Zone de Texte: La vraie légitimité du pouvoir 
Ne se détient pas par la force ni par le titre. 
Elle se concrétise et se fortifie tous les jours par 
le respect des principes. 
Zone de Texte: Maurice Allais a été
L’UN DES PREMIERS RESISTANTS A LA MONDIALISATION

Le résultat de ces décisions se voit clairement sur la courbe du chômage de 1955 à 1997 dans les documents. Elle suit celle des faillites en France (c’est pareil en Europe ).

On peut dire : mais alors pourquoi ça marche aux USA ?
Eh bien ça ne marche pas si bien que ça !

Les américains consomment plus qu'ils ne produisent car la balance commerciale des échanges extérieurs des USA montre un déficit qui ne fait que croître. Il est passé à 350 milliards de dollars pour l'année 1999 et 440 milliards de dollars en 2000 ( ce qui n'est pas une paille si on ajoute le déficit commercial de toutes les années antérieurs depuis 1980 ) . Bien que 
nous nourrissions beaucoup de sentiments bienveillants envers notre amie l'Amérique, peut-on penser que, dans ces conditions, le dollar vaut réellement son taux ? N'est-il pas au bord de l'effondrement ? N'est-il pas surévalué artificiellement pour rembourser la dette commerciale extérieure et les emprunts faits à l'occasion des fusions et des concentrations des multinationales? Peut-on penser que la situation puisse être indéfiniment durable ? 

Et si le dollar perdait, ce serait terrible pour l’euro qui se renforcerait automatiquement et deviendrait anti compétitif.
Pour en revenir à notre sujet, la Taxe Tobin, elle réduirait une partie importante de l'instabilité monétaire.

PS : J’ajoute que si l’on retournait à un (nouveau) Bretton Woods avec les monnaies périodiquement ajustables représentant, par exemple, un panier de biens et de marchandises, il n’y aurait presque plus matière à spéculation et la taxe Tobin ne servirait plus qu’à dissuader la spéculation à l’approche des changements périodiques de parité, nécessites par l’inflation ou à la surévaluation d’une ou plusieurs monnaies par rapport au panier (prédéterminé) de marchandises et de biens. 
Cordialement.
Raoul louis CAYOL

DEBAT AVEC 
gdm 
sur le fondement du droit. 

Le droit est-il fondé sur la force 
ou sur l’esprit de justice ?

----- Message d'origine -----
De : Raoul CAYOL <Raoul.CAYOL@wanadoo.fr>
Groupes de discussion : fr.soc.economie
Envoyé : jeudi 28 décembre 2000 15:15
Objet : Re: droit naturel

 gdm <gdm@club-internet.fr> a écrit dans le message :
 92cf4m$qni$1@front2m.grolier.fr...

Raoul  CAYOL" <Raoul.CAYOL@wanadoo.fr> a écrit dans le message news: 925tev$a39$1@wanadoo.fr...
R C . A mon humble avis, selon la citation ci-dessus, c'est Locke qui a raison contre gdm. Le droit n'est pas issu d'un rapport de force.

gdm : Le Droit me semble nécessairement issu d'un rapport à autrui, à une autorité qui dit ce qui est permis ou interdit. Dès lors, le concept de droits innés est absurde, car tout droit est relatif à l'acceptation des autres. On peut fort bien imaginer que l'homme possède en lui-même cette autorité de dire ce qui lui est permis ou interdit. Un homme seul sur une île déserte n'a aucun droit, parce que le droit n'aura pour lui aucun sens. A la limite, il pourra nommer "droit" ce qu'il s'est imposé a lui-même, quelle que soit la  raison pour laquelle il se l'est imposé. La liberté est l'ensemble des choix possibles, bons ou mauvais selon son auteur ou selon le jugement des autres.

Et le droit est l'ensemble des choix possibles qui ne sont pas interdit par les autres. Je n'ai pas la liberté de traverser un mur, mais j'ai la liberté de dire que 2+2=3, même si c'est faux. Vous avez la liberté de marcher sur mon  pied, mais vous n'en avez pas le droit, car je ne vous donne pas ce droit.

 RC : Je souhaiterais avoir le sentiment de spécialistes du fondement du 
droit. Je ne peux me référer qu'à ma culture et à ma conscience. Il me semble que la nature du droit décrite par gdm était, selon mon information historique, celle des sociétés anciennes les plus brutales comme, me semble 
t-il, le cas de la Perse.

Mais une notion du droit s'est, je crois, constituée progressivement pour  aboutir aux tables de la loi données à Moïse sur le mont Sinaï selon la  tradition Ce droit est transcendantal et fait référence à Dieu ( théologie). 
Il me semble que ce droit a établi la primauté des principes sur la 
force.

