L'ETOUFFOIR: les idées...journal d'un débat étouffé ...L'acceptation de se priver de penser... Raoul louis CAYOL

$Zone de Texte: L’étouffoir politique consiste à mettre une Chappe de plomb sur l’information, mentir ou raconter des histoires futiles et arrangées De 1995 à la dissolution de 1997, à quelques rares exceptions près, les sujets de discussion de la classe politique, ont constamment tourné autour du jeu des partis, le parler faux, la gestion de la crise par la rigueur monétaire (rigidité des critères de Maastricht) qui, bien qu’importants furent peu critiqués, tant ils étaient tenus pour incontournables, sauf par les souverainistes tel Philippe SEGUIN, Philippe de VILLIER, Charles PASQUA. On parlait de diminution du temps de travail, comme si ce fut le vrai problème, comme si le travail moderne, hautement spécialisé, pouvait se diviser comme des pommes. On parlait de la réduction de la fracture sociale, sans ne jamais envisager les moyens d’y parvenir par la baisse du chômage grâce à des méthodes autres que l’assistanat passif. Peu d’intervenants avaient abordé, ou furent autorisées d’aborder les questions primordiales pour ainsi dire jamais effleurées: l’intelligence politique, le courage des dignitaires de l’État ou de l’Europe, la liberté et la souveraineté des nations. Depuis 35 ans, la mondialisation imposait des marées noires de faillites généralisées à toutes les économies. Les politiques européens ne voulaient pas voir que depuis à la suite de la démonétisation de l’or et les accords de libre-échange du GATT, la France et l’Europe s’enfonçaient dans la destruction de pans entiers de l’économie, et le chômage. Cela continue. Ils n’en tirèrent aucune leçon, aucune conclusion. L’État providence joue un rôle certain, mais ils ne produit aucune richesse à redistribuer, ni aucune formation professionnelle. L’assistanat ralentit les effets économiques et moraux de la crise telle un vaccin faible, mais il ne contribue pas à la compétitivité et entretient le chômage volontaire*, ce qui affaiblit la croissance souhaitable ! Les syndicats font la sourde oreille aux voix qui s’élèvent contre la mondialisation. Ils n’ont pas entendu Maurice Allais quand il constatait que : “ la libération des relations commerciales entre les Six à partir de la mise en application du Traité de Rome le 1er Janvier 1958 n’a eu qu’une incidence très réduite, sinon nulle sur le chômage, et elle (n’a pas) défavorisé l’emploi et la croissance jusqu’à la cassure de 1974 ” alors qu’après cette date charnière le chômage s’est envolé avec :$