, Nous n’avons pas l’embarras du choix :

1— ou nous continuons la mondialisation sans frein, il faut alors accepter de baisser le niveau de vie de ceux qui travaillent, et le social;

2—  ou nous désirons garder le niveau de vie et de protection sociale (à rendre plus civique); il faut alors pratiquer un certain degré de « libéral protectionnisme » comme les Américains n'ont jamais cessé de faire, ce que les tenants du libéralisme pur et dur oublient volontiers.

 

Face au libre échange, et sous peine de disparaître, la société mixte socio-libérale et capitaliste, nécessite un certain degré de protection des entreprises et de l’emploi pour garantir un équilibre. C’est le seul moyen de s’opposer aux effets négatifs de la mondialisation-exclusion et réorienter les prix vers un niveau permettant l'entretien du producteur salarié, et pérenniser l'entreprise.

 

Nous souffrons de deux sortes de maux :

· 1 - Depuis 1974 Nous supportons les effets négatifs du libre-échange face aux rigidités socialistes qui nous handicapent devant la concurrence des pays à bas salaires, à monnaie faible et à protection sociale faible, ou pire avec ceux qui ont tout à la fois, les bas salaires, moins de charges sociales et une monnaie faible.

· 2 - Les excès du libéralisme se retournant contre la société mixte et donc contre lui-même, alors que son but devrait être l’homme.

 

La mondialisation est présentée comme une fatalité.

C’est un mensonge pour nous faire croire que nous ne pouvons pas y échapper. Elle a été organisée par des fonctionnaires qui ont “ oublié ” de demander notre avis ! Elle sert des intérêts autres que ceux des peuples laborieux (salariés et indépendants) Elle est une violence.

 

Il est faux de prétendre que les gouvernements de droite comme de gauche auraient “ tout essayé pour combattre le chômage ”.

La compétitivité exigée par la pression des prix des pays à bas salaires, maintenus aux niveaux les plus bas est impossible devant l’importance des écarts. Il ne tient qu’au gouvernement de corriger les effets les plus négatifs, en protégeant notre production, sans nous endetter .

 

En réalité; les statistiques globales sont faussement rassurantes.

Elles ne tiennent compte que de la macroéconomie. Elles faisaient état d'une augmentation du niveau de vie de 2, 33 % par an, déduction faite de l'inflation et des dévaluations, quand la croissance était de plus de 6 % en France, durant les 10 années 1960 .

 

Il faut se représenter à qui profite cette augmentation du “ niveau de vie ” des statistiques. Certainement pas aux 6 000 000 de chefs de famille (représentant 20 000 000 personnes) mis au chômage ou au RMI, ou le RSA maintenant, ni aux travailleurs indépendants nombreux à avoir fait faillite depuis 1973 (beaucoup entre 1993-1995) ni aux petits paysans dont un se suicide chaque jour!

 

Celui qui avait toujours eu un emploi et se trouve au chômage de longue durée, constate que son fils titulaire d’un CAP ou d’un Bac + 2, galère de longs mois ou des années avec le RMI ou maintenant le RSA avant d’obtenir un emploi valable, ne comprend plus notre monde . Il ne peut croire les discours lénifiants des mondialistes.

 

Les gains de productivité ne profitent pas à ceux qui y contribuent par leur travail et les innovations auxquelles ils participent. Au contraire, quand les objectifs sont atteints, il arrive que pour tout remerciement ils reçoivent une lettre de licenciement !

 

Il est vrai que les structures syndicales préférant exacerber les antagonismes plutôt qu’apprécier et soutenir l’ASSOCIATION CAPITAL-TRAVAIL

 

 Pourtant, ils devraient comparer la croissance des salaires à celle du capital en temps normal et tirer des conclusions cohérentes, dans l’intérêt du travail apaisé!

 

Notre système social nous boute hors le marché. Nous ne devons pas supprimer la solidarité. Nous devons la rendre civique en faisant la chasse aux abus de l’assistanat qui ne produit rien. Il faut un contrôle pragmatique de la bienfaisance nationale. Demander un effort en contre partie des aides quand cela est possible. Arrêter l'appel d'air migratoire.

 

Il faut mettre entre parenthèses de l’activité commerciale les effets négatifs de la politique sociale ; corriger la concurrence sociale . C’est-à-dire, nous donner les moyens de lutter contre le dumping social comme salarial. C'est la seule chance que nous ayons de sauver la sécurité sociale dont les frais de gestion sont convenables. C’est possible par la Cotisation Sociale sur la Valeur Ajoutée en échange de la suppression de la CSG qui, au contraire de la CSVA , n’a aucun pouvoir défensif contre le chômage.