 Le droit ainsi établi à partir de principes (valeurs), donne à l'individu, même faible, le moyen de s'opposer à la force, au nom du droit.
 Les principes de droit sont - et pour cause - les mêmes (à quelque chose
près ) pour toute l'humanité. Chaque individu porte donc ces principes en
lui, même s'ils ne les respecte pas. Dans ce cas, il sait qu'il est fautif.
Il peut toujours essayer d'imposer la loi du plus fort pendant un certain
temps. Mais, peut venir le moment où il sera mis devant ses responsabilités face aux principes. L'histoire le juge selon des principes universels.

Depuis peu, au niveau individuel, il existe une approche psychanalytique. La vie inconsciente est prouvée notamment par les rêves ou les cauchemars, le fait de trouver une solution à un problème difficile en dormant.
Chez les personnes structurées ( normales et responsables qui sont l'immense majorité ), l'inconscient est structuré et l’individu respecte inconsciemment les impératifs moraux. Quand il transcende la loi, il est pris de crises d'angoisse qu'il ne sait pas toujours reconnaître, ce qui le conduit, parfois, à consulter.
L'individu peut se croire libre de faire ce qu'il veut. L'expérience prouve
que les principes moraux l'en empêchent, même s'il n'a pas appris le droit,  même s'il n' pas appris la psychologie. L'homme de la rue (comme des champs ) a la même représentation du droit que les clercs. A mon point de vue, sa perception du droit est parfois plus aiguë, même si elle est moins technique pour des raisons faciles à  comprendre ( commerce du détournement de la loi ) .

Les actes odieux ne révoltent pas que notre sensibilité. Ils exigent  que nous fassions respecter la loi qui nous transcende tous. Ce point autorise et  ordonne même la révolte contre le tyran injuste et contre toute injustice.

Les constitutions de plusieurs républiques ou royaumes reconnaissent au
peuple le droit de dire la justice en son âme et conscience au nom des
principes moraux (Cours d'Assises) et non au nom d'un texte ni bien sur
de la force. Tout manquement à cette procédure est un déni de justice.
L'individu isolé a le droit d'être protégé par les fonctions régaliennes du
roi ou de la république.

gdm : 
Le pouvoir politique peut en effet considérer qu'il est sage de donner à ses sujets obéissants un certain nombre de droits afin d'améliorer l'efficacité du fonctionnement de la société qu'il dirige. Mais, si ce même pouvoir change d'avis, il aura l'autorité et la légitimité de supprimer les droits de certains citoyens pour des raisons de religions ou autre critère qui lui semblera légitime. Il pourra alors les massacrer légitimement de son point de vue. Sans vouloir me faire l'avocat d'idées que j'abhorre, le principe de responsabilité collective peut conduire a tuer femmes et enfants avec le sentiment du devoir accompli.

RC : 
Dans nos sociétés occidentales, le roi ou la république a le devoir régalien d'assurer l'exercice du droit . Cela remonte aux temps les plus anciens de notre histoire connue. Le pouvoir politique a toujours - en principe - été contre balancé par les parlements, les État Généraux, les diètes etc…
En dehors de la plus ancienne antiquité, le pouvoir politique n'a jamais eu
droit de vie ou de mort sur les sujets ou les citoyens. Chaque fois
qu'une autorité politique (roi ou république) a outrepassé ce principe,
 elle a été considérée comme injuste, ce qui autorise la révolte légitime des
sujets ou des citoyens. La légitimité ne se détient pas par la force ou par
le titre. Elle se concrétise et se fortifie tous les jours par le respect
des principes. Certes, le pouvoir politique peut toujours décider de transcender les principes. De ce fait même, il se met hors les principes, hors la loi et devient illégitime. Le pouvoir politique ne peut avoir le droit de supprimer les droits naturels des sujets ou des citoyens. Il ne peut être reconnu aucun droit de tuer au non d'un quelconque principe de responsabilité collective. En effet les principes que nous venons de voir s'appliquent au monarque et à la république.

 Depuis 1945, les Tribunaux Internationaux ont institué un droit international qui reprend point par point les principes du décalogue et ceux, inconscients, découverts par les psychanalystes. Ainsi, plusieurs condamnations ont été prononcées. Aujourd'hui même, le tribunal international recherche des criminels et instruit des procès. Le dictateur Pinochet est rattrapé par le droit naturel basé sur les principes de droit qui n'ont pas changés depuis le décalogue.

Snip             
La théorie de gdm tend à instaurer le dogme du droit établi sur la  
force et la violence de la mondialisation ou du fascisme, du nazisme ou du marxisme léniniste ou stalinien. Il n'y a plus de citoyen . C'est inacceptable.

gdm : 
vous avez raison. J'instaure, à l'instar de Hobbes, le dogme que le droit est établi sur l'acceptation d'autrui et que cette acceptation passe souvent par des rapports de force. Ma théorie a le mérite d'expliquer le fonctionnement des systèmes politiques les plus absurdes. 
Vous avez encore raison de juger que cela est inacceptable. Mais justement c'est parce que de très nombreuses personnes pensent comme vous qu'ils agissent par la force ou la conviction afin d'éviter ce qu'ils jugent inacceptable.

