Zone de Texte: L’échec de cette politique basée sur la monnaie forte, dite politique du « bloc or » fut une expérience malheureuse avec la déflation* économique voulue et conduite par Pierre Laval de septembre 1935 à mai 1936. 

Elle avait eut l'assentiment total de la gauche et de la droite unies dans cette volonté politique. Ce fut une erreur tragique. La baisse des salaires et  des prix entraina une baisse des rentrées fiscales, la persistance du déficit avec le chômage en plus.

Il s’en suivit une misère profonde , un fort chômage, et en mai 1936 commencera un mouvement de grèves qui s'amplifiera et finit en juin par la venue du Front Populaire au pouvoir.

Le gouvernement présidé par Léon Blum (Front Populaire) n’était ni pour l’inflation, ni pour la déflation. Il dût subir le poids des erreurs politiques passées et dévaluer. Il n’a pas réarmé à la mesure des besoins.

Dans les années 90 nous avons recommencé à faire les erreurs des années 30 (monnaie forte et déflation pour construire l’euro basé sur le mark fort) ayant pour conséquences les faillites en cascade (1993 à 1995) de ceux qui ont payé très cher la politique de l’Acte Unique et de Maastricht, politique accompagnée d’une remontée du chômage (jusqu’à plus de 12 % en 1997) qui continue encore à sévir alors que le nombre d’actifs en âge de travailler a baissé.

L’histoire des banques du 19 e siècle avait montré qu'il est possible de d’avoir des banques privées, libres. Les meilleures furent celles de la Nouvelle Angleterre et d'Écosse. Elles n'ont jamais fait faillite. 
Les engagements (billets de banque) de ces dernières étaient couverts par les dépôts des actionnaires, contrairement à la Banque Libre of New York et de bien d’autres établissements qui disposaient de peu de fonds propres par rapport à l’émission de billets. Ces dernières banques ont toutes fait faillite. Karl Marx a reconnu le rôle social joué par la Banque d’Écosse.

Le livre II étudie brièvement l’histoire monétaire américaine avec la création du dollar depuis ses origines jusqu’à nos jours.

En 1933, pour sortir de la crise de 29, après avoir décroché la monnaie américaine par rapport à l’or, Roosevelt dévalue le dollar de 40 % puis 20% de plus en 1934. Le nouveau président des États-Unis rétablira la convertibilité or l’année suivante (1934) au taux de 35 dollars l’once d’or. 

Cela correspondait à une dévaluation totale de 60 % depuis la Conférence de Londres en 1933. Cette dernière fut un fiasco diplomatique pour la France. Elle croyait s’y connaître en monnaie et voulait imposer la monnaie forte dite « du bloc or » qui se termina par un fiasco en 1936.

La convertibilité du dollar en or durera jusqu’à la fin des accords de Bretton Woods (1934-1973), la garantie ayant été supprimée le 15 aout 1971 à la suite d’une surémission de dollars. 1973 est l’année de la démonétisation de l’or

Pendant les accords de BRETTON WOODS, le dollar était une monnaie de référence garantie par 35 dollars pour une once d’or. Cette garantie  fonctionnait entre banques Centrales, pour solder les balances commerciales. Fin 2017, l’or coûte plus de 1200 dollars l’once.

Autour du dollar de du système BRETTON WOODS se positionnaient les autres monnaies avec des parités fixes (comme Maurice ALLAIS le souhaitait pour l’euro avec des ajustements périodiques, ce qui serait nouveau et mieux). 

Le dollar de BRETTON WOODS  était une monnaie de réserve autour de laquelle se positionnaient les autres monnaies par des taux de change stables. Il n’eut pas fallu augmenter la masse monétaire sans contrepartie suffisante.

Milton Friedman critiqua la surémission. L'attitude laxiste de la Réserve Fédérale (FED), aurait pu conduire n'importe quel directeur d'une banque privée en prison, pour escroquerie. 

Le livre III sur la monnaie montre comment la politique de la FED a traduit «l’égoïsme américain ». Elle n’a pas craint de pratiquer la surémission de dollars en créant l’inflation. En 1971, le dollar ne représentait plus ce qu’il était censé valoir en poids d’or.
Zone de Texte: DEFI CONTRE LE DECLIN
Raoul louis CAYOL


Pour un retour à la stabilité monétaire de Bretton Woods.

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