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Zone de Texte: Les affections nosocomiales sont la terreur des chirurgiens et des réanimateurs. Elles peuvent devenir un calvaire pour des opérés. Il conviendrait de créer des chaires pour étudier les affections nosocomiales. Il faut bien désinfecter la peau et surtout respecter les protocoles, Changer de bistouri après avoir incisé la peau, Limiter les temps d’hospitalisation, se donner des moyens de lutte !

PROPOSITIONS

D’ECONOMIE POLITIQUE
Zone de Texte: INFECTIONS NOSOCOMIALES Définition : connues depuis fort longtemps, il s’agit d’infections contractées à l’occasion d’une hospitalisation avec ou sans intervention chirurgicale. Les personnes fragilisées sont particulièrement exposées. Fréquence : si les infections classiquement transmises de malade à malade ont diminué avec les progrès de l’hygiène dans les établissements hospitaliers, des défaillances sont responsables de la constitution de réservoirs de microorganismes exogènes. Chaque année, 600 000 à 1 000 000 de cas peuvent être attribués aux infections nosocomiales. 10 000 cas en 2 000 ( plus que les morts par accidents de la route ) de décès seraient attribuables à ces infections. Certaines personnes restent handicapées durant la vie entière à la suite d’une infection nosocomiale En France, on note la fréquence des infections à staphylocoque doré particulièrement résistant à la pénicilline et souvent responsables d’une maladie osseuse dénommée ostéomyélite. De nouveaux germes et virus peuvent être responsables. La résistance des germes aux antibiotiques rend la maladie particulièrement désastreuse. Une fois de plus, il faut souligner la nécessité de la maîtrise de l’utilisation des antibiotiques en réservant les batteries d’antibiotiques récents à la lutte contre les infections à germes résistants (sans interdire toute antibiothérapie utile) . Le ministère de la santé fait un effort pour combattre les infections nosocomiales. L’accréditation des établissements hospitaliers exige une garantie stricte des mesures d’hygiène de base de tous les locaux sans exception, tout particulièrement les blocs opératoires et les services de réanimation. Il faut établir des protocoles de nettoyage, différents selon les risques et surtout les faire respecter scrupuleusement par un personnel souvent insuffisant, insuffisamment instruit, mal payé. Il y a le problème de la stérilisation du matériel et des champs opératoires ainsi que l’adoption de l’usage unique augmentant considérablement les coûts. Il y a le problème du respect des protocoles d’asepsie et l’isolement des malades septiques etc.… etc... Ici, comme bien souvent, nous nous retrouvons face au problème du coût de la santé…Ce n’est jamais impunément que l’on oblige les professionnels à travailler dans des conditions aléatoires pour réduire le coût. Dans certains cas, se pose le problème d’un personnel en nombre insuffisant, pas assez compétent. Pour plus d'informations, chercher « nosocomial » sur le Web. Il existe une association d’aide aux victimes de maladies nosocomiales Suite à la prochaine page pour le harcèlement moral

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INFECTIONS NOSOCOMIALES

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