Comprendre la monnaie commune
Réponse de Raoul Louis CAYOL à un commentaire sur la difficulté de comprendre la monnaie commune
Un pays souverain frappe sa monnaie. Le retour à la Banque de France permettrait de limiter et bloquer la dette en économisant environ 40 milliards par an (plus si les intérêts montaient). Mais la pensée unique interdit de le dire.
Et le citoyen n'y comprend plus rien parce qu'il est trompé par la propagande et ses propres illusions, Il croit ce que la propagande lui dit ; sans vérifier, sans réfléchir. Il se prend au piège.
Un président américain a dit que si les gens connaissaient la vérité sur la monnaie, il y aurait la révolution : alors il est interdit de parler.
Il faut éduquer le citoyen. Si plus Belle La Vie le disait, il pourrait, peut-être, y réfléchir un peu plus. C'est pourtant ultra facile mais dans le pratique un peu plus compliqué pour éviter les dévaluations compétitives comme le fait le dollar.
Soulignant l’égoïsme américain, John Bowden Connally, Jr. a dit à peu près ceci : " le dollar est notre monnaie et votre problème"
L'euro est cher par la baisse du dollar quand le robinet de ce dernier coule à flots pour rendre la production américaine plus compétitive. Cela dépend des autorités officieuses (privés qui manipulent) comme officielles américaines.
Mais où irions-nous à nouveau si, profitant de leur liberté monétaire, les autres européens se remettait à dévaluer comme ils l'ont fait en 1993-1994 ? Sauf la France et l'Allemagne pour imposer un euro fort prévu de longue date.
Pour être plus compétitifs face à la livre anglais qui avait dévalué pour booster l'économie de le GB (bien qu'elle soit en Europe) ces européens ont fait des dévaluations en cascade de 20, % ; 30% ; 40% ; 60%, ce qui a ruiné des entreprises françaises et des familles qui avaient emprunté pour investir. De ce fait, en France la croissance était passée de + 4,5 % en 1988 à - 3,5 % en 1993. Une différence de 8% en moins lissée sur 5 ans c'est comme un empoisonnement par une petite dose d'arsenic chaque jour
Nous pouvions tout acheter dehors mais rien ne vendre ni dedans ni dehors. Il eut fallu faire du protectionnisme et subventionner les exportations avec les recettes des droits de douane. Mais il est tabou d'y penser depuis l'entrée de l'Angleterre dans la Communauté économique européenne. (Passage de 6 à 9 le 1er janvier 1971) Les affaires des grands commerçants internationaux de la City et d'ailleurs passent avant les patries, y compris l'Amérique, les peuples, les nations. Ils mettent des dirigeants à leur botte pour gouverner les pays comme cela convient aux affaires.
Le milliardaire patriote TRUMP n'est pas d’accord : alors ils veulent l'éjecter.
Je propose la CSVA à la place de la CSG pour nous rendre plus compétitifs par une taxe sociale sur les importations et les produits des robots comme sur la production humaine en supprimant la CSG, Ce serait aussi bon qu'une dévaluation sans toucher à la monnaie, ce qui fait si peur ; et ça donnerait du pouvoir d'achat au travail ... Qui en parle même discrètement ? Comme pour l'euro, il ne faut surtout pas faire de la peine aux grands commerçants qui vous passent au karcher. Je reconnais qu’il vaut mieux ne pas les provoquer avant d'être au pouvoir.
TRUMP propose des droits de douane de 25 % pour permettre aux USA d'avoir une économie plus prospère avec dollar un peu plus fort, Cela nous arrangerait pour l'euro qui baisserait automatiquement en nous rendant plus compétitifs : tout le monde lui tape dessus, y compris l'UE qui a signé le CETA et veut signer le TAFTA pour satisfaire les grands commerçants et banquiers internationaux. ! Peu importe si l'on tue l'Europe et risque une guerre civile attisée par une volonté de changer la population européenne en ouvrant grand l'immigration clandestine en vue de dominer une nouvelle population sans attache ethnique, sans patrie, sans frontières. Une guerre civile leur rapporterait. Ils s'en mettraient plein les poches pour la faire et pour reconstruire. Ça ne leur fait pas peur.
La monnaie chère (dite forte pour flatter l'égo des idiots) c’est bien pour importer, voyager, délocaliser les entreprises à l'étranger quand les salaires sont bas, mais c'est mauvais pour vendre nos produits à l'intérieur et à l'extérieur.
La monnaie moins chère c'est mieux pour se défendre contre les importations et pour exporter.
Mais attention au boomerang sans régulation monétaire. Par l'inflations en cascade, il peut se créer un chaos monétaire, commercial, productif, de l'emploi, la ruine, l'obligation de s'endetter et faire une politique de baisse des salaires, des retraites et du social ainsi que des obligations régaliennes de l'État (éducation, armée, route, ...)
Il faudrait commencer par expliquer les anciens accords de BRETTON WOODS, la cause et les conséquences des erreurs commises afin de les éviter dans l'avenir et aussi le résultat de leur abrogation en 1972 : mettant fin aux 30 glorieuses, au chômage en dessous de 2 % de 1955 à 1973 (1973 étant la date de leur abrogation vraie)
MACRON ne fera ce qu'il faut. Ce n'est pas sa mission.