RC : 
Je ne connais pas Hobbes. Mais, à mon avis, selon ce que je ressens  dans ma conscience, si, pour se faire respecter, le droit a besoin de la force, il  ne peut l'employer qu'en respectant les mêmes principes de droit.

C'est l'empire romain que le christianisme a détruit. C'est pire que Nietzsche qui inspira Hitler.

gdm
Ne dites pas de mal de Nietzsche dont la sœur a falsifié les écrits pour
justifier les théorie nazies. Nietzsche a été lavé de tout soupçon de
participer à cette barbarie.

Raoul CAYOL
Je ne connaissais pas ce détail important sur la sœur de Nietzsche. Il me
lève un poids. Cette sœur a alors commis un délit car personne n'a le droit de falsifier - de quelle manière que ce soit - ou détourner la destination intentionnelle des écrits de l'auteur quel qu'il soit. Ce délit est puni par la loi.
 
 C'est de plus en plus n'importe quoi. Nous ne pouvons être d'accord avec de tels propos. Il est inquiétant qu'ils soient soutenus à quelques jours de l'entrés dans le 21 e siècle. Sont-ils annonciateurs  de la dictature pure et simple ?

gdm : 
En effet, ma théorie de Droit implique que c'est le pouvoir politique qui a le pouvoir de dire le Droit dès qu'il considère que c'est une manière de préserver un ordre social suffisant, à ses yeux, pour conserver le pouvoir.
Or la logique de tout pouvoir (est d’aller) vers son renforcement, vers son incessant accroissement. L'Étatisation des pays va de plus en plus vite. 

L'aboutissement de cette tendance va vers des gouvernements confédéraux
Ces confédérations vont elle-même se confédérer pour les prétextes les plus honorables. Ensuite le gouvernement confédéral mondial aura un simple rôle d'arbitre, celui de décideur, puis de gouvernement effectif. Un gouvernement mondial se mettra en place et deviendra tôt ou tard une tyrannie. 

Raoul louis CAYOL : 
Le pouvoir politique qui transcende les principes de droit inscrits dans la conscience des gens et écrits sur le décalogue, PERT sa légitimité  et doit rendre compte devant la Cour. La force ne peut lui donner (conférer) aucun droit. L'ordre social ne peut, en aucun cas, être décrété par le pouvoir politique.
Par essence, c'est l'assemblée des citoyens qui détient ce pouvoir, y  compris pour l’élection des premiers monarques du royaume de France, y compris lorsque fut prise par cette assemblée la loi sur la transmission héréditaire. 

Après d'autres rois de France, Louis XVI a reconnu ce droit universel en convoquant les États Généraux.

Pour rester légitimes, les gouvernements confédéraux doivent respecter le
principe des décisions prises à l'unanimité sans quoi le régime n'a plus de
confédéral que le nom. 

Il est vrai que les décisions confédérales sont plus difficiles à prendre que les décisions fédérales à la majorité simple ou qualifiée. Mais, tout régime fédéral conduit, un jour ou l'autre, à ce que la majorité des États d'une fédération impose sa loi à la minorité comme ce fut le cas en ex URSS, la Fédération de Yougoslavie dès 1988 avec la suppression fédérale de la souveraineté de l'État du Kosovo,  alors dit souverain . Il ne peut y avoir de souveraineté des États dans une Fédération.
 
gdm a bien raison de redouter que si un gouvernement mondial se met en place il deviendra tôt ou tard une tyrannie car, à Nice, le principe du Compromis de Luxembourg arraché par le président Charles de Gaulle, a été abandonné, ce qui fait craindre une Europe Fédérale tyrannique et, partant, un monde Fédéral tyrannique. Il convient de ne pas confondre Fédération avec Confédération.

 Dans nos travaux consacrées à l'Europe ; nous avons souligné que ; " Nous avons des raisons d'espérer qu'en combattant les fausses idées, les mensonges, le terrorisme intellectuel imposé par la pensée unique à laquelle il convient de ne point déroger si on est carriériste, nous changerons le cours des choses »

Nous avons abordé les relations franco-allemandes et le différent Fédération / Confédération /souveraineté. 

Nous proposons un compromis : la Confédération..."

Ce texte n'est qu'une infime partie de notre travail Nous avons consacré un
passage faisant état de notre déception de voir Alain Madelin parler de
" Fédération des États Nations". Juriste, il devrait savoir que l'on ne peut faire une fédération qu'en marchant sur les cadavres des nations .

Le mépris du compromis de Luxembourg autoriserait la révolte des citoyens
Cordialement votre,
Raoul louis CAYOL

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