 

On nous affirme que les importations ne représenteraient pas grand-chose relativement au PIB mondial. Alors pourquoi nous interdire de réguler une chose si peu importante au plan mondial, mais écrasante au plan national ?

 

En réalité, à cause des taux de change dévalués et des bas salaires de certains pays exportateurs, ce n’est pas en termes de chiffre nominal des échanges qu’il faut raisonner. C’est en termes d’heures de travail échangées en prenant en compte le fait que notre chômage concerne des personnes souvent peu qualifiées, pratiquement peu aptes à se recycler dans la haute technologie.

 

Mais ces travailleurs seraient aptes à effectuer des taches simples ou une surveillance sous réserve d’un recyclage. Ils pourraient se former à de nouvelles tâches. Comme les asiatiques aux mains nues..              

 

Le plus souvent, nos lois sur le chômage ne s’occupent que de la réparation passive du chômage, affaiblissant le caractère des individus non incités à faire des efforts pour se reclasser, condamnés à la passivité. Il faut insérer par l’activité. C’est le « Learning by doing » des Anglais.

 

Pour éviter le dumping salarial, il faudrait payer plus correctement les ouvriers des pays émergents, ce qui permettrait le développement économique de ces pays par plus de consommation intérieure.

 

Il faut abandonner le credo en la monnaie forte  lorsque les balances commerciales sont déficitaires. La meilleure façon de défendre un pays faible c'est de faire baisser le coût de sa monnaie, ce qui incite à investir plus dans le pays qu’à l’extérieur, facilite les exportations et la consommation des produits intérieurs ..

 

Cette politique créerait l’adaptation naturelle. C'est la hausse des taux d'intérêt, la monnaie forte, et non le contraire, qui s’opposent aux mécanismes automatiques de la compétitivité...

 

La politique de la monnaie faible avait été mise au point par Roosevelt en 1933 pour le dollar du New Deal (décrochage du dollar par rapport à l'or, dévaluation de 40 % en 1933, portée à 60 % en 1934 , avant le retour à la garantie or en 34 et sortir l’Amérique de la crise depuis 1929.

 

La plupart des braves gens au chômage croient en la monnaie forte. Elle est contraire à leur intérêt et en celui de la Nation en situation de faiblesse. Personne ne les en dissuade. Peu de personnes ne leur explique le fonctionnement des monnaies. Même pas les medias. N'y a-t-il pas un complot éducatif financier de l'Elite ?

 

La monnaie forte n’est intéressante que pour voyager , investir à l’étranger et délocaliser, importer ! La monnaie faible freine les importations, dope les exportations ; le tourisme et les investissements intérieurs des autochtones et des étrangers, favorise l’emploi.

 

La base du financement de la sécurité sociale devrait changer. La CSG est un impôt monstrueux : elle décourage le travail et l’épargne. Son taux augmentera sans cesse. Elle est incapable de répondre aux besoins de protection sociale qui, en 2012 représentait 26 % du  PIB, contre 8 % en 1960 (voir tableaux en cliquant sur CSG et la page précédente)

 

Par ses augmentations indéfinies et inéluctables, la CSG devient spoliatrice. Avec les impôts, elle opère une collectivisation du fruit du travail et de l’épargne, sans rôle défensif (au contraire de mon projet de CSVA).

Tout se passe comme si la “concurrence des pays à bas salaires ” nous était infligée par un club de dirigeants mondiaux voulant nous conduire au niveau de vie des pays à bas salaires. Personne n'a compris (ou ne veut le comprendre) que les pays à bas salaires doivent évoluer par le développement de leur propre consommation intérieure.

Mais cette pratique lèserait les intérêts des intermédiaires mondiaux qui s’enrichissent des différences de prix entre les continents ( différence liée au nouvel esclavagisme dans les pays pauvres et à nos prix de revient beaucoup plus élevés)!

Les règles libérales ont été énoncées par Milton Friedman. Elles nous sont imposées brutalement (ce qui n’est pas conforme à la volonté du prix Nobel américain) pour obtenir notre soumission. Nous sommes traités comme des débiles… et ça marche !

La baisse des prix est obtenue par la réduction de la masse salariale globale imposée par les mises au chômage grâce à la modernisation ou les délocalisation qui utilisent la modernisation aussi.

 

 

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Zone de Texte: DEFI CONTRE LE DECLIN
Raoul louis Cayol

Il est faux de dire que tout a été essayé contre le chômage.  
L’essentiel n’a jamais été fait : 
système monétaire international stable 
Taxe sociale sur la consommation. ( TSVA ). 
(Transfert des charges sociales de l’emploi sur la consommation);
Protectionnisme;
augmentant  la production relocalisée!

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