Suite de la page précédente sur le chômage

 

Il y a l’hypocrisie du SMIC et des avantages réputés acquis.

Les lois rigides ne garantissent pas à perpétuité le salaire ni les avantages acquis quand on est chômeur ! C’est pire aujourd’hui avec le code du travail MACRON. La Loi française est respectée à la lettre mais l’esprit de la Loi est contourné. La fracture c’est ça ! La fracture sociale est une fracture civique, morale ! Une faute ! Une honte. Il est vrai aussi que certains salariés bien informés abusaient du code du travail en portant tort à l’ensemble des travailleurs et à la nation.

 

Aucune indemnisation pécuniaire ne peut réparer totalement le fait de perdre son emploi. La seule réparation valable est une réintégration des chômeurs dans le corps des actifs occupés. Personne ne veut voir que nous vivons sous le joug d'un monde fou qui  entraîne à accepter l'inacceptable, car l'abaissement de quelques uns finit par conduire à l’abaissement de tous.

 

Vu l’importance du chômage et du nombre extravagant des minima sociaux indemnisés ainsi que de la misère (tels les SDF, depuis les années 80) qui se répand à cause d’une politique malthusienne de l’emploi (35 heures, chômage, RMI, immigration), il devient difficile de continuer à distribuer les allocations sous forme de dépenses passives improductives, sans aucune contrepartie d’effort pour augmenter les richesses et le capital humain nécessaire et suffisant pour permettre une redistribution décente des richesses. Et pour former les sans emplois pouvant aider les plus pauvres.

 

Le travail national utile des chômeurs serait formateur. Il pourrai servir à adoucir la misère des plus démunis, malades  personnes âgées, construire des abris pour SDF, multiplier les aides en les rendant efficaces Pourquoi ne contribuerait il pas à construire des logements pour les SDF, aider les restos du cœur, les malades à domicile, aider les handicapés pauvres, améliorer l’environnement, la propreté des villes ?  

 

 Cet échange civique est pratiqué avec succès dans les pays nordiques et aux USA. Ce n’est malheureusement pas encore accepté en France parce que les gauchistes s’y opposent ! Un maire socialiste (et patriote) de Perpignan en sait quelque chose. Il a été critique pour avoir demandé un effort aux RMIstes (au profit de la collectivité). Ne rien faire en étant payé (avec l’argent des autres) serait devenu un droit !

 

Pour faire baisser le taux des charges et des impôts, il faut augmenter le PIB. Une part de ce dernier s’enfuit dans les pays à bas salaires et à

monnaie faible pour payer les importations. Une autre partie

s'évanouit sous la pression des prix étrangers provoquant les “ licenciements compétitifs ” pour « sauver des entreprises ” par des “gains de productivité” ou des délocalisations.

 

C'est un cercle vicieux.

La croissance nécessaire (elle avait été de 6 % par an pendant dix ans à partir de 1960) s’est évanouie sur l’autel de la mondialisation mythique,  pour casser les nations. Exploiter les pays à bas prix.

 

La croissance française suffisante est encore possible à condition de lutter contre la concurrence des prix.

 

Il ne faut pas oublier qu'il existe des moyens structurels, monétaires et douaniers pour éradiquer le chômage. Si aucun moyen n’est suffisant en lui-même, un ensemble de divers moyens, à dose raisonnable, serait efficace .

 

Il existe une façon de financer la protection sociale qui n’affecterait jamais plus le dynamisme économique des pays. Il s’agirait de transférer le financement social de l’emploi sur la consommation ( CSVA).

Cela permettrait de supprimer les distorsions sociales dues aux importations des pays ayant peu de protection sociale et au travail des machines intelligentes qui excluent le travail de l’homme… et les rentrés sociales.

 

Pour éliminer le dumping social qui nous déséquilibre, il faut et il suffit, que la consommation des importations, ainsi que celle de la production des marchandises par les robots, paye les mêmes cotisations sociales que la production intérieure purement humaine.

 

Le transfert des charges sociales de l'emploi sur la consommation, reviendrait à faire payer les mêmes charges sociales aux produits importés ou fabriqués par les machines intelligentes qu’aux produits faits de la main ou l’intelligence de l’homme : c’est la CSVA.

 

Nous devons sauver la Sécurité Sociale et l’emploi. Pour lutter contre les causes sociales du chômage qui déséquilibre la sécurité sociale, je propose de transférer les cotisations salariales et patronales, de l’emploi sur consommation, par la Cotisation Sociale sur la valeur ajoutée (CSVA) .

 

La situation actuelle est incohérente puisque les machines intelligentes (progrès) et les importations conduisent beaucoup de salariés au chômage financé uniquement par ceux qui travaillent.

 

 Cette cotisation sociale sur la valeur ajoutée prendrait en charge l'indemnisation du chômage et le financement de toutes les branches de la sécurité sociale, retraite comprise.

 

Ce que paieraient  les consommateurs sur les produits importés ou fabriqués par l’intelligence artificielle, ne serait plus payé par la consommation des produits intérieurs fait par le travail humain intérieur, actuellement seul assujetti aux cotisations patronales et salariales qui seraient supprimées

 

La suppression des cotisations sociales et de la CSG, donnerait une augmentation du salaire nominal de 26% avec 15 % d’augmentation du pouvoir d’achat réel, le jour J de la réforme.

 

La CSVA aurait le même effet qu’une dévaluation, sans dévaluer la monnaie.

 

Le coût HT du produit du travail des salariés serait obligatoirement moins cher ( et répercuté sur les importations et la production des robots ), ce qui donnerait un coup de fouet à la production humaine intérieure, donc à l'emploi, ce qui sauverait la sécu et la retraite.

 

Cette réforme pratiquerait la détaxe sociale à l'exportation, ce qui dynamiserait la production interne.

 

Il faut reconquérir le PIB et l’emploi, ne pas attendre une législation internationale utopique, législation que nous ne sommes pas prêts de voir.

 

Les gens du peuple avec lesquels je parle de ces problèmes comprennent mes propositions, les hommes politiques sincères en reconnaissent la cohérence, mais les lobbys tiennent les politiques, s’oppose à l’efficacité et la prise en considération de propositions cohérentes  qui diminueraient les écarts de prix TTC entre les continents..

 

La CSVA aurait l’intérêt de supprimer la concurrence sociale et le chômage d’origine sociale.

Il serait cependant nécessaire de prendre des mesures pour lutter contre  la concurrence salariale et monétaire des pays à salaires trop bas et change monétaire trop faible.

 

Une cotisation sociale de 1% servirait de référence pour compter les points permettant de définir le niveau des indemnités journalières, de la rente invalidité et de la retraite. 

 

 

Ayant un caractère social

et s’appliquant à toute consommation

sans aucune discrimination,

 

La CSVA

 

N’est interdite

 Ni par l’OMC ni par l’Union Européenne.

 

Les syndicats devraient la soutenir

 

La CSVA a le même effet qu’une dévaluation

 sans dévaluer la monnaie

 

Il est possible de l’instaurer immédiatement.

 

 

Ma proposition devrait intéresser tout politique tout syndicaliste

conscient de son devoir

 

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