Avez -vous remarqué que personne n'a fait attention à la méthode hypocrite (comme Sarkozy avec LISBONNE) en faisant des pseudo démarches sans effets ; pour nous faire rêver en racontant des histoires mais en garantissant quand même, et de fait, les traités européens. Je l'ai bien demandé mais les autres ne veulent pas. Bien sûr, sans aucune pression faite par la France qui suggérerait qu'elle pourrait sortir de l'UE. Ce ne serait pas convenable de parler ainsi. On ne sait jamais, on peut avoir un avenir dans l'UE ... !
Il ne dit rien de ce qui nous attend parce qu'il connaît la psychologie des foules (voir ce que disait AUGUSTE COMTE créateur de la sociologie). Il est fort et sait gouverner par décrets : personne ne bouge car tous les idiots attendent des prébendes de l'oligarchie qui propose les nominés à BRUXELLES.
Sauf nous.
Mais nous ne pourrons rien faire sans un large rassemblement autour d'un projet viable (vous le savez). Vouloir exercer le pouvoir pour le bien Commun c’est comme si on s'alliait au diable, c'est du populisme... Tiens, tiens, qu'est-ce que le populisme au fait ? Le peuple, doit être écarté (les sans dents, les rien),
C'est au peuple de nous rendre justice s'il veut bien se réveiller et reprendre ses droits.
Il faut se mettre d'accord sur le projet commun mais c'est là que ça coince pour deux raisons ; les égos (sauf NDA, Poisson, Marine) et l'idéologie sur Union Européenne qui après tout paye bien ses laquais, a remplacé l'ancienne idée de la dictature communiste à la suite de l'échec de celle du socialisme du 3e Reich.
Car l'Europe fédérale hors la démocratie était la forme voulue et mise sur les rails par Hitler en personne.
Cela vous étonne-t-il ? Voyez la vidéo des actualités de juin 1941 au Grand palais de PARIS occupé sur " L'INAUGURATION DE L'EXPOSITION DE LA NOUVELLE EUROPE SANS ETATS ET SANS FRONTIERES" sous domination allemande.
https://www.dailymotion.com/video/xp1wiw
Surtout regardez bien les deux cartes de l'Europe : l'une ancienne avec les États, l'autre nouvelle sans États ni frontières. Ne trouvez-vous pas que ça ressemble à l'État Fédéral ? C'est bien une Europe fédérale que voulait Adolphe Hitler. Le Traité de LISBONNE ne nous a-t-il pas été imposé à la façon nazie ? Je pourrais vous en dire encore beaucoup plus. :.
Voyez aussi la Charte de la HAVANE qui avait été signée en 1947 par toutes les nations et que le nouveau Congrès américain a refusé de ratifier. Elle était basée sur une monnaie commune le dollar de BRETTON WOODS garanti par l'or (juillet 1944), lié aux autres monnaies par des taux de change fixes (il eut mieux valu qu'ils fussent révisables pour tenir compte des évolutions dans certains pays, y compris aux USA). Si la Charte de la HAVANE imposait le libre-échange, elle précisait que tout pays ayant une balance commerciale négative avait le droit, provisoirement, de faire du protectionnisme. Ça, ce n'est pas rien !
Le protectionnisme se fait par trois méthodes séparées ou cumulées : la baisse du taux de change, les quotas d'importation, les droits de douane.
On ne devrait pas parler de l'euro d'une façon lapidaire comme au café du commerce en taisant les dommages collatéraux qui font peur et que l'on doit éviter et c'est possible.
La CHARTE de la HAVANE le voulait. Mais le nouveau congrès américain avait refusé de la ratifier. Demandez-vous pourquoi et votre conclusion vous fera avancer !
Les accords de BRETTON WOODS n'ont pas été respectés (création monétaire abondante - crédit- pour mondialiser l'Amérique en achetant les belles entreprises dans les pays du monde moderne dont la France dans les années 70 et 80) et il se produisit l'inflation due à la surémission du dollar.
Ne me parlez pas des chocs pétroliers. Ils ont été dus à l'inflation du dollar. Comme le pétrole était payé en dollars, les pétroliers devaient donner plus de barils de pétrole pour changer leur vieux matériel ou creuser de nouveaux puis. Alors, ils ont augmenté le prix du pétrole. La cause était l'inflation du dollar et le " choc pétrolier » était la conséquence de l'inflation. Mais il était interdit d'en parler et Giscard disait " choc pétrolier " et non inflation du dollar car il fallait noyer le poisson et être bien vu.
Pour traiter des questions monétaires, l'explosion proche de l'intelligence artificielle, l’emploi, il faut être prudents et aux responsabilités.
Il n'est pas utile d'utiliser la fanfare ni, si je paraphrase le général de GAULLE sauter sur sa chaise en criant euro, euro.
Lisons, relisons, diffusons, défendons le projet de "traité alternatif de l'Europe des nations et des projets" soutenu par NDA. Il y a tout ce qu'il faut.
En 19 pages, il règle les problèmes. Si nous arrivions ensemble au pouvoir avec ce projet, il équilibrerait toute chose :
http://www.debout-la-france.fr/sites/default/files/traite_alternatif_version_finale.pdf
Mais, pour y parvenir, il faut nous rassembler. C'est le plus important.
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