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Zone de Texte: BRUXELLES A PORTE PLAINTE ET 
LES AUTORITES BRITANNIQUES ONT REAGI.

Il faut attendre Juin 1997 pour que les autorités de l'exécutif européen soient en situation de porter plainte contre les importations interdites de viande bovine britannique contaminée.

Dans la première quinzaine de Juillet 1999, les autorités de la Grande Bretagne prennent la décision de fermer deux abattoirs accusés d’être en contravention avec l'interdiction. En fait le gouvernement anglais voulait montrer sa bonne volonté afin d’obtenir un assouplissement en sa faveur.

La responsabilité personnelle des décideurs semble être engagée. 
Il était urgent de mettre au point et d’utiliser le test de dépistage proposé en vain par le docteur HARASH NARAND depuis 1987 et que la Suisse a commercialisé.
 

LE PARQUET DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS avait ouvert le mercredi 28 mai 1997, une information judiciaire " contre X.… pour tromperie sur la qualité substantielle d'un produit, falsification et introduction illicite sur le territoire national de bovidés et de produits d'origine animale ". 

L'instruction fût confiée au juge Édith BOIZETTE. Elle visait les importations frauduleuses de bovidés et de farines animales britanniques après leur interdiction en 1990 et leurs conséquences éventuelles sur la propagation de l'épizootie en France. Cette information judiciaire s'appuie sur quatre plaintes émanant de cinq organisations de consommateurs et de commerçants en viande bovine.

AFP –25 juillet 2014 à 22:31: Non lieu général dans l’affaire de la vache folle.

Devant le nombre impressionnant de cas de vaches folles en Angleterre depuis le début 1999 et les doutes sur la stricte application des règles sanitaires, la France est devant un choix difficile entre le respect du principe de précaution et celui de la légalité européenne. 

Il lui fût difficile de ne pas tenir compte de l’avis de l’Agence Française Scientifique de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) que le gouvernement avait sollicitée. Cette agence avait jugé que “les risques sont plausibles à l’heure actuelle” (décembre 1999) et que le renforcement des contrôles britanniques n’a pas d’impact direct et immédiat sur les éléments de risques. Elle recommandait “une réversibilité des mesures prises”.

Traumatisées par l’affaire du sang contaminé, les autorités françaises restent prudentes bien qu’elles sachent que cela expose la France à une procédure d’infraction au niveau communautaire.

En Août 2000, le nombre de cas et de troupeaux abattus est de 40 depuis le début de l’année… On se demandait si les autres animaux (dont le mouton) qui ont mangé des farines animales n’étaient pas contaminés pas l’ESB !

Les savants ont été sommés de dire s’il y a « oui ou non un risque » !
 En France, « l’équarrie taxe » finance la destruction des animaux morts ou refusés par les services vétérinaires faisant perdre des centaines de millions aux producteurs de farines animales 

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DEFI CONTRE LE DECLIN

RAOUL LOUIS CAYOL

Soyez instruits et honnête en économie politique !

 

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